vendredi 30 novembre 2012

A la fête du hareng

Le weekend dernier, comme à chaque dernier weekend de novembre, c'était la fête à Fécamp, la fête du hareng. Samedi je n'eus pas le temps d'y aller, étant invitée midi et soir. 


Dans la nuit de samedi à dimanche nous avons eu droit a de forts coups de vent (ouest-sud-ouest, je crois) - par endroits jusque 135 km/h, J'ai bien senti quelques rafales sur la route de retour, mais rien de très fort. Sans doute étions nous plus protégés que nos voisins bas-normands, picards et pas-de-calesiens. Ou était-ce les repas qui pesaient tellement lourd dans notre estomac, lestant ainsi la voiture... Non, ce n'était pas possible, notre repas du soir, un plateau de fruits de mer, n'était pas indigeste. Loin de là.


Quand je suis allée acheter mon pain le dimanche matin, j'ai poussé jusqu'au port pour regarder les vagues - qui n'étaient pas très grosses. J'en étais presque déçue.

Le temps oscillait entre gouttes de pluie et rayons de soleil; je me demandais si la fête était une réussite.


Je suppose que oui. Ce n'est pas un petit crachin, ni une forte tempête qui empêchera les gens de faire la fête.

Et nous, qu'avons-nous fait? Je ne m'en souviens pas. Sans doute avions nous besoin de faire la sieste.

jeudi 29 novembre 2012

Roux à Rocquefort

Malgré les pluies, le Vert Buisson ne coule toujours pas et l'humidité se concentre en hauteur. Sans doute pour mieux retomber un autre jour.

mercredi 28 novembre 2012

Le rouge bonnet

Que le Dieu des boulistes me pardonne!

Si je ne comprends pas grand' chose au jeu de boules (si, je sais quand-même qu'il faut mettre la boule le plus près possible du cochonnet) ce que je comprends encore moins est l'ardeur que certains mettent à gagner, et ce à n'importe quel prix, en trichant même, s'il le faut.

Boubouc ne fait pas partie de ceux-là. Quand il joue, c'est pour s'amuser. Quand il gagne il est content, quand il perd il n'est pas mécontent. Il aura passé un bon moment avec des copains, sans avoir à se fâcher plus rouge que son bonnet.

mardi 27 novembre 2012

Rouges de sang

Les motards sont souvent rouges de colère, pestant contre les infrastructures qu'ils trouvent dangereuses pour les deux-roues.

Moi, je ne vais pas jusqu'à être rouge de colère contre les motards, mais souvent je me dis qu'ils font partie des dangers de la route, car ils sont nombreux à ne pas respecter grand'chose, à l'instar du motard de la photo qui doublait une voiture qui elle roulait à la vitesse maximale autorisée par temps de pluie. Vous connaissez cette vitesse, ou vous l'avez déjà oubliée?

A une époque les automobilistes en colère voulaient qu'on abatte tous les arbres en bord de route, pour éviter que les voitures les heurtent.  Pourtant les arbres ne poussent pas sur la route, réservée  à la circulation, mais à coté, à l'endroit qui est réservé pour les plantations.

Et si, au lieu d'être rouges de colère, nous adaptions notre vitesse aux conditions de la route, climatiques ou autres?

Dans ce cas, il y aurait probablement moins de sang pour colorer les routes en rouge.

lundi 26 novembre 2012

Mes voitures rouges

Si mon premier vélo, celui sur lequel j'ai appris à pédaler, bien qu'il soit beaucoup trop grand pour moi, était bleu, ma première voiture était une Mini rouge. 

Tout comme mon premier vélo, j'ai beaucoup aimé ma première voiture, et ce, malgré la différence de couleur. 

Elle m'a pourtant créé quelques soucis, car n'aimant pas l'humidité elle est tombée en panne, une première fois sous une pluie battante sur l'autoroute de Normandie. Je rentrais de Rouen à Paris et eus à peine le temps de me rabattre de la seconde voie sur la bande d'arrêt d'urgence - dans une circulation plutôt très dense - quand j'ai senti que la pédale d'accélération ne servait plus à rien.

Elle devait d'ailleurs être allergique au trajet Rouen - Paris, car la deuxième fois qu'elle est tombée en panne c'était au même endroit, à quelques kilomètres près. Cette fois-là j'ai eu plus de chance (ou peut-être ai-je su reconnaître les signes précurseurs de la panne), car j'ai pu prendre la bretelle de sortie avant qu'elle ne s'arrête.

J'ai bien eu une autre voiture rouge depuis, une Super5 avec laquelle j'ai souvent fait le trajet Paris - Rouen et Rouen - Paris sans tomber en panne. 

Par contre, avec celle-là, je me suis fais rentrer dedans, plus d'une fois! (Heureusement pas à tort, car  dans ce cas mon assureur aurait vu rouge.)

Aujourd'hui ma voiture est noire. La prochaine? On verra bien.

vendredi 23 novembre 2012

Le polo rouge

Elfi en a fait la remarque; le rouge est rare sur ce blog.

Il est vrai que, pour trouver du rouge ici, il faut chercher. 

Et en cherchant, on peut trouver un pavot ou deux, quelques coquelicots et c'est déjà à peu près tout.

Les reste est bleu, vert, calme.  Il n'y a pas le feu.

Pourtant je n'ai rien contre le rouge. Seulement il ne fait pas partie de ma vie au même titre que le bleu. Le bleu de la mer qui est parfois aussi vert. Le bleu, pas la mer. La mer aussi, qui change de couleur au gré de son humeur. Mais elle n'est pas souvent rouge. 

Même mon premier vélo était bleu. Tout comme mon cartable pour aller à l"école.

Mais je devais parler du rouge, pas du bleu.

Je n'ai jamais eu de vélo rouge, ni de cartable d'ailleurs. Mais j'ai eu un pull rouge vif. Je ne suis pas tombée au fond de la piscine avec mon pull rouge; s'il avait été bleu marine, tout ce serait peut-être passé différemment.

L'homme au polo rouge n'a pas de vélo rouge non plus, va-t-il à la piscine ou pas, je n'en sais rien. 

Mais lui, il n'a rien de bleu. Sauf, peut-être, les yeux.

jeudi 22 novembre 2012

Pavot


mercredi 21 novembre 2012

L'bout menteux

Voilà, je commence à être à court de photos. Il ne me reste que celle-ci, prise le 1° novembre, alors que le ciel était sombre  et la mer de cette couleur un peu laiteuse qui est propre à la Côte d'Albâtre. Voyons ce que je peux en tirer:

L'Bout menteux, dont on voit un p'tit bout à gauche de la photo, est un bateau de pêque qui porte le même nom qu'un quartier de la ville, celui où les vieux pêqueux se rencontraient autrefois pour vanter la taille des pessons qu'ils avaient attrapés.

Ce quartier, et sa  Place Nicolas Selle, est d'ailleurs toujours un coin animé, en soirée plus même que le centre ville, moribond, où la seule animation est une patrouille de poliche qui fait la cache aux conducteurs qui ont trop bessonné (et sans doute aussi fumé du cannabis). Ne m'a-t-elle pas arrêtée tard un soir, moi aussi, quand j'errais dans la ville à la recherche de la pharmacie de garde. Deux fois même m'ont ils arrêtée, ce soir là, dans ma vèture. Pourtant aucun de nous, ni la police, ni moi, ne voyait double. Et on marchait drè. Enfin, moi, je roulais, car je n'étais point sâas.

Samedi et dimanche prochain on fêtera le hareng dans le quartier du Bout menteux, et sans doute un peu partout dans la ville, surtout à côté du port. 

Je ne suis pas fan du hareng grillé. Mariné, ça va, mais à petites doses. Sucré-salé, à la nordique, j'en raffole. Ch'est rien ben. Mais l'Bout menteux ne pèque pas du hareng  sucré-salé, est-il seulement un harengueux, je ne le sais pas.

mardi 20 novembre 2012

Cadeau

Un beau cadeau, mais qui est le généreux donateur (donatrice)?



Moumoune?




Nefertiti?


Foufou?


ou notre mascotte, l'araignée domestiquée?

lundi 19 novembre 2012

Non, je n'ai rien oublié...

C'était fin octobre, mais je n'ai pas encore eu le temps d'en parler, et je me rends compte qu'il est temps de le faire, si je ne veux pas tout oublier.

La conductrice de la voiture m'avait prévenue un peu plus tôt de son passage en Seine-Maritime, et nous avions décidé de nous rencontrer.

Comme j'ai du mal à quitter mon bureau (je m'y plais beaucoup) c'est la conductrice de la voiture qui est venue jusqu'à ma montagne. Vous la reconnaissez?

Ou vous pensez reconnaître la photo?

Merci de ta visite, chère conductrice, et merci de m'avoir offert un quatrième chat!

vendredi 16 novembre 2012

Faut-il légaliser le cannabis?

Il y en a qui veulent légaliser le cannabis. Aux Etats Unis deux états viennent de le faire. On les cite en exemple, quand on est pour la dépénalisation. Fumer un joint pour faire la fête n'a jamais fait de mal à personne, parait-il.


Je pense que beaucoup d'automobilistes rouennais sont contre.  Vous voulez savoir pourquoi?


Vous avez, ou vous n'avez pas entendu parler du camion citerne qui a incendié le Pont Mathilde.

Au début tout le monde était d'accord pour dire qu'ils n'y comprenaient rien, que c'était un chauffeur expérimenté au volant, qu'il n'avait pas consomme d'alcool etc... 

Puis, à écouter les ragots, il y aurait eu excès de vitesse (70 au lieu de 30 km/h dans le virage), et surtout, le chauffeur aurait été sous l'emprise du cannabis. A Rouen "tout le monde" le dit. Est-ce vrai, je n'en sais rien, mais cela ne m'étonnerait point.

J'ai vu, il y a longtemps, le comportement de quelques personnes ayant mélangé alcool et cannabis. C'était à une fête, et j'étais sans doute la seule à refuser le joint.

J'ai lu, récemment, que 5% des chauffeurs routiers abuseraient de boissons alcoolisées, et 8% fumeraient du cannabis... qu'en est-il des non professionnels?

Je vois, chaque fois que je prends le volant, des comportements à risque. Des feux rouges grillés, notamment à l'intersection de la rue Queue de Renard et la route de Valmont à Fécamp. C'est fréquent. L'autre jour j'étais arrêtée au feu rouge avec une autre voiture derrière moi, lorsque soudain, le conducteur d'un troisième véhicule à déboîté pour allègrement franchir l'intersection - au feu rouge donc! Et pas au pas, mais en vitesse. Nous avons tous eu de la chance qu'aucun véhicule ne passait au feu vert en même temps! Ca aurait fait boum!

Pour revenir au Pont Mathilde, il parait que les rouennais vont devoir se débrouiller sans ce passage au dessus de la Seine pendant une période pouvant aller de 18 mois à 3 ans!

Tout ça pour un peu de cannabis. Si ce qu'on raconte est vrai, bien sûr...


En attendant, le trafic s'est déplacé, créant des bouchons là où il n'y en avait pas avant. Le Pont Mathilde reste désert, lui.

jeudi 15 novembre 2012

A bas la Gay Pride

On ne peut pas ouvrir un journal, écouter la radio ou regarder la télé aujourd'hui, sans tomber sur une discussion sur le mariage des homosexuels, et leur éventuel droit à être parents. Il y en aura donc une aussi sur ce blog! Vous êtes les bienvenus avec vos idées, vos commentaires - qui n'engagent que vous, bien entendu.

Ma première réaction quant à leur mariage serait peut-être "Pourquoi ont-ils besoin de se marier, puisque tous les autres se pacsent?", mais en même temps je me dis que ce qu'ils font de leur vie commune ne me regarde pas. S'ils veulent se marier, eux comme n'importe qui d'autre, pourquoi pas? Ils pourront sans doute bientôt le faire civilement, mais sans passer par l'église puisque celle-ci (catholiques, juifs et musulmans) s'y oppose, ce que je peux aussi comprendre. J'essaie d'ailleurs de comprendre tout le monde - ce qui n'est pas toujours facile.

Ma mère avait deux voisines qui elles avaient un enfant. L'enfant avait donc deux mamans. Comment il les appelait, je n'en sais rien, car il était encore très petit, presque bébé, à l'époque où je l'ai vu. Je ne sais même pas si c'était un garçon ou une fille. Mais tous les trois avaient l'air de bien s'entendre, et les voisins s'y étaient vite habitués. C'était une famille tranquille - juste un peu râleuse quand d'autres habitants de l'immeuble allaient fumer leur cigarette sur le balcon qui se trouvait à proximité de leur fenêtre. A leur place, j'aurais peut-être fait de même, surtout avec un bébé à la maison.

Pourtant je prête oreille à ceux qui disent qu'il faut un repère masculin, et un repère féminin pour l'enfant. Cela parait naturel.

Mais en même temps, il y a plein, tout plein de petits et grands enfants qui n'ont qu'une mère, ou seulement un père, et qui ne se débrouillent pas trop mal. Mieux en tout cas, que certains qui ont un père et une mère et qui se font tabasser à longueur de journée - et ils sont, malgré tout, beaucoup trop nombreux. Bien entendu, je ne prétends pas que cela arrive seulement aux enfants qui ont un père et une mère, ni à toutes ces familles. Cela n'a finalement rien à voir avec l'état matrimonial du ou des parents. Il faut chercher les raisons à ce problème ailleurs.

Que les parents soient hétéro- ou homosexuels, cela n'a peut-être pas tellement d'importance, à condition qu'ils aiment leurs enfants, qu'ils s'en occupent comme il faut, et  qu'ils les élèvent comme de bons parents.

En cas d'adoption, il y a des contraintes pour les couples hétérosexuels, je suppose donc qu'il y en aurait aussi pour les couples homosexuels. 

Mais de là, à envisager des mères porteuses (et d'autres possibilités de procréation assistée) aujourd'hui interdites en France, je ne vois pas pourquoi il faudrait en parler, puisqu'on les refuse aux couples hétérosexuels.  Je pense d'ailleurs qu'il faut continuer dans cette voie.

Finalement, ce qui peut nous choquer, ce n'est peut-être pas tellement la sexualité de ceux qui "ne sont pas comme nous", mais l'image que nous en avons, et qui a probablement été amplifiée par les photos et les reportages que nous avons pu voir des Gay Pride.  Nous choisissons donc de nouveau de voir les homosexuels comme des êtres anormaux, qui se griment, qui exhibent une  sexualité débordante, se donnent en spectacle dans la rue, mais sincèrement, je ne pense pas qu'ils soient ainsi dans leur vie quotidienne. En tout cas, ceux et celles que je connais ou que j'ai connus, paraissaient aussi ordinaires que Monsieur et Madame Toutlemonde dans la vie de tous les jours.

Et c'est peut-être ainsi qu'ils devraient tous se montrer aujourd'hui, pour nous faire d'une autre manière comprendre qu'ils sont comme nous, qu'ils aspirent eux aussi à une vie de famille sans trop de soucis. Dans ce cas, nous aurions sans doute moins de difficulté à  accepter leurs revendications à se marier, à être parents, papas et mamans.

A bas la Gay Pride donc! 

***

Le couple et les enfants de la photo n'ont rien à voir avec le texte - il s'agit d'un groupe d'individus dont j'ignore tout. Je ne sais même pas si c'est une famille, s'ils sont amis, si les petits sont liés aux grands par un lien quelconque ou pas. Se connaissent-ils seulement? Mais l'image qu'ils donnent est celle d'une famille unie. Peu importe leur sexualité - que j'ignore, et que je dois ignorer, tant qu'eux-mêmes ne veulent pas m'en parler.

mercredi 14 novembre 2012

Les flûtes de Ste Marie

Samedi soir nous sommes allés à l'inauguration du magasin de celui qui a fait les travaux de notre salle de bains. Nous y avons mangé quelques gâteaux, tout en vidant une flûte.

Comme nous sommes toujours contents de la qualité du travail effectué, et comme je n'en ai parlé qu'en anglais jusque là, je voudrais encore souligner que Monsieur Lot-Devot est venu, chose qui est très rare aujourd'hui, commencer les travaux le jour qu'il avait promis quand nous nous sommes mis d'accord sur le devis. (Pas deux ou trois mois, voire un an plus tard, comme le font certains...)

Il ne fait pas que des salles de bains, il installe aussi des cuisines, et des salons de coiffure.

Voici ses coordonnés (car je peux le recommander)

7, avenue de l'Industrie, 76190 Sainte Marie des Champs
téléphone/fax. 02 35 96 23 61 (c'est Madame qui répond)



mardi 13 novembre 2012

L'heure du repas

C'était le jeudi 1° novembre. Nous nous étions levés de bonne heure, car le programme de la journée était assez chargé.

Il a entre autre fallu que nous portions quelques documents de l'autre coté du département.

Au retour nous sommes passés par Totes, et là j'ai été surprise de voir que DD ne restait pas sur la route principale, mais prenait à droite.

Tant mieux, cela m'a permis de faire une photo de la maison aux volets presque clos.

Or, le but de DD n'était pas ma photo, mais le petit bistrot à coté.

Tu as vu l'heure? lui dis-je en pointant du doigt l'horloge de la voiture. Il était déjà près de 13h, et nous avions rendez-vous à 14h à une heure de route de là!

Pas de bistrot donc, le repas devait sauter.

Ce n'est qu'une heure plus tard, au moment d'arriver à notre rendez-vous, que nous avons constaté que nous avions une heure d'avance.

Personne n'avait pensé à reculer d'une heure l'horloge de la voiture au moment de passer  à l'heure d'hiver!


lundi 12 novembre 2012

Les cloches du CHU

Vendredi dernier DD est allé au CHU de Rouen pour ce qui devait être le dernier contrôle après son opération.

Et à son retour, j'ai eu droit, comme après chaque visite, à des commentaires dégoûtés.

Dégoûté, il l'était, non pas à cause de l'accueil ou des soins, mais à cause de nombreux co-patients.

De patient, ils ne prennent que la partie malade, pas celle qui attend tranquillement son tour - tout en étant eux-mêmes arrivés en retard.

Un vrai capharnaüm de sonneries de portables, des complaintes de toutes sortes. Des gens qui exigent d'être reçus sur le champ, alors que le médecin s'occupe d'une urgence, ou d'un autre patient, arrivé à l'heure, celui-là.

Comme DD devra sans doute y retourner pour une probable complication, j'espère que ses co-patients se seront calmés d'ici là, que ce soit pour moi ou, surtout pour le personnel hospitalier, qui, je n'en doute pas, fait de son mieux dans des conditions parfois insupportables.

Où est parti le civisme des gens, jeunes et vieux?  D'où est venu ce sentiment d'importance du soi-même, sans considération pour le travail et la présence d'autrui?  

J'exige une réponse à mes questions! Il faut me la donner immédiatement, sinon je fais un esclandre.

samedi 10 novembre 2012

Le cumul des mandats

L'autre jour la commission Jospin a rendu son travail sur le cumul des mandats. Comme on pouvait s'y attendre, elle préconise de le supprimer.

Des voix, à gauche comme à droite, se sont aussitôt élevées, clamant haut et fort l'utilité, la nécessité même du cumul. Il faut, selon les cumulards, avoir un pied dans la ville (en tant que maire), pour  pouvoir la défendre au niveau national (sénateur, député).

Moi aussi, j'ai longuement réfléchi à la question, à titre purement bénévole d'ailleurs, puisque personne ne m'a demandé mon opinion.

Et moi, je suis résolument pour le cumul des mandats, ne serait-ce que pour donner la possibilité aux élus de rendre service à la nation au mieux de leurs possibilités! Nous devrions leur être reconnaissants.

J'ajouterais pourtant une condition au cumul: n'être payé que pour un des mandats. Le fait de servir la nation, ne mérite-il pas ce petit sacrifice? Comme en plus, on a du mal à être à la mairie et à l'assemblée, ou au sénat,  en même temps, cela me semble tout à fait logique.

On pourrait, dans le même ordre d'idées, demander à une commission de réfléchir à la question comment récompenser les cumulards. Faudrait-il les payer selon le mandat le mieux payé, ou faudrait-il au contraire calculer une moyenne des deux, en fonction de leur présence ici et là.

Cette commission ne nous coûterait d'ailleurs pas un sou, à condition qu'y participent seulement des cumulards - car bien entendu, le même principe vaudrait aussi pour les commissions.

Ma proposition devrait être la bienvenue, car elle ferait faire de substantielles économies à l'état en ces temps de crise économique. Je suis d'ailleurs fort étonnée qu'aucun de nos élus y ait pensé!

Elle aurait aussi l'avantage de mettre fin au débat, à moins, bien entendu, de mettre fin au cumul des mandats.

vendredi 9 novembre 2012

Des antiquités

Autrefois, ici il y avait un restaurant. J'y ai même mis les pieds, moins souvent que DD sans doute, mais au moins une fois ou deux.

DD me confirme ce que je me rappelle vaguement, que c'était une patronne, une femme agréable, qui tenait ce bistrot.

Aujourd'hui le bistrot est fermé mais il y a un panneau publicitaire pour des antiquités.

Je ne m'y arrêterai plus, car je n'ai pas besoin de vieilleries, je commence à en faire partie moi-même.

jeudi 8 novembre 2012

Chœur

C'était le samedi où j'avais suivi Madame H dans la cathédrale de Rouen, en passant par une porte latérale. Madame H avait mentionné un concert, et j'avais bien envie de savoir de quoi il s'agissait. En plus il pleuvait, ce qui me donnait une bonne excuse de fausser compagnie à ceux avec qui j'étais. (Ils auraient pu me suivre...)

Je suis donc tombée sur une chorale de jeunes gens, que j'aurais bien voulu écouter plus longtemps, mais ma compagnie m'attendait à l'entrée principale  de la cathédrale. Coté intérieur, quand même, car il pleuvait de plus en plus.

Nous avons malgré tout fini par faire un petit tour de l'édifice, tous ensemble, avant de repartir sous la pluie. Je regrette de ne pas avoir pu y passer plus de temps. 

mercredi 7 novembre 2012

On n'y mangera plus

Parfois, en parcourant mon coin du pays, je vois des endroits où j'ai déjà mangé, et où je ne mangerai plus.  J'en vois aussi où je n'ai pas encore mangé et où je ne pourrai plus le faire.

La brasserie La régate à Dieppe fait partie de cette dernière catégorie, et sera le numéro un d'une série intitulé "on n'y mangera plus".

Les petits bistrots sont en voie de disparition - et c'est dommage. On y mangeait souvent tout à fait correctement pour pas très cher. Où trouver aujourd'hui un bistrot à la campagne, le long de la route, où le patron ou la patronne, sur le point de fermer le troquet, accepte de vous faire au moins quelques œufs sur le plat accompagnés de ce qu'il reste des légumes du plat du jour... et avec lesquels vous vous régaliez à l'époque où cela arrivait encore fréquemment?

Aujourd'hui il faut être aux normes, quitte à refuser le client.

mardi 6 novembre 2012

A l'abandon

Il m'arrive assez fréquemment de prendre le virage qui précède, ou qui suit le passage à niveaux sur la RD 53 et de voir la maison qui s'y trouve,  chaque fois plus abandonné. 

Vide, je pense qu'elle l'est,  car qui voudrait vivre sous ce toit qui laisse passer la pluie, derrière ces fenêtres qui sont une invitation aux courants d'air? Quelques araignées, peut-être. Ou une famille de souris.

Et pourtant, elle ne se dégrade pas autant qu'on pourrait supposer. Je l'ai déjà montré en 2008, et je trouve qu'elle est restée la même, contrairement à la végétation qui va finir par l'envahir.

Peut-être est-elle comme une autre ruine que je vois depuis des année, et qui petit à petit, très lentement, se transforme en maison habitable avec des nouvelles fenêtres, et même de la lumière derrière les rideaux. (Non, je ne parle pas de la mienne...)

Il ne faut pas désespérer!

lundi 5 novembre 2012

Hej Hildur

Vi har känt varandra i många år, något som är ett naturligt förhållande mellan gudmor och guddotter. Du var antagligen en av de första som såg mig som nyfödd, i egenskap av Din mans, min morbrors, Tottes hustru. 

Då jag var liten fick jag både julklapp och födelsedagspresent. Också senare, efter att jag flyttat utomlands hölls kontakten kvar, även efter Tottes bortgång, om inte annars, så genom ett julkort varje år.

I morse fick jag veta, att även Du gått bort. 

Du var en trygg hamn för Dina barn och också deras barn. Då jag tänker på Dig ser jag Dig alltid med några av dem i omedelbar närhet. Det måste kännas mycket tomt för dem. Det gör det för mig, och ändå har jag alltid varit så långt borta.

Hej då, Hildur!

***

En kram åt kusinerna Kerstin, Tove, Anders, Lisbet och Niklas.





dimanche 4 novembre 2012

Expo artistique et artisanale

Vendredi soir nous étions convoqués au vernissage de l'exposition de peinture et de travaux artisanaux à Senneville sur Fécamp, et ce par Maurice Lorcher lui-même, sans doute l'âme principal de cette exposition, toutefois grandement assisté par son épouse Jeannine.





Maurice, que nous avons vu débuter dans la peinture artistique il y a une vingtaine d'années déjà, en était, comme il le dit lui-même, à sa neuvième édition. Il a parcouru bien de chemin depuis le début, et est devenu un spécialiste de motifs marins, chers à son cœur.

Parmi les personnes présentes on peut remarquer, à l'extrême gauche sur la photo en haut à gauche, l'adjoint au maire de Senneville sur Fécamp, Monsieur Claude Lebas, ensuite deux dames qui s'occupaient fort bien de servir boissons et amuse-gueules au public affamé, et dont j'ignore le nom, n'étant que reporter débutant. 

Madame Jeannine est en conversation avec mon DD bien-aimé sur la photo suivante, et sur la dernière on peut voir l'Opposition Fécampoise, incarnée par Monsieur David Roussel lui-même, en pleine conversation avec le couple Lorcher, attentivement surveillés par DD.

Les autres exposants, artistes peintres et artisans locaux m'excuseront d'avoir couvert principalement la partie Lorcher de l'exposition; c'est sans doute parce que je le connais, le Maurice ainsi que sa Jeannine, tandis qu'eux me demeurent encore inconnus. Ceci ne retire rien à leur talent à eux.

Il faut seulement espérer que le reporter officiel, dépêché par le Courrier Cauchois aura mieux fait son boulot que moi!

samedi 3 novembre 2012

Middag med Benita och Rune

Det var länge sen senast. Visst hade vi träffats, Benita och jag, på en klassträff för ett antal år sedan, men mycket hann vi inte prata då eftersom vi var ganska många.

Men på torsdag dök Benita opp, tillsammans med mannen Rune som jag aldrig träffat förr.

Då blev det lite mat och lite dryck. Samt lite prat förstås.

Tack för att ni kom, Benita och Rune! Jag hoppas resan  ner till Spanien fortsätter bättre än den börjat.

Och tack DD, för att du tog fotot.

vendredi 2 novembre 2012

Une lettre perdue retrouvée

Missive avait posté une lettre pour la vieille le 28 août dernier. Nous la croyions perdue, mais ce n'est que le 29 octobre, donc deux mois plus tard,  que le facteur - ou la factrice - l'a glissée dans la fente de la boîte à lettres de la vieille. Avant de partir en vadrouille, celle-ci m'avait demandé de surveiller son hypothétique courrier (des prospectus et des prospectus, même pas de factures...). Je copie la lettre in extenso, pour le cas peu probable où la vieille prendrait le temps de visiter ce blog :



Le 27.08.12
Lieu: ?

Chère Madame Lavieille

Vous serez sans doute surprise de recevoir cette missive, avec une signature inconnue, dont vous vous demanderez peut-être si elle émane d'un - ou d'une anglaise, ou franco-anglaise ou je ne sais quoi d'autre...

Inconnue, vous ne l'êtes pas pour moi, ni pour d'autres habitués de la blogosphère car votre mère spirituelle, HPY nous conte chaque jour, ou presque, votre quotidien, vos petits soucis et grandes joies - ou l'inverse (vos grands soucis et petites joies) qui trouvent en nous un écho : qui, dans son entourage, ne connaît une Madame Lavieille, dans son entourage, que dis-je? dans sa famille? Qui ne réfléchit à la perspective de devenir une Madame Lavieille? Qui n'est pas, plus ou moins scholiophage? (Mot nouveau enfanté par votre mère spirituelle)

Merci de nous faire sourire, rire ou pleurer, penchée sur votre tasse de thé. Ci-joint une carte pour localiser les régions où vous pouvez retrouver bloggeurs, bloggeuses, blogueurs, blogeuses.

A bientôt?  

Miss Yves

jeudi 1 novembre 2012

La fête de tous les saints

ou de quelques petits monstres?