Ce matin le réveil sonnait à 5h, heure DD, à savoir au moins un quart d'heure avant l'heure. Je n'ai pas pu vérifier l'heure qu'il était, la pendule électrique à coté du lit étant en mode clignotant suite à une ou plusieurs coupures de courant nocturnes, ce qui n'était pas étonnant, vue la tempête de vent et de pluie qui avait quelque peu perturbé mon sommeil.
Nous avions rendez-vous à 8 heures pétantes avec le pneumologue de la voiture, dont il fallait changer les quatre poumons*). Nous sommes arrivés un quart d'heure avant le pneumologue.
(*) Il n'y a que les véhicules qui roulent sur leurs poumons.)
Il faisait déjà jour quand le travail était fini, et que nous avons continué notre route. Nous avions déjà dépassé la ville de Rouen, et nous allions encore plus vers l'est.
Des syndicalistes se faisaient filmer par des reporters professionnels devant un magasin jaune et bleu. Nous avons accepté la feuille de revendications qu'on nous tendait, avant que je ne les prenne en photo, ce qui avait l'air de bien leur plaire.
La neige était tombée plus tôt dans la matinée. Nous en avions déjà vue sur la route entre Fécamp et Rouen, et vers midi il y en avait encore sur certaines voitures.
Pour midi nous étions invités à la Table Gourmande, rue des Bonnetiers à Rouen, en compagnie de Gigitte et de Boubouc.
En sortant du restaurant nous tombons sur Madame H, toute étonnée de nous voir à Rouen. Nous avons échangé quelques mots entre les gouttes des averses, avant qu'elle ne pénètre dans la cathédrale, et moi après elle. Les autres ont fini par me suivre, chassés par des grosses gouttes d'eau très froides.
Avant de quitter Rouen, nous passons devant le CHU où DD a fait une brève visite en début du mois, sans toutefois y avoir été emmené en hélicoptère, comme cela était le cas du patient qui se trouvait dans celui que nous avons vu atterrir sur le toit de ce même hôpital.
Monsieur Corneille, debout devant les Théâtre des Arts, ne se plaignait ni de la pluie, ni de la neige, ni du froid de canard à la rouennaise.
Il est resté stoïquement en place, pendant que nous raccompagnions Gigitte et Boubouc chez eux, en passant d'abord à l'Orfèvrerie Christofle à Yainville où j'avais une commande à récupérer - et ce n'est que depuis quelques minutes que nous sommes rentrés de notre escapade.
Bien sûr, je ne vous dis pas tout ce que nous avons fait - peut-être y aura-t-il d'autres photos plus tard, peut-être pas... mais maintenant je vais me reposer, et j'espère que personne n'aura la mauvaise idée de mettre le réveil à sonner trop tôt demain matin, car de toute façon, les chats s'occuperont de nous faire lever.