Le dernier sou
Toutes les rues ne portent pas des noms ordinaires.
J'ai déjà mentionné la Rue de l'Oubli à Fécamp, appelée ainsi parce qu'elle ne figurait sur aucun plan de la ville.
Il y a quelques années, j'ai cru apercevoir l'Impasse du Chômage quelque part dans les environs du Havre, mais je ne l'ai jamais retrouvée. (Tant mieux, peut-être!)
Cela me plairait de me mettre à la chasse aux rues qui portent des noms poétiques, des noms qui sortent de l'ordinaire, comme la Sente du Dernier Sou, que j'ai vue il y a quelques jours, en traversant Bolbec en voiture.
Je me demande d'où vient ce nom?
Il y aurait eu, autrefois, dans la campagne environnante, une Plaine du Dernier Sou, et en ville, l'Auberge du Dernier Sou, mais ceci ne me donne pas une explication quant au nom de la rue.
Il y aurait eu, autrefois, dans la campagne environnante, une Plaine du Dernier Sou, et en ville, l'Auberge du Dernier Sou, mais ceci ne me donne pas une explication quant au nom de la rue.
Il existe bien un livre, Histoire des Rues de Bolbec, écrit par Gustave F Mauconduit, et publié en 1887, qui pourrait nous en dire plus, mais je n'ai pas réussi à en trouver une version numérique, afin de pouvoir le consulter.
Si, comme on peut le penser, l'Auberge du Dernier Sou était située à proximité de la sente qui porte aujourd'hui ce nom, on pourrait supposer que les ouvriers du textile, autrefois nombreux à Bolbec, y allaient souvent dépenser leur paie, et ce jusqu'au dernier sou.
Malheureusement je n'en ai pas la preuve. Donc, je n'ai rien dit, et je n'ai surtout pas prétendu que les ouvriers bolbecais passent tout leur temps libre à s'imbiber au bistrot.
13 commentaires:
Coucou Hellène.
Tes découvertes insolites vont bon train (pas comme les trains ces temps ci! humour noir)
Très bonne journée A + :))
Daniel, tu dérailles! ;-)
Je ne sais pas pourquoi mais ton histoire me fait penser à un lieudit pas très loin d'ici "Les Belles y Viennent".
Ta déduction n'est pas si bête que ça !
Claude, vas-y! Va faire une photo des belles.
joli!
entre les nom des rues et des branchements électriques improbables.. je suis aussi fan de ce genre de photos..
Un dernier sou à la Saint Ignace,
Implique que la paye est fugace.
Le fameux livre , non numérisé, se trouve peut-être (sans doute) à la bibliothèque municipale de Fécamp ?
c'est la fin de mois, le nom de cette rue est raccord
Missive, possible,mais je ne l'en souviens pas et pour le savoir il faudrait que j'aie le temps d'y aller.
Olivier, le dernier sou arrivera bientôt plus vite encore, avec la hausse de 5% de l'électricité après-demain, et la TVA qui augmentera de 0.4 à 3% au 1° janvier, sans oublier toutes les autres hausses en cours d'élaboration.
J'ai un client spécialisé dans les filouteries d'auberge. Je vais lui demander s'il a une version à apporter à toute cette histoire de sous.
Pour sûr qu'à force de nous pomper dans le porte monnaie, en plus de nous pomper l'air, on va y arriver au dernier sou.
Un sou étant un sou...
J'aime ces signes où l'esprit se met parfois à galoper en attendant la vérité si elle est à trouver.
A Vandoeuvre (54) il y a une auberge "le dernier sou", à la limite de l'agglomération de Nancy autrefois, mais qui se souvient aujourd'hui que l'agglomération était une juxtaposition de villages ? Comme les cow-boys, les travailleurs venaient à la ville se délasser après la paie et lorsqu'ils repartaient il buvaient leurs derniers sous à la guinguette, comme il en est partout avec des noms tout aussi imagés...
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