Encore et toujours

Toujours le même héron, mais il a voulu montrer son autre profil!

Est-il meilleur, il n'y a que lui pour le dire.

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Message automatique, je ne suis pas là.

Entre drôles d'oiseaux

J'avais prévu une absence de quelques jours à partir du 16 août; j'avais même préparé quelques épisodes des Aventures de Phalacrocorax en avance, et finalement j'ai du m'absenter du blogosphère pour une raison autre que celle prévue.

Et voilà que je m'absente maintenant pour mon absence prévue il y a deux semaines et que je n'ai rien prévu pour la suite de l'Histoire du Cormoran. Rien, ou presque.

Je vous laisse donc en compagnie de ce héron, lointain cousin du cormoran. Très lointain même.

A un de ces jours, j'espère.

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Message automatique.

Borta bra men hemma bäst

Après moult aventures autour du monde, en apnée solitaire, presque sans escale et surtout sans assistance respiratoire, vint enfin le moment pour Phalacrocorax de rentrer au bercail.

Le voyage avait été intéressant, le cormoran avait acquis plus d'expérience, et il était maintenant pressé de retrouver l'horizon qu'il avait quitté en hâte treize mois plus tôt.

La dernière ligne droite était particulièrement épuisante, mais Phalacrocorax ne s'en rendit même pas compte, tellement heureux qu'il était de pouvoir bientôt retrouver ses amis, la Geai-linotte à tête de linotte en tête, le juge amateur de pipes, la mouette argentée, le lapin agile, la pie qui chante, le chevreuil de la prairie d'or, et tous les autres aussi.

Le temps était au beaux fixe, l'église St Etienne disparaissait dans un léger brouillard et un fin crachin tombait du ciel au moment où Phalacrocorax fit surface pour la première fois depuis longtemps, tellement longtemps, dans le chenal qui mène vers son poteau d'attache.

Borta bra men hemma bäst, soupira Phalacrocorax, car il avait profité de son voyage pour apprendre quelques mots de suédois, dont ce proverbe qui dit qu'on est bien ailleurs, mais encore mieux à la maison.

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L'Histoire du Cormoran, 61° épisode

Les requins alchimistes

Pendant sa traversée du désert marin, tout aussi peuplé que le désert terrestre d'ailleurs, Phalacrocorax put constater qu'il y avait un même nouveau courant un peu partout.

Il était un peu plus vif par ci, un peu moins par là, mais partout il y avait des gros requins qui brassaient de l'argent en surfant sur la vague des énergies renouvelables.

Là où la mer n'était pas très profonde ils installaient des géants blancs pour brasser l'air, parfois en se battant longtemps contre des bandes de petits poissons frétillants, qui tout en défendant les énergies qu'ils disaient propres n'en voulaient pas chez eux.

En prenant l'idée des alchimistes qui avaient en vain essayé de fabriquer de l'or avec du plomb et d'autres métaux moins nobles, les requins souhaitaient avec du vent faire de l'argent, et y réussirent, ma foi, fort bien.

Phalacrocorax continua son tour du monde à la brasse avant de revenir très vite au crawl.

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L'Histoire du Cormoran, 60° épisode

Les bénévoles

Pendant son voyage autour du monde, en apnée solitaire, sans escale ou presque, mais surtout sans assistance respiratoire, Phalacrocorax passa par de nombreux endroits et quelques envers dont il n'aurait jamais soupçonné existence s'il était resté dans son port d'attache auquel il se sentait, malgré son désir de liberté, étrangement lié.

Un jour il débarqua sur une petite île inconnue, où des gens bien intentionnés s'occupaient depuis longtemps déjà tellement bien de leurs pauvres, que tous avaient depuis peu un travail, de quoi se loger et nourrir convenablement. Ils pouvaient même s'offrir des loisirs.

Ainsi, nombreux étaient ceux qui s'étaient acheté un APN et un ordinateur de dernier cri pour ensuite ouvrir un blog photo. Il y en avaient quelques mauvais, un grand nombre de bons et quelques uns d'une excellence rare.

Tout allait donc pour le mieux, sauf que les personnes qui avaient tout fait pour éradiquer la pauvreté n'avaient plus rien à faire et se sentaient inutiles.

Phalacrocorax put ainsi constater que, contrairement à ce qu'on dit d'habitude, le bonheur des uns fait le malheur des autres, et il ne s'étonna donc pas lorsque les bénévoles décidèrent de confisquer les APN et les ordinateurs des anciens pauvres, d'interdire toute activité de blog, et de faire licencier tous ceux à qui ils s'étaient acharnés à trouver du travail, afin de pouvoir de nouveau s'occuper de leur bénévolat.

Ainsi suscitèrent-ils de nouveau l'admiration de tous ceux qui voyaient le mal qu'ils se donnaient tous les jours afin d'aider les autres, car finalement, qui se soucie vraiment des canards boiteux?

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L'Histoire du Cormoran, 59° épisode

La faim du cormoran

Après avoir bu la tasse au centre de thalassothérapie, Phalacrocorax avait faim et ne cessait de rêver d'un repas pantagruélique. Il aurait pu, pensait-il non sans modestie, avaler tout seul un plateau de fruits de mer pour quatre, peut-être même pour cinq.

Tout cela pour commencer, bien sûr.

Après ce délicieux hors d'œuvre, Phalacrocorax avait l'intention de s'attaquer à une soupe aux poissons, sans trop s'attarder autour des croûtons que certains avaient l'habitude de tremper dedans. Il fallait bien laisser des miettes pour les petits oiseaux.

Un plat de résistance composé de plusieurs sortes de poissons lui conviendrait bien ensuite. De la sole, du bar, de la lotte et pourquoi pas aussi un maquereau échappé de la bataille qui portait son nom.

Mais il n'en resterait pas là. Il avait faim, et contre la faim il n'y a qu'un remède, manger.

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L'Histoire du Cormoran, 58° épisode

Phalacrocorax en thalassothérapie

Le cormoran s'était-il rendu compte qu'il vieillissait mal, ou la raison en était-elle toute autre, nul ne le sait avec certitude.

Néanmoins l'étape suivante de Phalacrocorax fut un centre de thalassothérapie, où on soignait tant bien que mal des personnes atteintes d'intolérance vis-à-vis de tous ceux qui pensent autrement.

Ceci inclut bien entendu les vieux qui on un goût musical qui diffère souvent de celui des plus jeunes, et qui traitent par conséquent tout ce qui n'est pas de la chansonnette de badaboum, badaboum, badaboum.

Le clivage des générations n'est pas affaire seulement des jeunes, mais aussi des vieux, car comme avait l'habitude de dire la Geai-linotte à tête de linotte, l'amie d'enfance du cormoran, contrairement au bon vin qui se bonifie avec les années, il est rare qu'une picrate devienne un grand cru même si on la garde pendant quarante ans.

(C'était sa façon de dire qu'un jeune con devient souvent un vieux con au fil des années.)

Au centre de thalassothérapie où le cormoran s'était rendu de lui-même, on ne donnait pourtant pas de vin à boire, ce qui ne dérangea pas trop Phalacrocorax qui aimait l'eau salée par dessus tout. Surtout si des poissons nageaient dedans.

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L'Histoire du Cormoran, 57° épisode

Le graissage du cormoran

Après avoir plongé sous le regard ébahi des pirates, Phalcrocorax ne remonta à la surface qu'en apercevant que son moteur avait des ratés.

Il se rappela alors qu'il avait oublié la dernière révision de graissage-vidange et continua sur sa lancée vers le Golfe du Méxique où une grande station de vidange avait donné naissance à plusieurs petites stations de graissage.

Phalacrocorax pensa en profiter, car une saine concurrence fait, parait-il, baisser les prix au profit du consommateur, tout en gardant la qualité de service impeccable.

Le cormoran fut donc graissé pour une modique somme; on lui donna même en guise de cadeau de bienvenue un tableau intitulé "En bateau à voile un dimanche matin au large de Copenhague" peint par Pivo, une grande artiste peintre méconnue.

Avec la tableau sous le bras Phalacrocorax partit continuer son voyage en solitaire et sans assistance respiratoire. Et sans escale, ou presque.

Pour se redonner du courage il fredonnait une vieille chanson qui parlait de la mer qui dansait le long des golfes clairs, et il se dit encore une fois que le monde avait bien changé depuis sa première jeunesse. Les mers étaient de plus en plus sales, et même la musique des jeunes n'était plus que du badaboum, badaboum, badaboum.

Phalacrocorax était-il en train de mal vieillir pour ne plus accepter les changements qui lui tombaient dessus à bras raccourcis?

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L'Histoire du Cormoran, 56° épisode

Phalacrocorax et les pirates

C'est dans le Golfe d'Aden que Phalacrocorax battit son propre record de plongée en apnée le jour où des pirates le prirent pour une flottille de pêche à lui tout seul, et décidèrent de l'attaquer afin de demander une rançon à ses admirateurs.

(Si toutefois quelqu'un veut bien payer la rançon, il suffit d'envoyer un chèque à hpy. Elle accepte aussi des virements et tout autre moyen de paiement, bien qu'elle préfère le cash.)

Malheureusement pour le cormoran, personne - à part les pirates, bien entendu - n'était sur place pour homologuer le record mondial de plongée en apnée qui fut largement battu ce jour-là.

On peut même penser que personne n'arrivera plus jamais à rivaliser avec Phalacrocorax dans ce domaine, car comme on le sait, la peur donne des ailes, même sous l'eau, et la peur du cormoran fut incommensurable ce jour-là.

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L'Histoire du Cormoran, 55° épisode

Le départ en solitaire

Phalacrocorax avait opté pour un tour du monde en apnée solitaire, sans escale ou presque, et surtout sans assistance respiratoire.

Son choix fut certainement des plus logiques, car le cormoran avait l'aptitude de se transformer en sous-marin dès qu'il plongea sous l'eau.

Ceci est, on peut bien en convenir, beaucoup plus pratique que de devenir une barquette de fraises ou une boîte de petits poids qui vous trainent inexorablement vers le fond sans espoir de pouvoir remonter un jour.

Un voyageur de l'espace qui tournait autour de la terre dans sa navette spatiale pas très spacieux avait essayé d'immortaliser le départ de Phalacrocorax, mais n'étant pas vraiment maître des ses mouvements il était arrivé trop tard et sur la photo on ne peut voir que la surface de la mer, alors que Phalacrocorax était déjà loin en-dessous.

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L'Histoire du Cormoran, 54° épisode

Les bagages du cormoran

Cela faisait plus d'un an que Phalacrocorax avait quitté les rivages familiers pour ne plus jamais revenir.

Des témoignages émouvants étaient arrivés de partout, même une statue avait été érigée à la gloire du héros trop tôt disparu, mais de tout cela Phalacrocorax n'était point au courant.

Comment aurait-il pu l'être, même s'il l'avait voulu, ce qui n'était pas le cas? Il n'avait pas de poche pour emporter son portable, et de plus, il préférait voyager léger, sans bagages encombrants que des équipes de sécurité du monde entier auraient sans doute trouvé suspects dans les bras d'un cormoran.

Et qui sait, un idiot trop zélé aurait pu faire tout exploser au nom de la précaution.

Non, décidément le monde n'était plus ce qu'il avait été à l'époque où des dames en chapeau et robe en dentelle prenaient l'Orient Express sans crainte de se faire agresser par le premier venu un peu plus barbu que la moyenne.

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L'Histoire du Cormoran, 53° épisode

Je vous laisse

pour quelques jours - ou pour toujours, car on ne sait jamais - en compagnie de Phalacrocorax que j'ai ressuscité pour l'occasion.

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J'avais prévu ce message en vue d'une autre absence, mais comme je dois encore rester couchée sans bouger pour mon dos, j'en profite pour vous faire part de quelques nouvelles aventures de Phalacrocorax. A un de ces jours, j'espère.

Le gangster du coin

Le Rouquin n'est pas le bienvenu chez nous, car c'est un gangster qui veut se battre avec tout le monde. Ou plutôt, il veut écraser tout le monde sous sa domination.

Le jour il se tient relativement à l'écart, il se méfie de moi, mais une nuit il est entré par une fenêtre laissée ouverte (car j'aime bien garder des fenêtres ouvertes la nuit), réveillant tout le monde.

Moumoune sifflait entre les dents, Nefertiti grognait au plus fort (on aurait dit un lion), DD aussi et moi, je l'ai fait sortir illico presto après l'avoir cherché partout et j'ai fermé toutes les fenêtres derrière lui.

Maintenant je suis presque condamnée à dormir la fenêtre fermée, et tout cela à cause d'un gangster de chat.

Place de l'Eclipse bis

C'est sans doute en Angleterre que j'ai vu un de mes premiers carrefours giratoires, communément appelés ronds-points et parfois ronds-points à l'anglaise par les français.

Ces carrefours giratoires ont depuis été introduits en masse en France, sans suffisamment d'information aux anciens automobilistes - ni aux nouveaux d'ailleurs - qui ont commencé à se comporter de façon parfois étrange dans les carrefours.

Rappelez vous qu'en absence de signalisation autre, c'est la priorité de droite qui s'applique.

C'était le cas dans les ronds-points (pas dans les carrefours giratoires) avant, comme à la Place de l'Etoile à Paris. Les véhicules entrants avaient priorité sur ceux dans la circulation.

Ces ronds-points existent toujours, mais il y a aussi de plus en plus de carrefours giratoires, précédés par le triangle "cédez le passage aux véhicules déjà engagés", où le véhicule déjà dans le carrefour est prioritaire sur le véhicule entrant.

Le rond-point/carrefour giratoire de la Place de l'Eclipse à la particularité d'être les deux à la fois, ce qui n'est pas compatible avec la sécurité routière.

Les véhicules entrés après le panneau triangulaire "cédez le passage" peuvent sans complexe se considérer comme prioritaires sur les véhicules entrant par les autres routes, qui eux ont, selon la signalisation manquante, la priorité à droite, et par conséquent, sont prioritaires sur les véhicules déjà prioritaires se trouvant dans le carrefour giratoire/rond-point.

Non seulement les automobilistes - dont ceux qu'on trouve parfois arrêtés DANS les carrefours giratoires normaux, afin d'y laisser entrer les véhicules non prioritaires - sont donc déboussolés par l'introduction massive des carrefours giratoires (ceux où le véhicule en place à priorité sur les véhicules entrants, contrairement à ce qui est le cas dans les rond-poins) mais même les concepteurs de ces places où on tourne en rond ne le font pas.

Pigé?

Rien n'est compliqué à condition de regarder les panneaux de signalisation routière. Sans panneau, priorité à droite, avec panneau "cédez le passage", on cède le passage aux autres véhicules.

Et pourtant...

Place de l'Eclipse

En voiture je peux accéder à la Place de l'Eclipse par trois routes différentes.

En haut de la photo j'arrive de la jetée par la chaussée Edouard Levasseur et Fils et je me demande qui ou quoi s'était avant d'entrer dans le rond point.

En bas à gauche, c'est comme si je venais du Casino par le boulevard Albert I, sans doute un roi des belges, et je prends le rond point à max 30 km/h. Pourtant je ne suis pas une mordue des jeux du hasard.

Et finalement en bas à droite, je suis le Quai de l'Entrepôt pour m'engouffrer dans le giratoire.

Mais pendant que j'y suis je me demande comment la Place de l'Eclipse peut être en même temps un rond point et un carrefour giratoire

Avez-vous vu le problème qui peut se terminer par un constat à l'amiable où il se peut que personne n'a tort, à part celui qui a conçu le rond-point/carrefour giratoire.

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Message plus ou moins automatique. Je m'éclipse vers le lit.

Portrait d'un bienheureux

Je ne sais pas comment il fait, mais Fous-le-Camp a trouvé le chemin vers le lit de la chambre d'amis, et l'autre jour je l'y ai encore trouve couché! Apparemment il dort du sommeil du juste, et sans mauvaise conscience. Probablement aussi le ventre plein après avoir vidé la gamelle de Moumoune et de Nefertiti! C'est un petit voyou.

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Message toujours semi-automatique. Je reste couchée avec le mal de dos auquel j'ai bien envie de dire fous le camp!

Guêpes

Il y a quelques jours DD s'est fait multipiquer par des guêpes en coupant l'herbe. Les traces laissées par les guêpes étaient multiples, bien enflées et rouges. Douloureuses aussi. Longtemps.

Quand un peu plus tard j'ai trouvé le nid souterrain des guêpes et que je suis allée chercher mon APN, n'étais-je pas alors très héroïque?

Elles n'arrêtaient pas d'entrer et de sortir et surtout de voler autour de moi. Je suppose que toutes voulaient que je les photographie car aucune ne m'a piquée.

Message semi-automatique. Je suis beaucoup moins héroïque aujourd'hui face à une sciatique.

2 ans

Il y a deux ans, jour pour jour, les journalistes de tout poil se sont désintéressés de l'affaire Phalacrocorax pour célébrer la naissance de la petite nièce de DD.

Aujourd'hui c'est le deuxième anniversaire de la petite Manon (des Sources) qui est heureuse d'ouvrir une multitude de paquets cadeaux.

Longue et heureuse vie à Manon que j'aime beaucoup.

Signé Tata Clown.

Les paparazzi étaient présents lors de la fête pour montrer la petite Manon dans sa belle robe blanche cousue d'or.

Le sémaphore

Le sémaphore se trouve entre la chapelle des marins et le bord de la falaise du Cap Fagnet, à une hauteur de 104 m au dessus du niveau de la mer.

On y fait des observations pour Météo France en y mesurant entre autre la vitesse du vent. En cas de problèmes pendant des coups de vents très forts, ces mesures permettent aux assureurs de constater si un dégât a été causé par la tempête ou non. Un petit écart de vitesse peut donc tout changer quant aux remboursements éventuels. Soit vous êtes remboursé, soit vous ne l'êtes pas...

Le sémaphore sert aussi pour la surveillance du trafic maritime, que ce soit le trafic commercial, de pêche ou de plaisance.

Le sémaphore est en zone militaire. Le commun des mortels ne peut donc pas y pénétrer sans invitation.

Notre-Dame du Salut

Depuis quelques années déjà, un petit troupeau de moutons se gavent d'herbe derrière la chapelle de Notre-Dame du Salut, la chapelle des marins, qui aurait été détruit pendant la révolution comme tant d'autres édifices religieux, si elle n'avait pas fait office d'amer ou de point de repère pour les marins s'approchant de la cote.

Elle est en effet situé sur la falaise la plus haute des environs, et peut encore aujourd'hui être utile pour ceux dont les radars, les GPS et d'autres engins modernes tombent en panne.

Par beau temps la vierge et l'enfant brillent de leur couleur or.

Quand il fait gris, on les voit aussi.

Dans le brouillard, on a plus de mal à les voir.

Alors il ne reste plus qu'à leur adresser une prière pour arriver à bon port.

Ensuite, si tout va bien, on dépose un ex-voto dans la chapelle!

Et en sortant, on va saluer les moutons.

Les kamikazes

Parmi les inconscients qui avaient franchi le petit muret en bois en haut du Cap Fagnet, j'ai vu ce trio de kamikazes s'approcher le plus près possible du bord pour jeter un regard sur la mer, quelque cent mètres plus bas.

Je me demandais s'il fallait leur crier de faire attention, mais je me suis abstenue, car qui sait ce qui'ils auraient pu faire si mon "tomare" les avait surpris.

Un pas dans la mauvaise direction et hop, le plongeon final.

Tasukete!

Le Cap Fagnet

Depuis ma dernière visite au Cap Fagnet, là où la falaise culmine à 110 m au dessus du niveau de la mer (par marée basse ou par marée haute?), des travaux ont été faits afin d'empêcher les gens de s'approcher (et les voitures, en ce qui me concerne) trop près du bord.

Des pans de falaise tombent régulièrement dans la mer, et je suis toujours étonnée de voir le grand nombre de gens qui vont pratiquement se pencher au dessus de la mer malgré les panneaux qui indiquent clairement les dangers.

Un petit muret en bois délimite les zones autorisées ou non, et permet aux visiteurs de s'approcher près assez pour admirer le paysage, sans trop de risque de tomber avec ou sans un bout de la falaise.

Je peux vous prendre en photo?

J'avançais sur la jetée en compagnie de Cergie, Pat et DD quand soudain, devant nous, il y avait une bande de jeunes.

"Je peux vous prendre en photo?" reçut un timide non et plusieurs oui enthousiastes.

"Je peux vous mettre sur mon blog, sur internet?" les rendit plus enthousiastes encore, et tous proposèrent de faire un plongeon dans l'eau pour que je les photographie.

J'en ai loupé quelques uns, trop rapides pour moi, mais voici malgré tout un aperçu de leur style de saut plus ou moins périlleux.

Merci les gars! (Et les filles.)

12/12

Kahdentoista kuvan viimeinen kuva on tässä ja siitä syystä rupesinkin miettimään miten on mahdollista että kaksitoista kuukautta on näin näytetty vaikkei niitä ole leikin alusta kuin yksitoista?

Muutoksia et taida juuri olla, ehkä Normandiassa onkin se ongelma että kaikki päivät ovat melko samanlaisia ympäri vuoden?

Itse asiassa syksy on kyllä saapumassa. Sen huomaa mm siitä että kukkapenkeistä on revittävä jo paljon loppuun kukkineita kasveja. Vai olisiko minun pitänyt sanoa "olisi revittävä", sillä puutarhatyöt ovat jääneet kovin vähään tänä vuonna.

Minun piti jo viime vuoden syyskuussa ruveta juuri kuvan kukkapenkkiä muuntelemaan, ja tämä kuvasarja olikin minua muistuttamassa työstäni ainakin kerran kuukaudessa, mutta siitä huolimatta mitään ei ole tullut tehtyä.

Laiskuuteni on siis nyt todistettu ja annettu blogistanian nähtävaksi. Mutten sure.