vendredi 30 mars 2012

Des petits malheurs

Il n'y a pas longtemps, j'ai joué au jeu "lister dix choses qui te rendent heureux(se)".

Et si on faisait le contraire?

Personne ne m'a soufflé ce jeu; je n'ai donc personne à remercier (ce qu'on doit en règle générale faire quand on s'est vu(e) hériter de la lourde tâche de lister dix bonheurs, sept souvenirs, ou toute autre chose dans le même style).

Je décide donc de lancer le jeu que j'appellerai "lister trois petits malheurs". Je n'en mets pas plus, car il ne faut pas trop penser aux malheurs, mêmes infiniment petits.

Voici ce que je n'aime pas:

1. Les standards automatiques qui te disent, pour obtenir tel et tel service, presser le un, pour tel autre service  le deux etc, et où tu mets un temps fou pour arriver à la personne que tu souhaites avoir (et qui en fin de compte se trouve occupée, ou absente).

2. Quand le tri postal se trompe et que je me trouve avec le courrier de quelqu'un d'autre dans ma boîte à lettres. Ces jours là je comprends pourquoi certains courriers très importants ne me sont jamais parvenus. (Tout le monde ne doit pas remettre le courrier mal acheminé à la poste, mais plutôt à la poubelle.)

3. Quand DD rentre après quelques jours d'absence et qu'il se met aussitôt devant MON ordinateur pour jouer aux mêmes jeux imbéciles avec lesquels je m'amuse de temps en temps.

J'aimerais bien transmettre ce nouveau jeu à Simpukka (qui m'avait fait suivre le jeux des dix bonheurs), ainsi qu'à Cergie (que je n'embête plus avec les défis depuis pas mal de temps) et Claude qui, j'en ai l'impression, est toujours heureuse de jouer. Vous ne me laisserez pas tomber, hein? (Cela me ferait un quatrième petit malheur de plus.)

jeudi 29 mars 2012

Ca sent le fromage

Un corbeau s'était huché sur une branche du bouleau, dans son bec aucun fromage. Il scrutait le ciel pour apercevoir un renard sur lequel il avait une revanche à prendre. (Un peu con, ce corbeau, ce n'était pas le ciel qu'il fallait observer, car les renards ne volent pas.)

Le renard n'était pourtant pas loin. Il se promenait à quelques pas de là, le ventre à moitié plein après avoir avalé quelques petites souris attrapées après une longue chasse acharnée.

A moitié plein, ou plutôt à moitié vide, se dit-il, car il était toujours affamé et aurait bien avalé un camembert entier si le corbeau en avait eu un.

Mais le corbeau n'avait pas de fromage, comment aurait-il pu en avoir, puisqu'il n'était pas corbeau mais corneille, et qu'on n'a jamais entendu parler de corneille qui mange de fromage. Le renard le savait bien.

mercredi 28 mars 2012

Nuages bas

Je n'ai pas souvent traversé des nuages, sauf peut-être en avion, mais depuis quelque temps une couche grise et humide descend tellement bas qu'on n'est pas obligés d'aller en haute montagne pour rencontrer le phénomène. Nos falaises d'une centaine de mètres de hauteur suffisent.

Dimanche, malgré un soleil qui essayait de percer, malgré le premier barbecue de la saison et d'un déjeuner pris dehors, les nuages nous accompagnaient toute la journée, en plus ou moins grande densité.

Aujourd'hui, quand les brumes se seront dissipées, il va faire beau. Plus on regarde haut dans le ciel, plus il est bleu.

mardi 27 mars 2012

Trier ou pas

Je suis exemplaire ou presque, je porte toujours mes bouteilles et autres récipients en verre  à un des conteneurs mis à notre disposition un peu partout dans les environs.

Je suis exemplaire et aussi dégoûtée, car je trouve que ceux qui s'occupent des conteneurs pourraient faire quelque chose pour les rendre un peu moins dégoûtants.

Un jet d'eau à haute pression pourrait faire l'affaire.

Si la crasse continue à s'afficher je vais finir par boycotter le tri.

lundi 26 mars 2012

Méfi té, méfi enco, méfi toujou et si c'était l'bon dieu ben, méfi té co mem

Il n'y a pas que Bouygues Télécom qui me harcèle avec ses trois coups de fil quotidiens, il y a aussi les autres téléphonistes, fixe et mobile, qui ont la fâcheuse habitude de me déranger dans l'élaboration de toutes listes et autres choses devenues obligatoires (juste dans le but de me compliquer l'existence) afin de me proposer un forfait qui me coûtera "20% moins cher que ce que vous payez actuellement".

Mon œil!


Ce serait tellement simple de changer d'opérateur tous les mois et chaque fois payer 20% moins cher!

Admettons que j'ai un forfait qui me coûte 100 euros. Je change d'opérateur, et je paie par conséquent 80 euros. La prochaine fois je paie 80 euros moins 20% égal 64 euros, ce qui la fois d'après devient 51.20 euros, et ainsi de suite jusqu'au moment où je ne paie plus que 0.17 euros, après avoir changé d'opérateur un certain nombre de fois... et sans doute être revenue à mon opérateur actuel.

Il ne faut pas prendre une cauchoise - même d'importation - pour un baja. E mè qué teul dit!

vendredi 23 mars 2012

Pénibilité

Depuis quelque temps la loi oblige les employeurs à établir une fiche individuelle pour chacun de leurs salariés, et d'y lister les travaux pénibles auxquels ils sont exposés.

Quand je demande aux miens de me dire ce qu'ils considèrent comme pénible dans leur travail, ils répondent "l'attente". C'est pourtant un moment où il ne font rien d'autre qu'attendre. A priori, ils pourraient même piquer un roupillon au frais de leur employeur, puisqu'ils ont une couchette à leur disposition.

Le fait de commencer tôt le matin ne les gène pas, ni de faire des heures supplémentaires quand il faut. En fait, je ne les ai jamais entendu râler pour ou contre autre chose que l'attente!

Mais bon, l'attente ne doit pas entrer dans les critères de la pénibilité...

... et moi, ce que je trouve pénible, c'est de faire tout un tas de listes de ceci et cela qui ne feront pas avancer le Schmilblick d'un iota. Pendant ce temps, je ne suis pas "productive".

Une autre chose que je trouve pénible, c'est les trois coups de fil quotidiens de la part de Bouygues Télécom, qui veut toujours me faire changer d'opérateur de téléphonie mobile malgré le nombre de fois où je leur ai gentiment demandé d'arrêter de me harceler! 


Je suppose néanmoins que les télévendeurs font un travail plutôt pénible, eux aussi, vue la façon dont j'ai envie de les traiter.  Je parie que certains ne s'en privent pas.

jeudi 22 mars 2012

Le grizzli


Il y a quelque temps  j'ai écrit que cela me faisait toujours plaisir de voir des animaux sauvages dans la nature, et là Delphinium m'a sournoisement demandé *) ce que je ferais si je me retrouvais soudain face à un grizzli dans la nature.

La réponse est simple. Je ferais comme avec tous les autres animaux, je lui dirais "bonjour", car j'essaie d'être polie, moi! Même avec des nounours mal léchés.

Pardon Delophe, mais la tentation était trop forte.


***


*) "Bon, vous aimez les rencontres avec les animaux... mais si vous vous retrouvez face à un grizzli, il se passe quoi? ;-)"
Délophe 2/3/2012

mercredi 21 mars 2012

Au bout du couloir

Au bout du couloir que l'on prend pour aller dans la salle de bains, celle qui attend le maçon et le plombier au moins autant que moi, il y a une petite pièce qui a servi de dressing avant d'être transformée en chambre d'ami.

Cette pièce est ensuite devenu quelque chose d'un débarras, mais comme le reste de la maison, j'ai envie de la mettre en état.

J'ai commencé par jeter la moitié d'un très vieux canapé-lit, et de l'autre moitié je vais essayer de faire une banquette-canapé (si seulement je trouve le temps nécessaire pour le faire).

L'autre jour Clément m'a aidé à retirer de vieilles agrafes qui attachaient le tissus à la structure en bois - et maintenant le futur canapé-banquette traîne au milieu du salon, adopté par les chats qui aiment bien s'y reposer...

Après avoir repeint le plafond, j'ai enduit deux murs et y ai apposé une sous-couche de peinture, avant de les peindre couleur meringue. 


Comme je n'ai pas toujours quelqu'un sous la main pour déplacer les meubles, j'attends avant d'attaquer les deux autres murs. Pendant ce temps, il y a toujours quelques autres murs, notamment ceux de la cuisine, à terminer.

Que diriez-vous d'un carrelage noir derrière la gazinière? C'est mon dernier projet. Mais j'ai encore le temps d'en changer.

mardi 20 mars 2012

Les oies et moi

Hier c'était une de ces journées où j'aurais mieux fait de ne pas me lever. Une journée chargée, surtout en problèmes.

La paperasse du lundi débarrassée, le programme  bouclée, un seul coup de fil a suffi pour tout chambouler, et bien sûr, il a fallu tout recommencer. Trouver des solutions de rechange quand il est déjà trop tard, c'est beaucoup plus difficile que quand on s'y prend de bonne heure. 

En plus rien ne marchait comme sur des roulettes, car il y avait non pas du sable mais des gros cailloux dans les roulements! Ca coinçait toute la journée.

Dehors le soleil était enfin là, mais je ne pouvais pas faire comme les oies photographiées non loin d'ici dimanche, et me reposer. Ah que non!

Des deux oies et moi, je sais bien qui était le dindon de la farce.

lundi 19 mars 2012

Des bonbons?

Je croyais les vacances scolaires terminées déjà, et pourtant j'ai beaucoup vu Foufou II la semaine dernière. Tantôt il venait seul frapper à la porte pour que nous discutions un peu, tantôt il venait accompagné de son copain Clément (celui qui n'a pas encore de surnom adéquat, mais ça viendra, au moins je l'espère, car lui, il désespère).

Et puis, un jour, en regardant par la fenêtre de mon bureau j'au vu du vert, du rouge et du bleu sur le rebord du chaudron, et je me suis dit "Mais qu'est-ce qu'il a encore mis a traîner par là, le Foufou II!"

Du papier à bonbons, ça ne me plait pas!

Je me suis donc approché pour tout retirer (et avant de disputer les deux amis), et j'ai rigolé.

Ce n'était pas du papier à bonbons ou d'autres saletés, mais des crapauds! A moins que ce ne soit des grenouilles.

De toute façon, et bien qu'un de ces animaux soit éclopé, je vais les y laisser!

Ca m'apprendra à accuser à tort!

vendredi 16 mars 2012

Le brouillard de mer

Hier soir le brouillard de mer est arrivé sur la ville. Tel une fumée froide je le voyais avancer dans les terres, englobant le paysage d'un manteau gris, glacial.

J'ai donc allumé le feu dans le poêle pour envoyer de la fumée chaude dehors, je me suis mise confortablement dans le canapé, les chats pas bien loin, et j'ai profité de la chaleur ainsi retrouvée.

Le brouillard de mer, il ne faut pas le laisser entrer chez soi, il faut le combattre par tous les moyens, et là il disparaîtra.

C'est exactement ce qu'il fit.


N'empêche que ce matin il fait encore gris.

jeudi 15 mars 2012

Une vie tranquille

Mardi soir, j'étais seule à la maison (à l'exception des chats) et j'ai commencé à regarder Sleeping with the Enemy - Les nuits avec mon ennemi) à la télé, et j'ai très rapidement pensé à Monica.

Moi qui suis une dure à cuire, une insensible, je n'ai pas pu aller au bout du film, tellement la femme victime de violences de la part de son mari, incarnée par Julia Roberts m'a rappelé Monica et ses souffrances.

Il n'y avait rien d'exagéré. L'humiliation, la dégradation morale et physique. L'appréhension et la peur. Tout était vrai.

Je crois qu'on ne peut  pas comprendre l'étendue des dégâts si on ne passe pas tout près des souffrances de ces femmes soi-même. Et encore.

Il en va sans doute de même pour les enfants battus. Dans ma vie j'ai vu les deux, des femmes et des enfants martyrisés, sans jamais pouvoir comprendre leurs souffrances. Un de ces enfants devenu adulte me l'a dit. "Tu ne peux pas comprendre ce que j'ai vécu." Le pire, c'est que cela les suit tout au long de leur vie, car il reste des cicatrices plus ou moins guéries.

Monica ne me parlait jamais de ses souffrances. Je les ai apprises par sa meilleure amie, ainsi que par sa mère. Juste quelques mots par ci, par là. Plus tard. Pas au moment où.

J'aurais peut-être pu les comprendre si seulement j'avais voulu. Si je m'y étais intéressé. Encore bien des années plus tard, il y avait des moments où le regard de Monica s'enfermait sur elle-même. Elle paraissait alors infiniment triste, et je ne comprenais jamais pourquoi.

Peut-être que je ne voulais pas. Je me voilais la face pour ne pas voir, pour ne pas comprendre, pour me protéger aussi, car - et ce n'est que mon avis - ce qu'a vécu Monica a joué aussi sur la vie de ses amis plus ou moins proches, les faisant souffrir,  influençant probablement les plus proches aussi dans les choix de  leur propre vie.

Pardon Monica. J'aurais tant voulu t'aider mais je n'en avais pas la force. Alors, j'ai fait comme beaucoup d'entre nous, je n'ai rien vu.

Il n'y a qu'aujourd'hui que je commence enfin à comprendre. Mais aujourd'hui je ne peux plus t'aider, car tu n'es plus là.

mardi 13 mars 2012

Autour de la Durdent

La Durdent est un fleuve côtier de 24 km de long qui prend sa source non loin de Héricourt-en-Caux pour se jeter dans la Manche à Veulettes-sur-Mer.

Son débit est assez important et je l'ai déjà vu déborder, inondant entre autre les terrains de Grainville-la-Teinturière il y a quelques années de cela.

Depuis les dernières inondations, des travaux ont été faits pour mieux canaliser le trop plein d'eau qui peut résulter de fortes pluies.

Samedi nous étions invités à déjeuner à l'auberge qui porte son nom - non, ce n'est pas le bâtiment qu'on voit sur la photo - et nous y avons fort bien mangé.


Nage de St Jacques aux épices, filet de bœuf Rossini pour moi. (Les deux images sur la gauche.)

dimanche 11 mars 2012

Journée de la femme

Comme beaucoup d'autres choses en ce moment, j'ai aussi zappé la journée de la femme.

C'est en essayant de rattraper le retard que j'ai pris à visiter mes amis blogueurs que je m'en suis aperçu. J'ai même vu un commentaire de quelqu'un, Marguerite-Marie je crois, qui n'était pas vraiment pour l'existence de la journée de la femme, la comparant en quelque sorte à une journée pour quelque chose d'inférieur. (Pardon Marguerite-Marie, si ce n'était pas toi, ou si je t'ai mal comprise, mélangeant peut-être plusieurs commentaires).

En tout cas, aussi longtemps que je pourrais vous raconter  des histoires comme celle  qui va suivre,  il faudrait que la journée de la femme ait lieu non une fois par an, mais tous les jours.

Ce que je vais vous relater est arrivé à une jeune femme que je vais appeler Monica pour respect de son anonymat, car elle n'a jamais voulu devenir l'héroïne de la tragédie qui débuta sa vie d'adulte, et qui fut aussi le début de ce qui serait sa mort prématurée plus tard.

Monica épousa très jeune un bel homme dont elle divorça peu de temps après, car celui-ci ne cessait de la battre. Il lui fallut du courage pour le faire, comme il lui en fallut ensuite pour quitter parents et amis afin de se réfugier à des centaines de kilomètres de là, son ex-mari ne cessant de la harceler après leur divorce.

Monica trouva donc du travail dans une ville qu'elle ne connaissait pas, où elle ne connaissait personne, et  dans une équipe où il y avait un chef, un sous-chef et plusieurs femmes sous les ordres de ceux-ci.

Un jour le chef envoya Monica lui faire du café. Elle obtempéra. Comment aurait-elle pu faire autrement?

Mais le chef la suivit  et dans un couloir désert il lui mit la main là où il ne fallait pas. Monica riposta et le gifla. Bravo Monica!


L'histoire monta à la direction que délibéra et la congédia, elle. Le chef ne fut pas embêté, lui.

L'histoire de Monica est arrivée à des milliers de femmes. Vous en faites peut-être partie, ou vous connaissez peut-être une de ces Monica.


D'ailleurs, pourquoi l'ai-je appelée Monica? Parce que le chef et la direction savaient ce que font les Mo-niquent! (clin d'œil salace)


***

Je crois que même si je continuais de bloguer jusque la fin de mes jours, je n'aurais pas de mal à chaque année raconter une histoire légèrement ou très différente sur ce qui est arrivé à d'autres Monique. Ce n'est que le jour, où il n'y aurait plus d'histoire à raconter qu'on pourrait abolir la journée de la femme. N'est-ce pas, chères consœurs? Chers confrères itou. Ou osez-vous prétendre le contraire? 

Bien entendu, tous les hommes ne sont pas comme l'ex-mari ou le chef, ni comme les membres de la direction de Monica, mais tant qu'il y en a, les hommes et les femmes ont besoin de se faire rappeler ce qu'on fait tous les jours et en toute impunité à de nombreuses femmes sur notre belle planète. 


L'année prochaine je raconterai peut-être ce qui est arrivé à la meilleure amie de Monica. 

jeudi 8 mars 2012

Soleil et ombre

Il a fait beau aujourd'hui, ce qui n'était pas le cas l'autre jour (le mois passé) quand j'ai fait un tour à St Valéry en Caux, histoire de changer d'air un peu.

La fumée descendante annonçait du mauvais temps, mais j'avoue ne pas me rappeler le temps des jours suivants.

Aujourd'hui il a fait beau, c'est déjà pas mal. En plus Foufou II est venu me tenir compagnie une bonne partie de la journée, et Foufou II est, comme vous l'avez peut-être compris, un petit soleil sur mon ciel.

Ou comme chantent les suédois, Räkna de lyckliga stunderna blott.


***


La chanteuse qu'on entend en cliquant sur mon lien fut plus connue sous le nom Frida du groupe ABBA.

mardi 6 mars 2012

Danger de mort

Je viens de passer la visite médicale de travail et comme d'habitude j'ai appris qu'il est dangereux de travailler. Pour ma part, j'ajouterais qu'il est dangereux de vivre.

Comme d'habitude j'ai répondu par des monosyllabes (oui ou non) aux questions - en ajoutant à l'infirmière que je n'avais rien contre elle, car elle ne faisait que son travail.

J'ai ainsi appris que je peux mourir électrocutée si je verse de l'eau sur une prise électrique de mon bureau - si je le fais ailleurs, on s'en fout, car ce n'est pas un accident de travail.

A la question "vous fumez?", j'ai répondu "non". 

Je n'attendais que la questions "vous buvez?" pour répondre "oui, le matin je prends une tasse de thé, le midi je bois de l'eau et si j'ai soif entre deux je bois aussi de l'eau..." mais l'infirmière n'a pas jugé bon - cette fois-ci - de me demander de préciser ma consommation de boissons alcoolisées, ni d'ailleurs de me demander si je prenais des amphétamines, de l'héroïne ou de la cocaïne.

Les visites à la médecine du travail me stressent, me tuent, mais je n'ai pas réussi à les éliminer.

Moumoune par contre a réussi à éliminer une souris. C'est ça, son travail, et pour le faire elle n'a pas besoin de se faire dire comment se positionner.


vendredi 2 mars 2012

Bonheurs simples


Simpukka m'a lancé un défi.

Une fois que je lui en ai remercié, (merci Simpukka) il faut que je fasse une liste d'au moins dix choses qui me font du bien, avant de défier cinq autres blogueurs.

Voici ma liste:


  1. Moumoune, Nefertiti et même Foufou, à savoir les chats de la famille. Qu'ils dorment alors que j'ai envie de les caresser, qu'ils miaulent pour me réveiller bien avant l'heure du réveil, qu'ils veuillent sortir ou rentrer alors que je suis occupée avec autre chose, rien ne m'empêchera de les aimer. Ils m'ont déjà tant donné. 
  2. Refaire la maison, petit à petit, pas trop vite (je suis gâtée avec mon maçon) en changeant mille fois d'avis - et en gardant les pots de peinture au milieu de l'habitation pendant un très, très long temps. (Ils ont fini par faire partie du décor...)
  3. Travailler, trouver des solutions pour les clients, rendre service (mais ne leur dites pas que je le ferais même gratuitement, ils voudraient en profiter, et là, je ne serais plus d'accord, car discuter du prix fait aussi partie du plaisir).
  4. Un plateau de fruits de mer, une fondue bourguignonne, ou un autre petit plat à déguster en tête à tête avec DD après le travail de la semaine - pour décompresser, avant de nous endormir épuisés,  un verre de bulles à moitié vide pas trop loin, chacun sur son canapé, et les chats tout près.
  5. Un bisou mouillé sur le nez, donné par la petite Manon qui aime bien sa tata clown, au moins quand celle-ci veut bien jouer avec elle pendant que les grandes personnes restent à table pour parler de choses qui n'intéressent que les grandes personnes.
  6. Foufou II qui apparaît de temps en temps derrière la vitre de la porte d'entrée, histoire de venir me dire bonjour et parler pendant une minute ou deux. Discuter et rigoler gentiment avec lui. Lui prêter un bout de scotch, un peu de ficelle, bricoler une chose avec lui. Découvrir la vie avec lui.
  7. Ecrire. Utiliser les mots pour peindre le quotidien. Exprimer sans opprimer et si possible sans juger, mais pour essayer de comprendre ce qu'est la vie.
  8. Faire un tour dans les environs et savourer le fait que je peux encore regarder, que j'ai encore envie de revoir des lieux mille  fois vus, en pouvant encore y trouver de l'intérêt. La mer qui ne cesse de bouger, de changer de couleur et d'aspect. Les champs, les villes. Les rencontres avec les animaux, de plus en plus rares le long des routes, mais quel plaisir d'apercevoir un chevreuil, un lièvre ou une bande de perdrix.
  9. Regarder la nature changer. Les bourgeons et les fleurs arriver avec le printemps. Les couleurs de l'été et celles de l'automne. Le graphisme de l'hiver.
  10. Le blog, bien sûr, qui m'a permis de faire connaissance avec des gens fort sympathiques qui continuent de commenter bien qu'en ce moment je ne sois pas vraiment très assidue de mon coté...
Et à qui pourrais-je donner le bébé? Quelles sont bien les cinq personnes que je vais gâter?

Claude serait bien capable de répondre en vers - et contre tout.
La réponse de Delphinium volerait aussi haut que sa montagne.
Je verrais bien la réponse d'Elfi en images.
Marguerite-Marie pourrait  répondre en se promenant.
Et Sciarada répondrait en italien!



jeudi 1 mars 2012

Désolation


Récto...


...verso...


...mais absolument rien dans le bon sens.