vendredi 28 novembre 2008
jeudi 27 novembre 2008
Ikkunalasia
Toiset eivät pidä uudesta kaupunginkuvasta. Ystäväni Michel esimerkiksi haluaisi rakennuksiin enemmän väriä. Hän tosin asuu aivan muualla, joten tuskin kukaan kuuntelee hänen valituksiansa.
Toiset taas pitävät kaupungista, kuten Alain, joka aina puhuu André Malraux'n museosta, jossa on suuri määrä impressionistien maalauksia. Museo avattiin 1961, ja uusittiin 1999.
Minusta nämä kaksi uudempaa tyyliä ainakin sulautuvat toisiinsa aivan erinomaisesti.
Publié par hpy à 07:56 37 commentaires
Libellés : Le Havre, Valokuvatorstai
mercredi 26 novembre 2008
Le Pont VI
Le Pont VI se trouve dans un quartier plutôt industriel, entre une zone d'activité, rive droite, et une partie de la zone portuaire, rive gauche.
Il passe au dessus du canal qui relie la mer à la Seine au niveau de Tancarville, pratiquement sous le pont du même nom.
Sur le canal il y a un certain trafic de péniches et d'autres barges, et le pont est par conséquent de temps en temps fermé à la circulation automobile et piétonne. Le Pont VI est un pont levant qui se recouche quant la navigation le permet.
Le quartier a été plus animé qu'il n'est aujourd'hui. On y a vu des entreprises comme la Seita, devenue Altadis (tabac), des négoces de café vert, des entreprises du secteur des emballages, mais il y en a aujourd'hui de moins en moins. Certaines sont parties ailleurs, d'autres ont fermé.
Le quartier change. Le Pont VI demeure.
Publié par hpy à 07:43 24 commentaires
mardi 25 novembre 2008
lundi 24 novembre 2008
Papotages
La même chose était sans doute arrivé à son vieil ami aussi, car les temps étaient durs, et personne ne faisait cadeau de quoi que ce soit, à qui que ce soit, à moins d'y trouver un intérêt, ce qui en fin de compte n'était pas très nouveau.
Il pensa alors aux méthodes des vieux indiens, et alluma un feu. Peu après, il vit une autre fumée se dresser dans la vallée, et il put enfin discuter avec son vieil ami, tout en rechauffant ses vieux os.
Et ainsi il refirent le monde en silence.
Publié par hpy à 07:47 20 commentaires
Libellés : économie, Maulévrier Sainte Gertrude
vendredi 21 novembre 2008
Un pauvre parmi les pauvres
Les millionaires sont de plus en plus millionaires, bien que la crise financière soit passée par là aussi, et pour les pauvres il en va de même, mais dans l'autre sens.
Le Secours Catholique vient d' annoncer une hausse de la précarité chez les plus de 50 ans déjà pour 2007, dans un rapport publié mi novembre. (Vu mon age, il faut donc que je me méfie.)
Les Restos du Coeur s'attendraient à des queues de plus en plus longues, si on croit leurs portes-paroles. Des jeunes de plus en plus jeunes y ont recours. Bientôt les bébés y iront tout seuls.
Nous avons donc décidé d'aider un pauvre à notre manière, et accueillons le jeune Monsieur Y avec un repas froid chaque fois qu'il a faim, souvent matin et soir.
Mais Monsieur Y n'a pas le droit d'entrer, car Moumoune et Nefertiti ne veulent pas de ça chez nous!
Et il faut bien qu'il apprenne à se débrouiller tout seul. Nous ne serons peut-être pas là demain.
Publié par hpy à 00:14 38 commentaires
jeudi 20 novembre 2008
Ajan kulku
Mitenköhän kävisi jos voisimme pilleriä nielaisemalla säätää ajan kulkua?
Matin mielestä aika meni hitaasti. Hän toivoi illan tulevan jo paljon nopeammin, ja meni apteekkiin ostamaan ajannopeuttamispillereitä, ottikin niitä varmuuden vuoksi tupla-annoksen.
Minnakin odotti illan tuloa, mutta oli onnellinen voidessaan unelmoida siitä etukäteen. Sitä paitsi hänen piti löytää aikaa mennä kampaajalle, ostaa vähän uusia vaatteita tapaamaista varten. Hän halusi olla Mattia varten parhaimmillaan.
Minna oli kuullut puhuttavan pillereistä jotka saivat ajan kulumaan hitaammin, meni apteekkiin ja osti niitä purkillisen. Niitä varten ei tarvinnut lääkärin kirjoittamaa reseptiä, ja vaikka ne maksoivatkin melkoisen määrän seteleitä, hän tunsi tehneensä hyvän ostoksen. Nyt hänellä oli aikaa kaunistautua Mattia varten. Illlasta oli tulossa mahtava.
Kun Matin ilta tuli, Minnan aika oli vasta puoli kaksitoista! Matti odotti, mutta aika meni hänestä kutenkin niin hitaasti että hän otti vielä toisen tupla-annoksen pillereitä.
Tekaisin vähän aikaa sitten oman palkinnon, The HPY (onnellinen) Blog Award-perhosen, ja sain sen juuri takaisin Marilta. Koska palkinnon jakamisessa ei ole sääntöjä, niin kauan kun sen jakaminen tekee jakajan onnelliseksi (happy = hpy), annan sen tällä kertaa kolmelle ensimmäiselle Valokuvatorstain kautta tulevalle kommentoijalle, toivoen ettei se saa ketään olemaan kommentoimatta! Jakakaa se sitten eteenpäin jos se tekee teidätkin onnellisiksi!
Ellei kukaan uskalla kommentoida, palkinnon saa kaikki ne jotka eivät kommentoi! Ja voinhan muuttaa olemattomia sääntöjä vielä kerran ellei kukaan ota palkintoa vastaan! Älkää olko vaatimattomia.
Mathias trouvait que le temps n'avançait pas vite assez. Il aurait aimé être déjà le soir, et s'est donc rendu à la pharmacie acheter des pilules qui font avancer le temps. Pour plus de sécurité, il avala une double dose.
Mimi aussi attendait la soirée, mais elle était heureuse de pouvoir en rêver. En plus, il fallait qu'elle trouve le temps d'aller chez le coiffeur, puis acheter quelques nouveaux vêtements. Elle voulait être à son avantage pour le rendez-vous avec Mathias.
Mimi avait entendu parler de pilules qui font passer le temps moins vite, et elle s'est donc rendue à la pharmacie et en a acheté une boîte. On peut les avoir sans ordonnance, et bien qu'il fallait donner pas mal de billets pour les avoir, elle pensait avoir fait un bon achat. Ainsi elle avait tout le temps nécessaire pour se rendre belle pour son rendez-vous avec Mathias. La soirée serait magnifique.
Quand le soir de Mathias est venu, pour Mimi il n'était pas encore midi! Mathias attendait, mais trouvant que le temps ne passait pas vite assez, il avala une autre double-dose de ses pilules à lui.
Publié par hpy à 08:06 44 commentaires
Libellés : Maulévrier Sainte Gertrude, Valokuvatorstai
mercredi 19 novembre 2008
Are the Finns hpy?
As I'm the inventor of this award, and as there are no rules saying why you give it to this or that blogger, as long as it makes YOU hpy, I would like to see if the Finns are hpier (more hpy) than the French.
I'm not only hpy but also curious to see what it will do when I give it to Halo Efekti, Mari and SusuPetal. Without any special reason, but just because it makes ME hpy to do so. (Even if I'm hpy also when I'm unhpy...)
Publié par hpy à 00:29 28 commentaires
mardi 18 novembre 2008
Aiguilles jaunies
Les résineux seraient plus fragiles face à la pollution que les feuillus qui perdent leurs feuilles à chaque automne, alors que les pins et sapins restent avec la pollution collée à leurs aiguilles.
Les écologistes auraient-ils eu raison avec quinze à vingt ans d'avance? C'est la question qu'on peut se poser en voyant ces conifères tout jaunes.
Mais non, pas du tout, car il s'agit cette fois-ci de mélèzes d'Europe, les seules conifères européens qui perdent leurs aiguilles chaque année.
La vue est spectaculaire, malgré tout. Et déroutante, quand on n'en a pas l'habitude.
La France importe une variante du mélèze d'Europe, le mélèze de Sibérie, un bois très résistant à la pourriture, d'une densité assez importante - il est beaucoup plus lourd que le pin et le sapin du nord. Il est utilisé pour faire du bois de bardage, des poteaux, des lames de terrasse et ainsi de suite.
Publié par hpy à 00:40 23 commentaires
Libellés : industrie, Thiergeville
lundi 17 novembre 2008
Jus de pomme
La grande roue, parfois en bois, comme sur la photo, parfois en granit, tourne autour d'un axe au milieu d'un cercle, pour écraser les pommes déposées dans l'auge qui forme le pourtour du cercle.
C'est le jus de pomme qui en sort qui donnera naissance au cidre. On peut le goûter, mais il vaut mieux ne pas en abuser à ce stade pour ne pas avoir des troubles de digestion.
Et pourtant, ce n'est encore que du jus de pomme.
Publié par hpy à 00:02 25 commentaires
Libellés : gastronomie, Rouen
samedi 15 novembre 2008
Kesäkuvakisa
KooTee aloitti kesäkuun kuvakisan ja minä pihistin sen Marilta ja muutin sääntöjä sopimaan minulle.
Katsele siis kesäkuun kuviani, ne löytyvät arkistosta (juin 2008), ja äänestä niistä suosikkisi kommentoimalla!
Palkintoa ei anneta. Ylläoleva kuva on marraskuinen.
Publié par hpy à 00:01 20 commentaires
vendredi 14 novembre 2008
Le trou normand
Publié par hpy à 00:13 15 commentaires
Libellés : Annouville Vilmesnil, DD, gastronomie
jeudi 13 novembre 2008
Siideri / Cider / Cidre
deviennent tout aussi rares
que ceux qui brassent des pommes.
Mais il y en a encore!
Publié par hpy à 07:53 35 commentaires
Libellés : Bois Himont, gastronomie, Valokuvatorstai
mercredi 12 novembre 2008
Dans la brume
Avec une hauteur culminant à 21 mètres au dessus du niveau de la mer, je le laisse symboliser mon millième post. Modestement.
Publié par hpy à 00:05 27 commentaires
mardi 11 novembre 2008
Mademoiselle pue
J'avais déjà écrit le premier chapitre de mes mémoires, mais en finnois, avant de laisser tomber la suite.
Ce chapitre traitait de ma naissance, car il faut commencer par le début quand on parle de soi.
J'avais aussi parlé de mon nom, notamment de son abréviation, qui a donné nom à ce blog. Mais je l'avais fait en anglais, car certaines choses ne sont pas traductibles.
Ensuite j'aurais sans doute du parler de mon enfance pour suivre un ordre chronologique, mais pourquoi faire dans l'ordre ce qu'on peut faire dans le désordre?
Alors, aujourd'hui je vais parler de Mademoiselle Pue, une immigrée.
Quand je suis venue en France en 1977, c'était pour travailler avec Peter et Lyliane, deux autres immigrés, le premier venant de Suède et la seconde du département du Nord, nos autres collègues étant principalement des Français des quatre coins du monde.
L'accueil était chaleureux, mais il faut quand même noter que certains, et je dirais surtout ceux dont on aurait pu attendre de la courtoisie par leur fonction, prenaient un malin plaisir à m'appeler Mademoiselle Pue tout en arborant un sourire angélique.
Mon nom de famille (Pyy) se prononce ainsi en finnois, mais tout le monde - sauf les plus courtois qui tenaient à le prononcer correctement en finnois - disait pi, trois quatorze-cent-seize, en adoptant la prononciation française.
Mais quand on a eu un grand oncle des plus sarcastiques dans la famille, même si on ne l'a jamais connu, on n'en souffre pas. On apprend à en sourire, tout comme la Lily de Pierre Perret.
Plus dans le désordre dans un prochain chapitre! Un autre jour! Quand j'aurais de nouveau envie de me déshabiller! (Quoique, je le fais sans doute un peu tous les jours. Un blog personnel est une psychothérapie moins onéreuse que d'aller chez un réducteur de têtes. J'ai toujours voulu me comprendre, apprendre à me connaître, savoir comment et pourquoi je fonctionne, car le jour où je le ferai, je comprendrai aussi un peu les autres.)
Publié par hpy à 07:21 27 commentaires
samedi 8 novembre 2008
The HPY Blog Award
The rules for this award are that they do not exist. The HPY Blog Award may be given to anyone, to one or two or even hundreds of bloggers, as long as it makes you HPY. (It will make me HPY too, even though I'm already HPY even when I'm not.)
The very first HPY Blog Award is given by me (and I'm HPY to do so) to Marguerite and to nobody else and I don't have to justify my reasons. That's why I'm HPY.
And yes, I would be very HPY if some day in the future this award came back to me. But not immediately.
I know that Marguerite is away for at least a week, but I'm not in a hurry for her to pick up the award. May she do it when she'll be back.
Publié par hpy à 09:09 22 commentaires
vendredi 7 novembre 2008
A tort ou à raison
J'aime bien pouvoir dire "qu'est-ce que j'avais dit" quand il s'avère que j'avais raison (comme d'habitude).
Je sais, c'est détestable, des gens qui ont "toujours raison", et parfois j'essaie même de me taire quand je crois, donc quand je sais que c'est moi qui ai raison. Mais c'est difficile!
Et pourtant, quand j'écoute et quand je lis les médias de différents pays, quand je regarde et que je vois ce qui se passe autour de moi, et quand j'additionne le tout, en me disant que ça va mal, de plus en plus mal, beaucoup plus mal que nous ne voulons l'admettre, j'aimerais, au moins pour une fois, rien que pour cette fois-ci, avoir tort.
Et puis, si j'ai tort, j'aurais eu raison (d'avoir tort)! Donc, j'ai raison encore cette fois-ci! Non?
I like to be be right.
I like to be able to say "what did I say" when it turns out that I was right (as usual).
I know that people who are "always right" are detestable, and sometimes I even try to silence myself when I think, I mean when I know that I'm right. But it's hard!
And yet, when I listen to and when I read media from different countries, when I look and when I see what's happening around me, and when I add everything, telling me that things are bad, much worse than we admit, I would like, at least for once, just for this occasion, to be wrong.
And then, if I am wrong, I would have been right (to be wrong)! So, I'm right again! No?
Publié par hpy à 03:14 21 commentaires
Libellés : économie, Goderville
jeudi 6 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008
De nos déchets
Mais personne ne vient! Plus personne n'en veut!
Nous voilà coincés avec nos déchets maintenant! Au moins certains, car d'autres trouvent encore preneur - mais pour combien de temps?
Il serait peut-être temps pour nous de penser autrement, et de changer nos habitudes de consommation.
Car si nous ne le faisons pas, il faudra bien que nous acceptions des décharges à côté de nos habitations...
Publié par hpy à 00:29 34 commentaires
mardi 4 novembre 2008
Dans le noir
Depuis quelques années déjà, j'en ai vu, des fermetures. J'ai vu un homme obligé de licencier tout son personnel, payer tout ce qu'il devait, avant de sombrer dans une forte dépression, dont il n'est jamais sorti. Pourtant, son honneur, très important pour lui, était sauf, mais fermer une entreprise qu'il avait créée et pour laquelle il avait travaillé toute sa vie, devait sans doute être la goutte de trop.
Il y a un an, pas tout à fait, un autre dirigeant a fait de même, mais avec plus de chance - il est, à ma connaissance, toujours en bonne santé. A-t-il du travail, je n'en sais rien, je n'ose pas trop l'appeler. (J'ai essayé, mais je n'ai plus de réponse à mes coups de fil.)
Et là, tout s'accélère. Depuis quelques semaines, les société d'assurance-crédit n'assurent plus rien, les banques retirent les droits au découvert et n'accordent plus de crédit à ceux qui en ont besoin. C'est au moins ce que me raconte quelqu'un que je considère comme un ami, et qui se bât pour la survie de son entreprise, mais qui n'y croit plus beaucoup. Et pourtant, il y a un mois ou deux, son entreprise était florissante!
Mais quand personne n'achète plus rien, et qu'on a tout de même les mêmes frais fixes sans aucune rentrée dans la caisse, comment payer ses employés, comment investir, payer ses taxes et d'autres charges, de quoi vivre? Et comment se battre?
Des entreprises qui allaient bien hier, qui vont bien aujourd'hui, comment iront-elles demain, voire déjà cet après-midi? Je n'en sais rien, mais je vois dans ma boule de cristal, que les fermetures vont aller croissant, entraînant d'autres avec elles, car tout le monde ne pourra pas honorer toutes ses dettes jusqu'au bout. (Quelle idiotie aussi, que des délais de paiement à rallonge, qui font que même les entreprises qui a priori n'ont pas de problème, en ont quand-même.)
Il paraît que c'était dur en 1929. Je me demande ce qu'on dira de 2008 d'ici une petite centaine d'années.
Sur ce, au boulot! Et consommez! Consommez, tant que vous pouvez...
Publié par hpy à 00:58 18 commentaires
lundi 3 novembre 2008
Le phare d'Antifer
***
Publié par hpy à 08:37 22 commentaires
Libellés : La Poterie-Cap-d'Antifer, phare
samedi 1 novembre 2008
The harvest
(I hope that nobody minds if I compare potatoes and awards. Both are important, but you should not fry the awards. You may make decorations of potatoes though, especially for Halloween, in the case that you don't have pumpkins.)
So, Liisa kindly dropped off the Arte y Pico-award without breaking it into pieces (it looks fragile, and I must put it in a place where it will not fall down.)
This reminds me of two persons, an elderly man and his not much younger wife, who came to visit my home several years ago. They looked around, and obviously didn't find anything they liked. The woman then said, as she had been educated to be very polite, "It's an artistic interior you have here".
But I should talk about the award, not my house.
It's hard to give it away, but the rules say that I must give it to five bloggers that I find artistic in some way (please forget everything I said about artistic interiors).
Isopeikko writes wonderful stories, and the few drawings we can see are very good too. I'm a fan. A true fan.
Namaki is someone I found very recently, and her photos are a delight.
Kutuharju, away on a vacation, writes so funny stories. May she shorten her vacation!
Maxime is a photographer who hides his landscapes in mist or other wet things, and still keeps them beautiful.
Alice doesn't take only photos, she also writes. Both well.
Please remember not to eat the award, only the potatoes. Fried, or prepared in any other way you may wish.
Publié par hpy à 00:32 19 commentaires
Libellés : Gainneville, pomme de terre, prix