jeudi 8 juin 2006

Le persil fleur

Lorsque je travaillais à Paris il y avait, à l'angle de la rue Caumartin et d'une autre rue dont j'ai oublié le nom, un restaurant qui m'attirait à cause de son nom. Il s'appelait Le Persil Fleur. Peut-être s'y trouve-t-il toujours.

Je n'y ai pourtant jamais mis les pieds. Le plus près c'était un jour où j'avais invité une cliente qui travaillait dans l'édition de romans à l'eau de rose. Elle a du décommander notre réunion pour je ne sais plus quelle raison.

Persil fleur ou persifleur. Ou encore père siffleur. J'aime bien les trois, mais surtout le moqueur.

Par contre je sais qu'il ne faut pas se moquer de n'importe qui. Ce n'est pas gentil de se moquer de ceux qui sont faibles et fragiles. Ca peut leur faire beaucoup de mal.

Se moquer des forts par contre peut se retourner contre vous.

Et puis, comment savoir qui est fort et qui est faible. Le fort est peut-être un faible qui se cache (comme les timides), et le faible au contraire est peut-être quelqu'un de fort assez pour laisser transparaître sa faiblesse.

Mais si on hésite tout le temps avant de se moquer de quelqu'un ou de quelque chose, de préférence pas méchamment, ne risque-t-on pas de ne jamais le faire, comme moi qui ne suis finalement jamais allée à mon restaurant parisien.

Persifleurs de tous les pays, allez y, moquez vous de ce que j'ai écrit.

1 commentaires:

Jacke a dit…

Tackar tackar för berömmet. Du är välkommen att hälsa på när som helst och en kaffe går alldeles utmärkt.