vendredi 30 octobre 2009

En pontée

Avant la crise financière et celle économique, le navire aurait été chargé à bloc, avec des semi remorques aussi en pontée.


Cette fois-ci, il y avait bien des camions et des voitures mais aucun à l'extérieur, et le pont arrière restait désespérement vide.


On dit que les français ne font plus de transport international par la route (pour cause de distorsion de concurrence) et je peux le confirmer. Pendant tout notre voyage je n'ai vu qu'un seul poids lourd immatriculé en France en déhors de nos frontières, et celui-là, juste à coté, en Belgique. Ce n'était pas du transport international qu'il faisait, mais du transfrontalier!


Par contre, il y avait beaucoup, non, énormément de polonais, ainsi que pas mal de camions des pays baltes. Partout! Dans tous les pays et sur toutes les routes. En France aussi.

Mais sans doute moins qu'avant la crise qui dure, qui dure, qui dure - quoi qu'on en dise. On n'a qu'à voir les promotions des grandes surfaces pour attirer le client. Alors qu'avant c'était, "2 achetés, le 3° gratuit", aujourd'hui il y en a qui disent, "2 achetés, 3 gratuits". (Pour ma part je pense que le prix des deux à été calculé en fonction des cinq, mais il parait que ça fonctionne.)

jeudi 29 octobre 2009

La croisière se met à table

Notre bateau était un roro*) qui transportait des passagers et aussi des poids lourds. Il n'y avait pas de programmes particuliers à part le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner. Le buffet était bon, le vin aussi - mais je crois que nous aurions pu sauter quelques repas.

Notre table - la même pendant toute la traversée - était placée à coté du celle du commandant, que nous n'avons jamais vu se restaurer. Il suivait sans doute un régime draconien. (A moins qu'il n'y avait pas de commandant à bord...)


Heureusement nous avions prévu un peu de lecture pour nous occuper entre les repas.

***

*) roll on roll off

mercredi 28 octobre 2009

Dans le panneau


En suivant la file de voitures qui montait à bord du Finnmaid, j'ai commencé à me poser des questions. Aurait-il été moins risqué de traverser la Suède, même avec la menace de la mouette qui planait au dessus de notre tête?

Le panneau qui se trouvait au pied de la passerelle nous indiquait une chute dans l'eau! Et pourtant tout le monde y allait sans hésitation aucune. Tous, sauf nous.

Une pensée pour l'Estonia et toutes les autres épaves qui reposent dans les eaux peu profondes de la Mer Baltique, me traversa soudain, et je sentis l'eau monter autour de nous!

Ceux qui nous avaient vanté les plaisir de la croisière, étaient-ils des complices de la mouette, et nous avaient-ils préparé un piège?

Certains passagers avaient pensé à embarquer leurs propres canots de sauvetage. Des agents secrets au solde de la mouette?

mardi 27 octobre 2009

Pentti


Comme nous avions quelques heures à tuer avant le départ du navire, et l'humeur pas très assassine, nous avons décidé de continuer la route une cinquantaine de kilomètres plus loin vers l'est pour jeter un œil sur la maison où nous avons passé des vacances d'été à l'époque où ma mère y allait encore.

La maison était bien à sa place, un peu, beaucoup transformée par ses nouveaux propriétaires, mais le voisin était toujours là, à la fois étonné et ravi de ses visiteurs qu'il n'avait pas pensé revoir un jour.

Pentti, l'ancien chauffeur d'autocar, à la retraite depuis pas mal de temps déjà, qui nous avait si souvent invités dans son sauna était cette fois-ci heureux de nous offrir un café avec quelques gateaux.

Nous étions tous émus.

lundi 26 octobre 2009

Dans la capitale

Encore heureux que la capitale se trouve en bord de mer. Sinon nous aurions été complètement dépaysés dans la ville qui m'a vue naître et à laquelle j'avais déjà fait mes adieux, croyant ne plus jamais y remettre les pieds. (On se trompe parfois!)



Après une visite au cimetière et ses écureuils roux, nous avons croisé un peu dans mes anciens quartiers, avant de continuer la route vers la partie du port qui se trouve un peu en dehors de la ville et où nous devions entamer notre croisière sur la Mer Baltique.


Nous ne connaissions pas le nom du navire qui allait nous embarquer; alors en regardant les différents bateaux que nous voyions le long de notre chemin, nous nous sommes demandés si la croisière aurait lieu sur un voilier.


samedi 24 octobre 2009

Sept


Ina vient de me glisser le prix du blogueur créatif par sa fenêtre. Merci Ina!


Les règles - car il y en a (sept) - pour accepter ce prix sont les suivantes :

1. Remercier le donneur (cela va de soi),
2. Copier l'image et la montrer sur son blog ,
3. Mettre le donneur en lien,
4. Raconter sept choses inconnues sur soi-même,
5. Donner le prix à sept blogueurs,
6. Ajouter leur lien à son post,
7. Et informer les sept (mal)heureux!




  1. J'ai des cheveux de bébé. Beaucoup trop fins.

  2. J'ai du mal à jeter mes vieilleries.

  3. J'ai des cuisses de poulet. (Selon mon neveu Juha que je ne vois jamais.)

  4. Il y a des jours, j'aimerais bien être retraitée (pour pouvoir dormir le matin, surtout).

  5. Je suis couche-tôt.

  6. Jusqu'aujourd'hui j'ai toujours appris à apprécier le lieu où je vis.

  7. J'ai un doute, apprendrai-je un jour à vivre dans une maison où ne vivent que d'autres vieux?

Les sept (mal)heureux sont : Daniel, Deslilas, Marguerite-Marie, Miss Yves, Nefertiti, Robert et Thérèse.





Et je profite de l'occasion pour donner le HPY-blog-award à Ina, en rappelant que c'est un prix sans règle aucune. Enfin si, que le donner fasse plaisir au donneur.

vendredi 23 octobre 2009

Au revoir

Dix jours après notre arrivée dans l'archipel il a fallu penser au départ. Le bac nous attendait de l'autre coté. Il est même arrivé beaucoup trop vite pour nous embarquer. Les pas de DD se faisaient de plus en plus lourds et de plus en plus lents, comme pour faire durer le temps encore un moment.



Le pont qui avait remplacé le bac de Kirjalansalmi l'année de mes onze ans était malheureusement encore là. Il n'y avait plus rien qui nous empêchait de partir vers la capitale (Helsingfors - Helsinki) où nous avions prévu de prendre un gros bateau vers d'autres rivages.

(Nous ne voulions pas traverser la Suède au retour, car nous étions à peu près certains que la mouette nous y attendait avec ses bombes. Et puis, il parait que la croisière s'amuse.)

***

Stortack åt Linnéa och Esko som gjorde semestern möjlig!

jeudi 22 octobre 2009

Quatre grues

Quatre grues s'étaient réunies dans un champ afin de discuter de leur prochain voyage vers des pays chauds.

Comme beaucoup d'autres nordiques, elles avaient entendu parler de sable chaud et de mers toujours bleues, et elles avaient envie d'aller jeter un œil pour vérifier si c'était vrai.

Et moi, comme un Peeping Tom*), je me suis cachée derrière les hautes herbes pour voir ce qu'elles faisaient, et pour entendre ce qu'elles se disaient, mais plus je m'approchais, plus elles s'inquiétaient, alors j'ai préféré battre en retraite pour laisser libre cours à leur imagination.


*) un voyeur

mercredi 21 octobre 2009

Les deux églises et le knäckebröd

Au château fort d'Åbo il y a deux églises. La plus ancienne, l'église des Sture, date de la fin du 15° siècle, d'une époque où le catholicisme régnait encore dans le pays. (Gustav Vasa*) a libéré le pays du catholicisme en 1567.)

Sur la photo, derrière DD, on peut voir une sculpture du début du 16° siècle, représentant St Georges et son fameux dragon.

La plus récente des deux églises, luthérienne celle-là, est de 1706, et toujours en activité. On peut y admirer deux ex-voto en forme de navires, dont celui sur la photo, une frégate de 1655. (Suspendu au plafond, entre les deux lustres.)

***

*) A ma connaissance, malgré son nom ce n'est pas Gustav qui a inventé le knäckebröd qui est un pain sec, assez dur, populaire dans les pays nordiques depuis très, très, très longtemps, et que l'on peut aussi trouver dans les rayons de nos supermarchés pour les uns, et dans certaines épiceries fines, pour les autres.


Wasa, le suédois, et Vaasan Oy, le finlandais, sont pourtant les deux plus gros fabricants de knäckebröd dans ce bas monde.

C'est drôle, tout ce qu'on peut apprendre en visitant le château fort d'Åbo...

***


Je pense, il faut peut-être que je dise que knäckebröd se dit näkkileipä en finnois!

mardi 20 octobre 2009

Le château fort d'Åbo

La construction du château fort d'Åbo (Turku en finnois) a commencé vers 1280 à l'embouchure du fleuve Aura*), non loin du port. Depuis le 16° siècle rien n'a été ajouté; on n'a fait que de nombreuses réparations rendues nécessaires entre autre par des incendies et des attaques guerrières à répétition.


En 1614 pratiquement toutes les constructions en bois ont brûlé pendant la visite du roi Gustave II Adolphe de Suède. (Je n'ai pourtant pas trouvé confirmation comme quoi des allumettes suédoises auraient été à l'origine de l'incendie.)

Pendant la guerre de 1941 une bombe incendiaire a fait mouche sur le château fort. (Le port voisin était le cible réel, mais les tirs et les lâchers de bombes faisaient déjà à cette époque-là des victimes collatérales...)


Le château fort est aujourd'hui le plus populaire des musées finlandais, avec 200 000 visites annuelles. Si nous avions omis d'y aller, cela n'aurait fait que 199 998 visiteurs en 2009.


Cela, nous ne le savions pas le jour où nous nous sommes rendus à Åbo. J'avais quelques vagues souvenirs d'une visite antérieure, mais le château fort a été entièrement restauré depuis, et la promenade était agréable, à l'intérieur comme à l'extérieur.


*) Le fleuve Aura tire son nom de la bière finlandaise Aura, bien connue des amateurs, A moins qu'on ne tire la bière directement du fleuve, bien entendu. (Les amis de la bière vont essayer d'avoir ma peau! Et la chasse est ouverte! Au secours!)

lundi 19 octobre 2009

Transports

Certaines îles de l'archipel ne sont desservies ni par pont, ni par bac public. Pour se rendre sur ces îles on peut avoir recours à un bac privé - lorsqu'il en existe - ou à un autre moyen de transport.

De toute façon, s'il faut y aller, il faut y aller. Un petit remorqueur peut alors être d'une grande utilité si on a quelque chose de lourd ou volumineux à déplacer.


vendredi 16 octobre 2009

Bleuets et marguerites


J'avais assisté au mariage de mon cousin Pekka, qui a eu lieu à Naantali (Nådendal en suédois) un été lorsque j'y étais encore. J'avais même participé à l'élaboration du bouquet de mariage - des bleuets et des marguerites - de Ritva, sa fiancée. C'est drôle, je m'en souviens encore.

Pekka avait l'habitude de venir voir mes parents, très régulièrement, avant et aussi après son mariage. C'est sans doute pour cela que j'ai toujours gardé le contact avec lui d'abord, sa veuve ensuite, même si ce n'est que par une carte de voeux de fin d'année.

Une visite ne pouvait pas faire de mal. Un coup de téléphone pour vérifier qu'il y avait du monde à la maison et nous voilà en route pour Paimio, petite ville (qui a beaucoup grandi depuis ma dernière visite) et la maison où Ritva nous attendait avec son fils Olli qui était de repos de l'hôpital où il travaille.

J'ai commencé à me rendre compte que je faisais comme mon père qui rendait visite à sa famille tous les étés. (Et pourtant on m'a toujours dit que je ressemble plus à ma mère!)

Il faut que je pense à envoyer ces photos à Olli - je le lui ai promis! Alors, au boulot hpy!

jeudi 15 octobre 2009

Histoires de famille

Il y a bien longtemps, quand j'ai commencé à travailler, et que des personnes que je rencontrais apprenaient mon nom de famille (pas très commun), il y en avait toujours pour me demander si je ne connaissais pas un certain Pertti qui portait le même nom que moi, et qui était handballeur de renom.

Le fameux Pertti, ai-je alors appris, était mon cousin, mais je ne l'avais jamais rencontré. Ou alors, un jour quand nous étions tellement petits que je n'y ai pas prêté attention.

Aujourd'hui il tient un magasin d'éléctricité à Pargas. Quand je l'ai su, je me suis dit qu'il valait mieux tard que jamais, et j'y suis allée pour enfin faire sa connaissance.

Il était plutôt étonné. Mais je suppose qu'on ne lui avait pas parlé autant de moi que j'avais entendu parler de lui. C'est vrai, je n'ai jamais été une grande sportive.


(Le garçon qui ressemble à un handballeur est son fils.)


***


Un nom de famille un peu inhabituel peut faire parler les gens. Ma belle-sœur Margaretha qui porte toujours le nom de mon frère s'est entendu dire par une dame à qui elle tendait sa carte bancaire : "Moi aussi, je me suis appelée comme ça, mais pourtant je ne pense pas que nous sommes de la même famille." Un jour à Pargas, en faisant du shopping avec Linnéa, moi aussi, j'ai rencontré la dame en question, tout à fait par hasard, et ce n'était autre que la sœur de Pertti, donc encore une cousine à moi. Le monde est petit. Et bonjour à toi, Pirkko, si tu lis ceci, ce qui m'étonnerait beaucoup, mais on a bien le droit d'espérer.

mercredi 14 octobre 2009

Ravitaillement

Le fils de Linnéa, Kenneth, et sa femme Sirpa - des vrais marins, car travaillant pour une grande compagnie de ferries - sont venus nous rendre visite dans leur bateau.

Nous étions encore en mer avec Kalevi quand nous avons appris leur arrivée imminente, avec - et cela nous a fait rentrer en vitesse grande V - un peu de saumon fumé.

Et quand je dis saumon fumé, je ne parle pas de celui qu'on a l'habitude d'acheter tout rose et qui est fumé frais, mais du saumon fumé chaud qui prend une belle couleur dorée.

C'est tout simplement délicieux. Il a été avalé tellement vite que je n'ai même pas eu le temps d'en prendre un bout en photo.

Mais j'ai quelque part les plans d'un fumoir à poissons. Il faudrait seulement que je trouve quelqu'un pour me le fabriquer.


mardi 13 octobre 2009

Le petit bateau

En arrivant sur l'île, nous avons eu du flair à ne pas essayer de voler le drôle de petit bateau qui nous faisait un clin d'œil du coté de la route.

Ne connaissant pas les emplacements des rochers sous-marins, nous aurions probablement fini par nous échouer dessus.

Et qui aurait été mécontent d'avoir été obligé de venir à notre secours - et de récupérer son bateau - si ce n'était son propriétaire, mon cousin Kalevi.

Et dans ce cas, je parie qu'il n'aurait pas eu la gentillesse de nous inviter à faire un tour. Cela aurait plutôt été un retour rapide à la case départ. Sans les compliments.

Comme quoi, cela sert à quelque chose de trier ces bêtises comme on est sensé trier ses déchets.

lundi 12 octobre 2009

Route de la scierie

Autrefois il y avait aussi une scierie sur l'île comme en témoigne la route qui porte aujourd'hui le nom de Route de la Scierie. La scierie aussi dépendait du Manoir d'Attu.

Bien entendu, les moyens de l'époque n'avaient rien à voir avec les moyens dont on dispose aujourd'hui. Il est actuellement tellement plus facile pour un seul homme d'abattre un arbre, de l'ébrancher en même temps, et de le placer sur une carriole d'un mouvement de bras articulé. Autrefois il en fallait des hommes pour faire ce travail.

A cet époque là, le bois partait de l'île uniquement par la mer. Comme ses habitants. Maintenant les infrastructures, à savoir les routes, les pont et les bacs, sont là pour faciliter le transport des uns comme des autres.



vendredi 9 octobre 2009

Route de la mine d'argent

A l'époque où il n'y avait ni pont, ni bac pour relier l'île d'Attu aux autres îles, il y avait malgré tout de l'activité.

Tout était regroupé autour du Manoir d'Attu, où on gérait l'économie de main de maître.

Une route qui porte aujourd'hui le nom de Route de la mine d'argent témoigne de l'activité minière. Il n'y avait pas que de l'argent mais aussi du cuivre et du zinc à récupérer du sol.

Nous avons fait un tour à la mine, et il semblerait que quelqu'un soit intéressé par sa réouverture. Des blocs de rocher récents montraient qu'il s'y était passé quelque chose.

Nous aussi avons quitté la mine avec quelques souvenirs un peu lourds "dans la poche".

Le bâtiment agricole que l'on voit sur la photo ci-dessous a été construite en pierres en provenance de la mine. On peut y voir la couleur verte qui témoigne de la présence de cuivre.


jeudi 8 octobre 2009

Ex-voto et pillage

Nous n'avons pas frappé à la porte de l'église de Pargas, car elle était ouverte. Je ne me rappelle pas être entrée dans cette église plus tôt, et pourtant nombreux sont sans doute les oncles, tantes, cousins et cousines dont on y a célébré une fête. Baptême, confirmation, mariage, et ainsi de suite.

L'église, construite du 13 au 14° siècle est très belle avec ses peintures à la chaux de 1486, et ses ex-voto devant les fenêtres.

Sur les pierres tombales qui entourent l'église j'ai pu apercevoir des noms qui ne me sont pas inconnus. Il y avait celui de la grande-tante Lydia, celui de mon oncle Alfred, et sans doute beaucoup d'autres.


Gustav Vasa, roi de Suède, fit piller l'église au 16° siècle. On n'utilisait pourtant pas le mot piller, mais préférait parler de confiscation des objets de valeur. Les habitants de Pargas ne lui en ont pas tenu rigueur, car à Pargas on est encore majoritairement suédophone. L'écart se resserre pourtant. Gare à toi, Gustav Vasa. La vengeance est un plat qui se mange froid. Un jour ta langue disparaitra.

mercredi 7 octobre 2009

L'église rouge

Qui penserait à une église en voyant cette construction en bois, peinte en rouge? Pas moi, je peux l'avouer.

L'église de Kustö (Kuusisto) a néanmoins été construite en bois en 1792, et peinte en rouge, sans doute plus d'une fois, car la peinture était en bon état.

Le clocher se dresse à coté de l'église, qui elle-même est entouré de tombes, anciens et récents. Les cimetières finlandais sont souvent très verdoyants, et les tombes toujours fleuris - au moins en été. Ni fleurs, ni couronnes artificielles.

A Kustö on peut aussi visiter les ruines d'un vieux château, mais nous avons repoussé la visite à plus tard, et nous n'y sommes pas retournés. C'est bien dommage. Il faudrait toujours tout faire tout de suite, car souvent on n'a plus le temps après.

Kustö peut se traduire par " île côtière", et c'est tout à fait le terme qui convient, car reliée au continent par un pont. On se rend à peine compte qu'on y est déjà dans l'archipel.

mardi 6 octobre 2009

A Nagu

Dans le centre de Nagu on peut admirer la vieille église en pierres, construite sans doute vers 1430-1450 à la place d'une plus ancienne en bois. Dans les églises de l'archipel il est habituel de voir de nombreux ex voto en forme de navires, mais nous n'avons malheureusement pas pu entrer dans l'église cette fois-ci.

A Nagu on peut aussi se rendre sur le port de plaisance, regarder les bateaux partir ou arriver, faire du shopping, acheter du poisson fumé ou du pain de l'archipel, très délicieux d'ailleurs. Ce pain a la particularité de se conserver pendant plusieurs mois, mais nous n'avons jamais encore réussi à le faire durer plus d'une journée.
On peut aussi s'assoir dans un des nombreux estaminets et savourer un tout petit verre de bière, tout en regardant les gens passer.

lundi 5 octobre 2009

Scarlett

Une visite chez mon neveu Anders qui s'était installé sur l'île voisine de Nagu pour ses quartiers d'été s'imposait. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu.

Pour aller sur Nagu il faut s'armer de patience, surtout l'été et en weekend, car tout comme une multitude d'autres personnes qui souhaitent se rendre plus loin dans l'archipel extérieur, il faut faire la queue pour prendre le bac.

On peut même passer par là pour aller jusque sur les îles Åland, mais là un seul bac ne suffit pas.

Depuis des années on parle de faire construire un pont, voire un tunnel, pour faciliter la circulation, mais rien n'est encore fait, peut-être aussi parce qu'il y a ceux qui préfèrent le charme du bac - même quand il faut faire la queue.

Anders n'était pas seul et j'ai ainsi eu le plaisir de revoir ma belle-sœur et de rencontrer son nouveau compagnon, ainsi que la copine d'Anders et leur fille Scarlett, âgée de huit mois seulement, mais déjà adepte de la piscine individuelle.

dimanche 4 octobre 2009

Ciboulette

J'étais de mauvaise humeur hier matin.

Enervée, irritée, irascible. Tout y passait, la cuisine qui est trop petite, une fuite d'eau au robinet, le mauvais temps, et surtout le pauvre DD qui n'y était pour rien! Mais c'était bien le seul être que j'avais à portée de main et de voix, à part Moumoune et Nefertiti qui ne faisaient que dormir, demander à manger ou à boire, la porte, la fenêtre, et toujours au moment qui ne me convenait pas!

Sans doute pour se tirer pendant quelques minutes de mes griffes, DD est allé chercher le courrier, et une fois de retour il m'a dit : Tu vois, il y en a qui sont bien gentils avec toi!

Il y avait un petit colis, très lourd, pour moi. Ah, c'était celui que Claude me promettais depuis quelque temps déjà.

Il y avait du scotch et des agrafes partout, et ma patience avait des limites, mais je n'ai pas accédé à la proposition de DD qui aurait bien voulu m'aider.

Il fallait bien que je me dépatouille toute seule avec les agrafes qui me pinçaient les doigts et le scotch qui se collait partout!

Enfin j'ai pu jeter un œil sur le mystérieux contenu du contenant. Un pied de ciboulette!

Super! Le mien est mort depuis belle lurette, et maintenant il ne me reste qu'à planter celui-ci près de la porte, à coté du thym, pour pouvoir en couper un peu dans la soupe à la tomate que j'étais en train de préparer. Mais non, ce serait pour un autre plat, un peu plus tard.

Ma mauvaise humeur s'était évanouie.

Merci Claude - tu as sauvé la journée de Moumoune, Nefertiti et DD, et en plus tu m'as fait drôlement plaisir.

Un pied de ciboulette, c'est un cadeau qui revient tout le temps. On en use, on en abuse peut-être même, mais il ne disparait pas avec le temps. Par contre, il faut en prendre soin, comme on doit prendre soin de l'amitié. Il faudrait que j'en prenne de la graine.

samedi 3 octobre 2009

2/12

Eipä täällä ole juuri paljon muutoksia tapahtunut sitten syyskuun.

Suomesta tuodussa koivussa ei ole juuri enää lehtiä. Ne ehtivät olla kauniin kultaiset pitkään mutta ovat jo varisseet melkein kaikki maahan. Ranskalainen koivu sen takana on vielä aivan vihreä.

Syysasterit kukkivat vaikka kukkapenkkiin en ole koskenutkaan. Tiesinhan minä etten minun olisi pitänyt laittaaa sitä kuvaan. Laiskuuteni käy nyt ilmi ihan todistein.

Valkoinen ruusupensas kukkii vielä. Oletettavasti ensimmäisiin pakkasöihin asti - jos niitä tulee tarpeeksi varhain, siis.

Toinen ämpäreistä on muuttunut kastelukannuksi. Täällä onkin ollut kuivaa.

Eipä sitten muuta.

vendredi 2 octobre 2009

Aux myrtilles

L'allemansrätt (jokamiehenoikeus) est appliqué dans l'archipel comme ailleurs dans les pays nordiques. On a donc le droit de cueillir des champignons et des baies sauvages sur terrain d'autrui, ce que l'on fait, car le meilleur endroit pour trouver des girolles et des myrtilles est en générale dans la forêt du voisin. Lui, il viendra bien chez vous aussi, car les clôtures sont pratiquement inexistantes.

Quand on se promène ainsi on peut donc rencontrer d'autres personnes, des élans et même des trolls, tel celui qui s'est fait figer par l'apn de DD .

Il avait les doigts et la bouche bleuis par les myrtilles, et pourtant c'était un troll moderne, car il tenait à sa main gauche un appareil pour cueillir les baies.

Je pense qu'il a apprécié la tarte aux myrtilles autant que nous.