Transformations
Des gens se plaignent de la délocalisation de notre industrie, mais que veulent-ils, la main-d'oeuvre est tellement moins cher ailleurs, et en plus, on en trouve, alors que dans nos pays ce n'est pas toujours le cas.
Chez nous on forme les jeunes en vue d'un poste de responsabilité, d'encadrement, de direction, très bien payé, mais on oublie qu'il y a d'avantage de jeunes que de ces postes-là. Les places sont donc chères, mais le payent moins. C'est tout simplement le jeu de la concurrence.
Alors, que faire? Partir pour un eldorado? Accepter une place de plus faible rémunération? Le choix n'est pas facile. Ils pourraient peut-être aussi changer de filière.
D'ailleurs, petit à petit tout change. En me promenant, j'ai vu que nos champs de blé sont transformés en rizières. Nous allons être obligés d'importer de la main-d'oeuvre spécialisée.
17 commentaires:
Tehtaat siirtyvat muualle koska muualta loytyy tyovoimaa, ja jopa halvempaa. Nuoria koulutetaan johtotehtavia varten, mutta unohdetaan etta niita paikkoja on nuoria vahemman. Mita tehda? Muuttaa eldoradoon, hyvaksya toisenlainen tyopaikka? Vaihtaa alaa? Pikkuhiljaa kuitenkin kaikki muuttuu. Liikkuessani olen huomannut etta vehnapellot valmistautuvar riisin viljelya varten. Kohta meidan pitaa tuoda ulkomailta asiantuntevaa tyovoimaa.
Des rizières en Normandie ! On aura tout vu !
I have a long meeting today and won't be able to make my usual visits until later. Sorry.
Les choses, aussi quand nous ne nous en apercevons pas, ils sont en évolution continue, aussi dans le monde du travail. Personne n'a la garantie de pouvoir faire le travail pour lequel il a étudié et qui reste arrêté à regarder il a déjà perdu.
Le monde a toujours été en changement avec des flux des émigrants / immigrants vers d’autres pays, vers les villes… les conditions de vie n’ont pas souvent été faciles… ! Notre génération (oui, je sais, tu es plus jeune que moi) a eu la chance de vivre à une époque assez facile dans notre partie du monde. Ailleurs, avant, après… ? Je n’ai pas de solution à te donner !
Vie facile? peut-être bien. Plus facile que dans bien des pays. Mais faire de longues études, avoir des papiers et des papiers et encore des papiers ne mènent pas toujours à l'Eldorado promis. Je connais des amis qui ont envie de partir bien loin, au Québec, il paraît que là-bas, la vie est meilleure...
Ton blog a des accents révolutionnaires ce matin !
Comme je n'ai pas le sens de l'orientation, comme je ne suis pas physionomiste, je reconnais les musiques mais ne sait les nommer. Verdi ?
Y a plus de saisons ! Sais tu qu'au Vietnam, on récolte le riz plusieurs fois dansl'année ? C'est pas près d'arriver chez toi. Si on récolte une fois ce sera déjà un exploit.
Les jeunes, ils se forment en France, cela coute cher à la communauté. En effet les frais d'inscription ne couvrent pas les frais de scolarité. Je trouve cela normal d'ailleurs. Ensuite comme ils n'ont pas de boulot ici ils vont à l'étranger.
En Angleterre, pays libéral, par exemple.
je vais prendre une quillée...
Que d'eau, que d'eau!
Et qu'en est-il de la formation des étudiants en Finlande? J'ai souvent lu que le système scolaire y était très respectueux des rythmes des enfants, avec d'ailleurs d'excellents résultats (alors qu'en France, on a tendance à contraindre plus qu'à valoriser, mais je m'égare sur mes sentiers professionnels...). Après l'école, tous les Finlandais veulent -ils aussi aller en fac?
Ah, une petite pause avant de reprendre le boulot dans quelques minutes:
C'est bon le riz, Claudia, même en Normandie, et il faut profiter de la pluie pour faire des rizières.
Nazzareno, finalement nous ne faisons pas souvent le travail pour lequel nous pensions nous préparer.
Peter, nous avons eu la chance de débuter à une époque où le travail nous attendait à la sortie des bancs de l'école, (où les employeurs se battaient pour nous avoir, n'est-ce pas, et toi et moi) mais nous avons aussi vu le vent tourner, vu comment tout devenait plus difficile autour de nous.
La vie est toujours plus facile ailleurs, Delphinium mais une fois qu'on est parti ailleurs, l'ailleurs change de place. Peter et moi ne sommes pas partis parce que nous avions une vie difficile là où nous étions, nous sommes partis parce qu'on est venu nous chercher en quelque sorte.
Cergie, Verdi oui, et musique de circonstance, le Choeur des Esclaves - Nabucco. (Ne savais-tu pas que je suis toujours un peu révolutionnaire?)
Bon, je retourne au boulot pour éviter qu'on me délocalise.
De plus c'est souvent un poste avec responsabilité, mal payé et dans une autre spécialité que celle étudiée.
les rizières normandes c'est juste après la pluie ?
This a rice field? Interesting.
a la place du cidre, on boira du saké ;o)))
Bon Weekend
Que faire? Revaloriser le travail manuel , ça encouragera les gens à aller bosser, pourquoi se fatigueraient ils alors qu'ils sont la moitié moins payé que certains glandeurs de bureaux!et supprimer le RMI qui encourage la fainéantise bien souvent.Je suis révolutionnaire ce midi, tant pis c'est ce que je pense, les entreprises devraient être obligées de payer la différence de coût de revient à la frontière, ça les empe
êcheraient d'exploiter la main d'oeuvre des autres pays car eux ils veulent travailler à n'importe quel prix pour pouvoir manger malheureusement et ce sont toujours les gros riches qui profitent de la misère des pauvres gens.
De retour devant mon écran. Merci de tous vos commentaires.
Alice, ça fait longtemps que je ne suis plus ce qui se passe en Finlande, mais oui, j'ai malgré tout lu quelque part que le pays arrive en général à la première place quand on compare les écoles. Et c'est un pays qui fabrique des bacheliers +++++++++ depuis très longtemps. Là aussi il y a des problèmes de compatibilité entre postes à pourvoir et candidats.
Bergson, je crois même qu'il crachinait quand j'ai fait la photo de la rizière.
Olivier, pas de problème avec tous les restaurants chinois qu'on trouve en Normandie.
Mick, doesn't it look like one?
Lyliane, mais tu es encore plus révolutionnaire que moi!
Back to work!
Hpy tu fais du crochet ?
http://brienne-aube.blogspot.com/2007/12/turjan-
koulu-ensimmainen-luokka-1954.html
Bergson, j'ai effectivement appris et à tricoter, et à crocheter à l'école, mais ça n'a jamais été mon fort. Le resultat laissait en général à désirer, et depuis l'école je crois bien que j'ai laissé tomber. Mais je sais néanmoins recoudre un bouton, faire un ourlet etc. Quand c'est nécessaire.
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