Pivoines

Malgré, ou peut-être à cause du temps gris et humide du début de saison, les fleurs sont magnifiques cette année.

Les pivoines ont presque fini de fleurir, mais j'ai quand même réussi à photographier ces deux fleurs avant que toutes les pétales ne soient tombées par terre.

A Foufou II, Bézot & Cie

Ce n'est pas parce que je vous aime bien que vous avez le droit de faire n'importe quoi chez nous! Ni ailleurs...

DD vous a déjà dit qu'il ne fallait pas aller vous promener dans le jardin potager, car il y a des petites plantes qui essayent d'y pousser.

Vous pouvez donc comprendre notre déception quand nous avons vu des traces de petits pas sur une ligne de tout petits radis en allant dans le jardin hier soir.

(Avant-hier soir vous et/ou vos amis étiez en train de jouer dans le chemin juste à coté, vous jetiez des cailloux! Nous vous avons entendus avant de vous voir.)

Les petits radis n'aiment pas du tout qu'on leur marche dessus, les autres plantes non plus.

Imaginez un géant s'amusant à vous écraser quand vous étiez petits bébés, juste sortis du ventre de votre mère. Vous auriez hurlé. C'est ce qu'ont fait les radis (même si vous ne les avez pas entendus) et comme vous auriez fait, ils ont failli mourir. Certains l'ont fait. Les ogres que nous sommes ne les mangerons pas.

"Ce n'est pas moi", je vous entends le dire, pour l'avoir déjà entendu. Mais c'est vous qui emmenez vos copains, vos frère et sœurs chez nous. A nos yeux c'est donc vous, les responsables, peu importe à qui appartiennent les traces de pas.

Dans la vie on ne peut pas tout faire, et surtout pas ce qui fait du mal aux autres! Ceux qui le font n'ont pas leur place chez DD et moi.

Ca roule ma poule

Avant il était "normal" d'enfouir ses déchets dans la nature, car avant - il y a longtemps assez pour que cela ne soit plus une habitude - il n'y avait pas de ramassage d'ordures.

Aujourd'hui nous profitons du ramassage organisé de nos déchets domestiques, et partout on peut trouver des déchetteries pour les autres déchets. Certaines sont gratuites, d'autres pas, notamment pour les professionnels (artisans etc) mais le prix ne peut pas être une excuse pour déposer des vieilles roues dans la nature, comme quelqu'un l'a fait le long de la petite route où je vois de temps à autre des chevreuils, des faisans de plusieurs sortes et aussi des lièvres.

Elles n'y étaient pas juste entreposées, car je les ai déjà vues plusieurs fois, avec des semaines d'intervalle. Il n'y a donc pas d'explication, ni d'excuse.

Combien de temps faudra-t-il encore pour que tout le monde comprenne qu'on ne peut pas faire n'importe quoi?

Portraits de Lilou

La filleule de son parrain.

The Bathroom (2)

The workers have been working hard and the bathroom has already changed a little bit.

There's nothing left of the long hated pink. Now everything is some kind of green. I like this colour. It reminds me of water. Huge waves in the Caribbean Sea. Warm ones. Not the ones coming after a hurricane.

But this green, of course, is not the final colour. At least unless I change my mind.

Comment ont-ils fait?

 Voilà, j'ai vidé la carte mémoire de mon photo-reporter de la route et j'ai choisi quelques photos d'accidents de la route.

En premier une camionnette dont le conducteur a cru bon de monter sur le terre-plein du milieu de la route.

En deuxième un poids lourd qui a baillé son chargement de grumes sur l'autoroute en se couchant. (Il devait être fatigué.) Il arrivait sur l'autoroute dans un virage que je connais bien, et qui est assez serré. Vitesse limitée à 50 km/h, si je me rappelle bien.  Il faut toujours adapter sa vitesse à la route - et au véhicule qu'on conduit.

Une des grumes est même passé par dessus le terre-plein central.

Et voilà un autre accident dans le même secteur. En ligne droite cette fois-ci. Je crois me rappeler qu'un véhicule en avait tamponné un autre. 


Il y avait encore d'autres photos, mais rassurez vous, je m'arrête là pour cette fois-ci, au  lieu d'ajouter des photos de voitures relookées puisque sans capot, et ainsi de suite.

En tout cas, on peut dire que les dépanneurs ont eu du boulot!

Du soleil artificiel

Le ciel bleuit un peu ce matin. Il y a enfin de l'espoir pour une journée ensoleillée. Jusque là, la chose qui me faisait le plus penser au soleil était les champs de colza qu'on "distinguait" dans l'humidité ambiante.

Il serait temps que les beaux jours arrivent pour faire pousser les petites graines semées dans le jardin. Et peut-être ailleurs.

The Bathroom

...or what's left of it...

(I always hated this pink colour - the only thing that could have dissuaded me from buying the house in the late eighties -  now I won't see it anymore.)

Des cerfs, des sangliers et des plus bêtes

Il y a quelques années, Joseph, un jeune ami nous a raconté sa visite nocturne en forêt de Brotonne. Il s'y était rendu avec plusieurs autres personnes pour le brame des cerfs. Le bruit l'avait beaucoup impressionné.

Je n'ai jamais rencontré de cerf, ni de chevreuil dans la forêt de Brotonne que je traverse de temps en temps en voiture. A la nuit tombée je m'y aventure pourtant avec appréhension, car j'y ai déjà vu des sangliers plus d'une fois. Un sanglier qui traverse la route juste devant vous ne vous laisse pas beaucoup de temps pour réagir si vous n'êtes pas sur le qui-vive tout le temps. Et encore.

Une de mes connaissances, Alain,  en a fait l'amère expérience il y a quelque années. Il a croisé deux sangliers sur sa route, a su éviter le premier mais pas le second. De sa voiture il ne restait plus qu'une carcasse - du second sanglier non plus.

Jeudi dernier nous avons traversé la forêt de Brotonne du sud-ouest en nord-est sans voir de trace, ni de cerfs, ni de sangliers. Il faut dire que c'était dans l'après-midi, pas dans la nuit.

Nous étions en train d'admirer des fûts de hêtre, hauts d'une trentaine de mètres, lorsque nous avons aperçu des traces laissées par plus bête que cerf et sanglier.

Une ordure avait laissé les siennes en bord de route. Des sacs, des tuyaux et aussi une bonne vingtaine de filtres à carburant usagés.

Un peu plus loin, une camionnette blanche en stationnement, et juste à coté, par terre, des cartons abandonnés. Y avait-il un lien, je n'en sais rien, je n'ai pas de preuve, juste des présomptions.

Et aussitôt sortis de la forêt, qu'avons-nous vu?

Un panneau: déchetterie.

Lilou et le parrain

Samedi dernier on célébra cinq baptêmes dans l'église de Yerville, dont celui de Lilou, âgé pile poil d'un an le même jour.

Sur la photo on voit le curé tendant un stylo au parrain, ensuite Lilou et sa maman, la marraine et l'heureux papa.

Lilou aurait plutôt eu envie de se promener pendant la cérémonie, bien qu'elle ne sache pas encore marcher sans l'aide de la main d'une autre personne, mais elle fut toutefois très sage pendant que le curé s'occupait d'elle!

Elle ne pleurait même pas, et je parie qu'elle lui a fait un de ces sourires dont elle a le secret. 

Connaissez-vous le padouk?

Je n'ai pas beaucoup avancé dans mon projet de faire d'un très vieux canapé-lit un canapé-banquette, mais il y a quelques jours j'ai demandé à DD de me couper les futurs pieds.

Non seulement l'a-t-il fait, mais en plus il les a légèrement rabotés.

Mon projet est, je le sais, complètement farfelu, car je ne suis nullement menuisier et encore moins ébéniste, seulement j'ai souvent des idées de création de choses bizarres qui me trottent dans  la tête.

Les pieds sont donc presque fabriqués et ils sont en padouk. Le padouk est un bois dont la teinte rouge vif vire rapidement au brun violacé en s'oxydant à la lumière. Certains l'appellent bois de corail.

Je ne sais pas si le fait d'avoir huilé les futurs pieds va les empêcher de perdre leur belle couleur rouge. Je le souhaite. Sinon, tant pis, on fera avec.

L'aubier du padouk par contre, est quasi blanc.  Quand on voit les deux couleurs ensemble sur un seul et même morceau de bois, cela fait assez drôle.

Je rêve de couvrir le futur meuble d'un tissus qui serait un mélange d'une peinture de Marc Chagall et une porcelaine nommée Taika de Klaus Haapaniemi (que je n'ai d'ailleurs pas vraiment appréciée lors de sa sortie), auquel on aurait ajouté quelques folies à la hpy.

Hélas, quand je suis allée voir dans le seul magasin de tissus du coin, je n'ai trouvé que des  choses beaucoup plus sérieuses. Des unis, des rayures... et surtout pas le dominant bleu que je veux!

Le problème quand on a une idée fixe, c'est qu'on a du mal à se contenter de se qui existe.

Une chose est sûre, ma folle idée sera ainsi un tout petit peu moins folle.  Dommage. Pour une fois que je sors du "relativement sobre".

Si seulement j'arrivais à faire quelque chose, mais j'ai vraiment l'impression que je n'avance à rien en ce moment.

Il a fait beau

 Nous avons eu une belle journée en ce début du mois de mai. En effet, le soleil était là le 1° mai.

Mon grand-père maternel, qui était instituteur, avait pris l'habitude d'emmener ses élèves faire une excursion dans la nature ce jour-là. A l'époque cela ne posait pas de problème, et d'après ce qu'on m'a raconté,  les élèves étaient contents d'y aller, apprendre des choses sur la nature, bien que normalement ils aient été libres de leur temps ce-jour-là.

Comme il faisait beau ce mardi, jour férié, et comme l'herbe était bien haute chez moi, j'ai décidé de tondre. Je voulais le faire depuis quelque temps déjà, mais le mauvais temps m'en  avait empêchée. La tonte et d'autres travaux bruyants sont autorisés de 10h à midi les dimanches et jours fériés dans notre commune, même le 1° mai, je m'y suis donc mise dès 10h.

La pluie d'avril avait tellement fait pousser l'herbe que je ne pouvais pas utiliser le récipient (que je n'ai d'ailleurs plus) pour ramasser la tonte. Il aurait fallu que je m'arrête tous les deux mètres pour le vider.

Même sans, la tondeuse calait très souvent, bourrée d'herbe grasse. J'ai donc décidé d'ouvrir en grand la trappe par où l'herbe peut sortir. (Ne le faites jamais, cela est très dangereux, car tout ce qui sort - des cailloux par exemple - arrive droit sur vous.)

Au bout d'une bonne heure d'efforts, presque deux,  j'étais transformée en bonhomme Cetelem. Quand je l'ai croassé à mes jeunes amis qui passaient par là, l'un deux a répliqué: "non, en c'est Hélène".

Et maintenant l'herbe pousse de nouveau, car depuis hier il fait gris, "brouillardeux" et pluvieux. Les massifs auraient bien besoin de se faire nettoyer, mais je n'ai pas le courage d'aller me faire tremper. En plus, je travaille, j'ai un rendez-vous ce matin. J'espère juste que mon visiteur ne viendra pas très tard.