La boîte à lettres

Hier soir, en fin d'après-midi, j'ai jeté un œil dans ma réserve de photos pour me confirmer qu'elle était aussi vide que ma journée de travail avait été remplie de surprises, d'émotions, de bonds et de rebonds (dont aucun ne s'appelait James).

J'ai donc pris mon maigre courrier, une lettre de moins de 20 grammes - à affranchir d'un timbre de 0.56 € en courrier normal et en 0.49 € en courrier économique. Ma lettre partait pour le Nord-Pas-de-Calais, et elle était correctement affranchie.

J'ai aussi pris mon courage à deux mains, et par conséquent il n'y avait de place pour mon APN que sur le siège passager, et j'ai roulé vers ma boîte à lettres préférée, celle où je peux glisser mon courrier sans descendre de mon véhicule, à moins, bien entendu, qu'un être aussi paresseux que moi en ait eu la même idée et se trouve devant ladite boîte à lettres en train d'y glisser un volumineux courrier. C'est heureusement rare.

Plus souvent on y trouve quelqu'un en train de parler dans son téléphone mobile, et alors là, c'est sans espoir; il faut que je me mette à la recherche d'une autre boîte!

Au moment où je vous écris ces quelques lignes, ma lettre se trouve dans cette boîte, je l'espère au moins, car si ce n'est pas le cas, cela voudrait dire que quelqu'un a réussi à l'extirper de la boîte, vue que la prochaine levée n'aura lieu que dans 2 heures!

A gauche derrière la boîte on peut apercevoir la Maison des Moines Insoumis, maison dont je vous parlerai le jour où j'en saurai quelque chose.

Vue que je travaille de plus en plus et que je n'ai même pas le temps de bloguer autant que je le voudrais, ce n'est pas demain la veille que je me mettrai à la recherche d'informations sur ces infortunés moines et leur maison.