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mercredi 23 mai 2012

Du soleil artificiel

Le ciel bleuit un peu ce matin. Il y a enfin de l'espoir pour une journée ensoleillée. Jusque là, la chose qui me faisait le plus penser au soleil était les champs de colza qu'on "distinguait" dans l'humidité ambiante.

Il serait temps que les beaux jours arrivent pour faire pousser les petites graines semées dans le jardin. Et peut-être ailleurs.

dimanche 10 janvier 2010

La semaine du blanc

Comme le temps ne se prêtait pas au jardinage, nous avons décidé de faire un petit tour en voiture.

Dès notre arrivée au village voisin le temps nous annonçait la couleur. Elle était blanche.

Mais nous n'avions encore rien vu!




Le vent apportait la neige des champs sur la route qui avait été dégagée.

Pour prendre de plus petites routes on hésitait, on discutait, on demandait de l'aide. Il fallait bien rentrer chez soi. Mais comment?



A Daubeuf Serville nous avons tourné à droite, puis à gauche.

Y avait-il seulement une route?

Peut-être, en suivant les poteaux avions nous une chance de rester sur la route...









Ensuite les poteaux ont laissé la place à une clôture qui essayait d'enfermer la neige dans les champs - sans trop de succès.













Nous avions la priorité.







A Nointot nous avons transporté les sacs et cabas d'une famille partie faire ses courses à pied.




Ensuite nous avons préféré rebrousser chemin. (La neige devenait vraiment trop haute.)













La route de Tancarville avait été dégagée. On roulait bien.















Les quais du Havre étaient blancs à coté du charbon noir.















A l'aéroport du Havre-Octeville nous n'avons vu personne.







La route vers Antifer était bordée de congères.



Les bateaux n'avaient pas de problème de neige.















Les vaches par contre...













Un grand merci à DD qui m'a permis de faire ce reportage photo. Sans lui au volant j'aurais eu du mal à conduire et à faire les photos en même temps.

Mais que'est-ce que nous nous sommes régalés!

jeudi 21 mai 2009

Le maître queux

Le cormoran en avait assez de la capitale et de ses bruyantes limousines. Il avait faim, il avait soif, mais il avait surtout envie de retrouver la mer et son amie la Geai-linotte. Elle n'avait peut-être pas toute sa tête, mais Phalacrocorax admit qu'il s'était comporté comme si lui-même n'en avait pas davantage.

Mêmes les mouettes lui paraissaient sympathiques, vues de loin, car contrairement à la petite mésange, c'étaient des oiseaux de mer malgré leurs incursions répétées en terre arable pour mieux se nourrir.

Le cormoran commença sa longue marche vers la mer. Très vite la faim se fit sentir, car cela faisait déjà plusieurs jours que Phalacrocorax n'avait rien mangé, ou alors que du liquide. La mésange avait plus du démon que de l'ange, se dit-il.

Son pas se fit hésitant, sa vue se brouilla, et puis une odeur alléchante arriva jusque dans ses narines. C'est vrai, pensa-t-il. J'ai entendu les mouettes chanter les éloges du Chien qui fume! Le service est rapide dans ce restaurant, parait-il.

Le chien, habitué aux attaques éclairs des mouettes, surveillait les casseroles quand il vit s'approcher le cormoran. Encore un qui veut manger gratis, fuma-t-il.

Halte là! aboya-t-il. Si tu veux manger ici, soit tu paies, soit tu bosses!

N'ayant plus de liquide sur lui - il est vrai qu'il était loin de la mer - Phalacrocorax préféra faire ce que de toute façon il fait le mieux, et se fit plongeur avant que le chien n'accepte de lui jeter quelques vieux os déjà bien rognés.

***

L'Histoire du Cormoran, 30° épisode