vendredi 29 juin 2012

Aux sceptiques

J'ai comme l'impression que vous avez du mal à croire que Nefertiti puisse s'intéresser à la préparation des plats sans pour autant s'attendre à un morceau pour son goûter.

Quand Emilie a préparé des délicieux filets de poulet au chèvre et au basilic (accompagnés de pommes de terre sautées), Nefertiti a surveillé le découpage des filets, le tranchage du chèvre et le ciselage du basilic, mais elle ne s'est pas intéressé au tas de petits morceaux de poulet qu'Emilie a eu la gentillesse de mettre de coté pour elle.

Vous voyez bien son regard, non?

Je parie que je ne vous ai pas encore convaincus, bande d'incrédules.










Quand Nefertiti ne surveillait pas ce qui se passait sur la table, son regard suivait les déplacements de la cheffe.

Et quand Emilie a la fin a oublié de lui donner le pas si petit tas de morceaux de poulet, Nefertiti n'a rien réclamé mais est partie s'occuper d'autre chose!


Pourtant elle aime bien le poulet.

jeudi 28 juin 2012

Raciste ou pas?


Je ne pense pas souvent au racisme, probablement parce que je n'y suis pas souvent confronté. Pourtant, des polémiques sur ce qu'a dit untel récemment, m'ont fait penser à ce fléau et aussi à la façon dont on en tire avantage.


Il ne faut pas oublier que je suis née dans une Finlande, où on ne voyait pas beaucoup de gens d'une autre couleur que la sienne. Les choses ont un peu changé depuis.

Quand j'étais à l'école, je devais avoir dans le 8 ou 9 ans, un jour on nous a montré un film de femmes noires en train de danser les seins nus. Un garçon que cela a beaucoup amusé s'est fait disputer par l'instituteur, qui lui demandait s'il n'avait jamais vu les seins de sa maman au sauna. Les seins des négresses (c'est ainsi qu'on disait à l'époque, et je ne l'ai jamais trouvé péjoratif) n'avaient rien de différent.

Quand mon neveu, qui est né dans une petite ville dans le sud du pays il y a près de 40 ans, a accompagné ses parents  à Helsinki, et qu'il y a vu un noir pour la première fois de sa petite vie, il a eu une surprise de taille puisque plus grande que lui. Il était encore tout petit et il ne comprenait pas ce qu'il voyait. Il en était d'ailleurs de même avec les clochards qui traînaient sur la place du marché. Il ne les aimait pas.  

Bien sûr, en Finlande il y avait les tsiganes, les "tattare" comme on les appelait en suédois, "mustalaiset" en finnois, probablement des descendants des premiers roms arrivés dans les pays nordiques quelques siècles plus tôt. Les femmes étaient facilement reconnaissables à leurs vêtements, des multi-robes ornées de broderies pesant parfois une dizaine de kilos. Je crois d'ailleurs qu'elles les portent encore aujourd'hui.

L'été, une de ces dames avait l'habitude de venir proposer sa production de broderies à ma mère qui en achetait gentiment une sans en avoir besoin. D'après coup, je me demande si elle en aurait fait de même si la vendeuse avait été une finlandaise toute blonde, habillée "normalement". Peut-être pratiquait-elle tout simplement du racisme positif bien avant l'ère de la discrimination positive!

Plus tard, quand les premiers réfugiés somaliens sont arrivés en Finlande, elle a ouvert la porte à un de ceux-ci et lui a acheté une horrible peinture qu'elle a ensuite rangé dans un tiroir. Je pense qu'elle a de nouveau fait du "racisme positif". A ma question "pourquoi", la réponse était "il essayait de gagner sa vie". 

La Finlande n'a jamais été un pays colonisateur, contrairement à la France où on a très tôt connu des gens d'un autre aspect. C'est d'ailleurs en France qu'on m'a traitée de raciste la première fois.

Cela est arrivée lorsque je n'ai pas voulu céder aux avances d'un jeune homme d'une couleur autre que la mienne qui m'avait abordée dans la rue. "Vous êtes raciste" ou "Tu es raciste" était la phrase que j'ai appris à attendre au bout de peu de temps, car c'est ce que me disaient systématiquement les dragueurs malheureux, sans essayer de chercher la raison de mon refus dans leur comportement général au lieu de la chercher dans la couleur de leur peau.

Maintenant on ne me drague plus. Ou alors si peu.

J'ai donc parfois du mal à comprendre. Si quelqu'un dit qu'il a des amis d'une couleur autre que la sienne, les politiquement corrects prétendent que c'est un comportement fréquent de quelqu'un qui est ou qui a été raciste. 

Alors moi qui ne dis pas que j'ai des amis vert, bleu ou violet, en suivant cette logique je ne suis pas raciste! Pourtant la logique - au moins la mienne - voudrait que la personne qui ait des amis gris ou orange soit moins raciste que celle qui n'en a pas. Mais peut-être tout n'est il qu'une question d'occasion, d'opportunité et de hasard.

Et comme de toute façon on a démontré avec preuve d'ADN à l'appui, que les hommes de toutes les couleurs ont les mêmes origines, et qu'il n'y ait pas de race(s), comment peut-on être raciste puisque cela n'existe pas.

Je pense que ce que nous prenons parfois pour du racisme, est le fait que nous ne comprenons pas toujours la façon de vivre de ceux qui n'ont pas les mêmes racines que nous, et qui par conséquent ont une autre culture, une autre façon de vivre. Certains parmi nous ont plus de facilité à accepter les différences, d'autres ne comprennent pas comment on peut manger des insectes (ou des escargots).


Rien d'anormal à préférer fréquenter des gens avec lesquels on a des choses en commun, ce qui n'empêche pas qu'on ne doit pas prendre tous les autres pour des imbéciles.

Je pense à un couple de retraités. Depuis qu'ils en ont le temps ils ont déjà visité des pays comme la Thaïlande ou le Maroc, ils sont allés à Bali, en Norvège et je ne sais plus où. Mais à les écouter tout est mauvais partout. Ici c'est l'eau du robinet qui n'est pas potable (et pourtant les indigènes en boivent), là les gens sont habillés bizarrement et ne parlent même pas correctement le français. Voire pas du tout. A la fin j'ai bouché les oreilles pour ne plus entendre leurs âneries - et surtout pour éviter que je leur demande pourquoi ils quittaient leur village puisque partout ailleurs tout était si mauvais.

J'espère que les jeunes générations de toutes les couleurs seront moins cons, et surtout, qu'un jour, nous pourrons tous vivre les uns avec les autres sans nous foutre sur la gueule avec des prétextes qui, à bien réfléchir,  frisent le ridicule.

mercredi 27 juin 2012

Masterchef

Peu importe la personne qui fait la cuisine, Masterchef Nefertiti est toujours là pour surveiller.

lundi 25 juin 2012

Au play ground des Petites Dalles

Le samedi la route nous a menés tous les cinq aux Petites Dalles. Après une promenade et  puis une course avec son pappa sur les galets, Maxime a voulu aller au play ground - lekplats - parc de jeux.

Pourquoi le nom de cette endroit en trois langues? 

Parce que cette petite fille de quatre ans et demi parle et lit en trois langues sans jamais être allée à l'école! Et elle écrit aussi. Mais moins bien qu'elle ne lit.

Ses parents peuvent être fiers d'elle. Moi, je le suis. Foufou chouchou aussi.

samedi 23 juin 2012

Sur la falaise d'Etretat

Comme il ne faisait pas vraiment très beau et que nous étions un vendredi et pas en weekend, j'ai réussi à garer la voiture tout près de la plage (en payant pour le parking, bien sûr).

Ensuite nous avons entamé l'ascension de la falaise. Dur dur. Je n'ai pas compté le nombre de marches, surtout que j'ai passé une partie du temps le portable collé à l'oreille, parlant tantôt avec DD, tantôt avec une cliente qui ne voulait parler qu'à moi.

J'ai donc fini essoufflée et avec mal aux pattes. Mais il faut avouer que la vue sur la ville est un  peu différente de ce coté-ci. D'habitude je monte sur la falaise de l'autre coté, la où il y a une petite chapelle et aussi une plaque à la gloire de Nungesser et Coli.*)

Et pourquoi je fais ça? Parce qu'on peut y aller en voiture, pardi!

***

*) J'ai lu il y a quelques jours que Bernard Decré, un passionné d'aéronautique, a recommencé à explorer les fonds marins du coté de St Pierre et Miquelon dans l'espoir d'y trouver le moteur de l'Oiseau Blanc, afin de prouver que Nungesser et Coli avaient traversé l'Atlantique un peu avant Lindbergh, quoique dans l'autre sens.


Les mouettes et les goélands n'ont pas besoin de moteur pour voler.

jeudi 21 juin 2012

Sur la plage d'Yport

Pendant ma semaine avec les anciens néo-zélandais je n'ai pas vraiment eu le temps d'aller me promener avec eux pour leur montrer les environs, mais vendredi dernier j'ai enfin pu me libérer de mon travail et nous avons mis le cap sur Etretat, pendant que DD tenait le bureau, ce qu'il n'aime pas du tout. Maxime l'a d'ailleurs appelé "champion du bureau".

En cours de route - que je n'ai pas choisi directe - nous nous sommes arrêtés à Yport, où nous sommes descendus sur le fond de mer, sans nous mouiller d'ailleurs, car par marée basse.

Nous y avons retourné quelques rochers dans l'espoir de voir un crabe ou deux. Peine perdue, nous n'y avons trouvé qu'un os de seiche et quelques algues, avant de reprendre la route vers Etretat.

dimanche 17 juin 2012

Fête des pères

Le texte: Bonne Fête au père des chats Moumoune, Foufou, Nefertiti.


Signé: Maxime

jeudi 14 juin 2012

Privés de pain?

Quand les "néo-zélandais" arrivent en France après une longue absence, que font-ils?

Ils courent à la boulangerie acheter du bon pain français.

Et une fois sortis de la boulangerie, les baguettes sous le bras ils courent, ils courent...


...car ils sont pressés de goûter du bon pain français dont ils ont été privés pendant de longues années.

mardi 12 juin 2012

Promesses

C'était un soir fin mai. C'était même le dernier samedi soir du mois, le premier d'un weekend de trois jours. 

Avait-il fait beau toute la journée ou pas, je ne m'en souviens plus, mais en tout cas le soleil presque couchant a fini par rendre les iris encore plus beaux.

Nous étions dehors, en train de finir notre repas. Je suis allée chercher mon APN (je l'ai même trouvé) et j'ai fait quelques clichés en souvenir du soleil et ses rayons chauds.

J'ai bien fait, car on ne le voit pas souvent ces jours-ci. Ce matin il ne pleut pas, il crachine.  Le sol est humide. Le ciel est bas. Les fleurs ne jouent pas avec l'ombre et la lumière. Elles se contentent d'être là.

Et heureusement elles sont là. Seules à nous donner une image furtive du printemps dans un gris omniprésent, humide et déprimant.

Elles ont de la force. Et elles nous en donnent pour nous faire croire malgré tout, que l'été sera là.


***


(Elles devraient se lancer dans la politique....)

lundi 11 juin 2012

Hpy embête Foufou

Il y a quelque temps je me suis amusée à mettre un ruban avec une petite clochette au cou de Foufou. Il ne l'a pas beaucoup apprécié au départ, mais s'est assez vite calmé, avant de prendre  la pose pour la photo.

Mais rassurez vous, Foufou peut de nouveau chasser ce qu'il veut, car j'ai assez vite retiré le ruban rouge et la clochette dorée de son cou, et Foufou a pu jouer à déchirer le tout. D'ailleurs, la clochette est déjà séparée du ruban. Et le ruban de la clochette itou.

vendredi 8 juin 2012

The Bathroom (4)

Mr Lot-Devot and his daughter have done a good job, some days assisted by one of their helping hands. 

We still haven't received the pebbles for the walk-in shower floor, and the shower screen can't be installed until the floor is made, but nothing keeps me from taking my shower, not even if it means that I have to clean up water splashing all over the floor. 

I hope it won't last too long until we get them, as I'm expecting visitors from New Zealand   next Wednesday. It would be better to have all ready then, as they'll be staying  a week.

The wood to put under the two white above-counter sinks was something I asked Jéremy at Suitin-bois.com in Honfleur to sell me, and I'm quite hpy with the result. It's simple, yet beautiful (at least in my eyes).  I applied the oil treatment on the laminated teak myself  and  Mr Lot-Devot did the necessary cutting for the holes.

The  floor tiles  are the same that I had chosen for almost everywhere else in the house. The white wall tiles come from the place that should deliver the pebbles one of these days! As soon as possible, please!

jeudi 7 juin 2012

Rencontre en cuisine

Comme vous le savez peut-être, Nefertiti aime m'aider dans la cuisine. Pire, quand elle estime qu'il est l'heure pour moi de me mettre aux fourneaux, elle vient me chercher en insistant jusqu'au moment ou je cède enfin.

Il y a quelque temps nous avions acheté une aile de raie et deux araignées sur les quais de St Valéry en Caux.

A notre retour Nefertiti a senti les bonnes odeurs qui sortaient des sacs, et je n'ai pas pu faire autre chose que m'atteler à la cuisine illico presto.

C'était bien entendu l'aile de raie qui l'intéressait le plus, mais elle n'a  pas refusé de faire connaissance avec une des araignées que je lui ai présentée.

Pour l'aile de raie elle a du attendre un peu, mais elle y a quand même goûté. Foufou aussi, bien qu'il ne s'intéresse pas à la préparation des plats, lui, mais seulement au résultat. (Moumoune préfère ses croquettes.)

mercredi 6 juin 2012

Cache-cache avec un chevreuil

Récemment nous n'avons pas souvent eu l'occasion de faire notre petit tour dans les environs, mais dimanche en fin d'après-midi nous sommes quand même partis.

Et nous avons eu de la chance. D'abord nous avons vu un faisan et ensuite un chevreuil.

J'ai eu un peu de mal à photographier le chevreuil derrière des herbes hautes - et sans trop le déranger - mais je suis assez satisfaite du résultat. (Les photos du faisan sont moins réussies, car il courait en me tournant le dos.)

Nous y retournerons dès que nous en aurons l'occasion, sans doute pas tout de suite.


***
Voici un  cadrage plus serré, souhaité par Cergie. Ce n'est plus la même photo, car celle-ci ne montre plus le jeu de cache-cache entre le chevreuil et moi-même. Pas autant en tout cas que la première.

mardi 5 juin 2012

The Bathroom (3)

The bathroom is not ready yet, but a new window has found its place, as well as white tiles on the walls. 

"White" you say. "Isn't that like at the hospital?"

Well, wait and see. I have my ideas and, as Mr. Pascal Lot-Devot who does the work for me sais: "It's what the customer wants."

And the customer is hpy.

***

The bathroom is readier than on the pictures, but we're still waiting for the stones that will be put on the floor in the shower part. We should have them in a fortnight. More pictures then. Maybe.  

lundi 4 juin 2012

Des pallox à patates

Tout au long de l'année, plus peut-être pendant des périodes d'activité intense,  on entend parler d'accidents survenus dans le milieu agricole.

Tantôt il s'agit d'un tracteur renversé, écrasant son conducteur, tantôt c'est un père qui a reculé sur son enfant, et très souvent la cause en est de la négligence de la part de ceux qui pensent que rien ne peut leur arriver dans leur quotidien. Et pourtant...


(J'ai connu des agriculteurs victimes de trop de confiance, certains sont encore en vie, d'autres non.)

J'y pense quand je passe à coté du grand empilement de pallox à patates de ma photo, ce qui arrive assez souvent. Les deux derniers pallox reposent sur presque rien, et cela depuis plusieurs mois déjà. Bien qu'ils ne soient pas (encore) tombés, je ne trouve pas leur situation rassurante.

Dans le transport de marchandises, les chauffeurs sont obligés de suivre des protocoles de sécurité lors de chaque manutention, bien que celle-ci soit effectuée par une autre personne, et ceci dans l'intérêt de tous. Le risque d'accident est ainsi réduit, surtout pour ceux qui avaient l'habitude de ne pas faire trop attention à eux-mêmes et aux autres.

Je ne sais pas si son équivalent existe dans l'agriculture. Quelqu'un parmi vous pourra peut-être me le dire.


Je voudrais bien voir comment cela se passera quand on essayera de retirer le pallox du haut - mais de suffisamment loin pour ne pas le recevoir sur la tête!