Jean-Paul et le chariot

Il avait fait froid ce jour-là et Jean-Paul se les était gelées. Il était resté sur le quai toute la journée, à charger des colis de bois dans des camions. Quelques courtes passages au bureau entre deux pour récupérer des papiers de chargement, et retour au froid.

La journée se terminait comme elle avait commencé, mais à l'envers, et au lieu de sortir le chariot à fourches du hangar, Jean-Paul l'y remisait maintenant pour la nuit qui n'allait pas tarder de tomber.

Pas de chauffage dans le hangar, nul besoin pour le chariot et les colis de bois qui y sont entreposés, mais Jean-Paul allait enfin pouvoir rentrer chez lui, et se mettre au chaud devant une assiette de bonne soupe préparée par Denise.

Peut-être allait il même prendre un petit jaune avant, en guise d'apéro, mais cela, je ne peux l'affirmer.

Le vent des changements

On dit souvent que les hommes politiques changent d'opinion au gré du vent, et on trouve que cela n'est pas normal.

Mais à bien réfléchir à la question, les hommes politiques, notamment les élus, sont sensés nous représenter, et en général, quand ils changent leur façon de voir les choses, c'est à cause de l'opinion publique.

Alors finalement, qui est-ce qui tourne sa veste? Les hommes politiques, ou l'opinion publique, à savoir nous-mêmes?

Les deux peut-être, mais sans doute sommes nous à l'origine des changements d'idées de nos hommes politiques. Sinon ils n'auraient aucun intérêt à le faire.

Et si nous avions les hommes politiques que nous méritons?

Entre rêve et réalité

C'était hier matin. Je m'étais à moitié allongée sur le canapé pendant que DD prenait son petit déjeuner. Moumoune était à mes pieds et Nefertiti est venue se blottir dans mes bras.

Puis DD est parti et j'ai du somnoler un peu. C'est vrai, je suis fatiguée. Surtout à 4 heures du matin.

Soudain je sens quelqu'un à mes côtés. J'ouvre les yeux et je regarde ma mère me sourire.

Comment as-tu fait pour entrer? C'est DD qui t'a ouvert la porte en partant?

Elle me répond qu'elle est juste venue voir comment je vais.

Et je me rappelle qu'elle est morte, que j'ai porté ces cendres et que je les ai enterrés moi-même il y aura bientôt trois ans. C'est un rêve. Je ferme les yeux pour rêver encore.

Je les rouvre aussitôt, et elle est toujours là. Elle me sourit encore. Et je m'endors. Je suis si bien.

A mon réveil elle était partie.

Malmenés

J'aime ces pins côtiers malmenés par les vents marins, parfois couchés le long du sol, mais souvent juste inclinés vers les terres.

J'aime l'impression qu'ils me donnent parfois que je pourrais marcher dessus, tout en haut, ou de m'y installer tel un rapace affamé pour regarder ce qui se passe tout autour.

Affamée comme le rapace imaginaire, je le suis, je vais donc aller me faire un petit déjeuner.

Vous trouverez - si vous y allez - une autre photo des arbres de la ferme de Monsieur G sur hpy bis. Je ne sais pas si on y voit le rapace ou s'il s'est envolé avec les mouettes pour picorer les miettes de mon petit déj.

Basta

Il y a quelques années, un inconnu à emprunté - comme on dit pour ne pas utiliser le méchant mot voler - le tout premier booster du jeune X.

Les parents d'X sont allés porter plainte au commissariat de police, où on leur a dit qu'il y avait fort peu de chances pour que le jeune X récupère un jour son deux-roues.

Toute la famille s'est alors mise à la recherche du booster en sillonnant les rues de la ville, et soudain il était là, sans la personne qui l'avait emprunté, heureusement, car qui sait, cela se serait peut-être terminé en bagarre - au moins de paroles.

La compagnie d'assurances n'a eu à rembourser quoi que ce soit dans ce cas, car le booster était encore en bon état, et le jeune X était content.

J'ai moi-même suivi au volant un jeune homme sur un scooter un jour. M'étant arrêtée à l'entrée d'un rond-point pour laisser passer les véhicules qui s'y trouvaient déjà, j'ai entendu un BOUM à l'arrière de ma voiture.

Je descend, et j'entame la conversation avec le conducteur du scooter qui avait oublié de s'arrêter. Soudain il saute sur son estrier et se faufile dans la circulation. Je fais de même, car je n'admets pas son comportement.

Un peu plus loin - il ne devait pas être un conducteur expérimenté - je le rattrape. Il est là, avec toute sa bande. Il n'a pas de pièce d'identité, rien non plus pour prouver que le véhicule lui appartient. Il prétend même qu'il l'a emprunté à un copain.

J'appelle la police qui ne se déplace pas, car il n'y a pas eu de blessé. Un peu de peinture éraflée, cela ne compte pas.

J'insiste auprès du jeune homme qui finit par appeler son père. Celui-ci vient, il essaie de m'amadouer, de m'acheter même, mais je ne me laisse pas faire et à la fin, le constat est fait.

Il y a quelques temps, la police d'une de nos villes voit trois hommes sur un deux-roues signalé comme volé. Elle le prend en chasse, le deux-roues dérape et au moins un des jeunes hommes est mort dans l'accident. On crie - comme d'habitude - au scandale.

Mais qui a pensé à la première victime? Cela aurait pu être le jeune X, bien content que la police fasse quelque chose pour récupérer le premier booster de sa vie.

Et qui a pensé au conducteur de la voiture de police. Cela aurait pu être moi, soucieuse de rattraper un jeune en état de délit de fuite, et qui dérape sur une tâche d'huile ou par peur tout simplement. J'aurais pu me sentir au moins moralement responsable de la mort du jeune homme, et cela, sans avoir commis aucune faute.

Le monde est aujourd'hui bizarrement fait. On se soucie plus des voyous que des victimes et on rend ces derniers responsables de tous les maux.

Just some snow

This post is made by Hpy's automatic message maker.

She has to run to an important meeting that she hasn't finished preparing yet.

(She blogs too much.)

Today she will not blog.

There will be just a photo from her snowy period.

You may comment it though.

Hpy'll read your comments on my post when she'll be back.

If there are any.

If there are more than usual, she'll be envious!!!

Rouler bourré

Au moment des fêtes de fin d'année, la majeure partie des français sondés pour savoir de quelle façon ils allaient rentrer après les repas prolongés avait répondu qu'un verre ou deux de trop n'allaient pas les empêcher de conduire.

La Sécurité Routière avait comme d'habitude lancé une campagne pour qu'on ne prenne pas le volant, car les statistiques qu'on nous montre disent que l'alcoolémie est la principale cause des accidents de la route.

Et si la majorité des automobilistes roulaient bourrés tous les jours de l'année sans vouloir l'admettre? Ceci pourrait expliquer les statistiques, ainsi que certains comportements sur la route, tels les refus de priorité, les dépassements dangereux etc.

Je m'explique.

Si 3/4 des français sont bruns (ou roulent éméchés) et 1/4 seulement blonds (ou ne boivent pas), n'est-il pas normal qu'un brun (ou un poivrot) soit impliqué dans 75% des accidents, tandis qu'un blond (ou une personne sobre) ne soit concerné que par 25% des accidents?

Les 75% des bruns ne correspondent pas obligatoirement aux 75% des éméchés. Il peut y avoir des blonds dans le tas et vice versa.

Par contre, si tout le monde était brun, les bruns seraient responsables de 100% des accidents. Donc, si tous le monde boit, l'alcoolémie est en cause dans tous les accidents.

Et à l'opposé, ne peut on donc pas penser, étant donné que les statistiques montrent qu'une alcoolémie élevée est en cause dans un pourcentage important des accidents, que la plupart des automobilistes roulent bourrés!

Alors, si personne ne buvait et on constatait malgré tout des accidents? Ne pourrait-on alors dire qu'il est dangereux d'être sobre?

***

Ceci n'est pas une incitation à boire en conduisant, ni à conduire en buvant. C'est juste pour dire qu'avec des statistiques on peut montrer ce que l'on veut et son contraire.

Portrait de Claude

Je voulais vous parler de Claude, et pour ne pas me tromper et dire des bêtises, j'ai fouillé partout, dans mes souvenirs et sur le net.

Claude habite en France et pourtant ce n'est pas de Claude de France que je veux parler.

J'ai toujours aime Claude Monet et sa peinture impressionniste, mais tout en faisant des images, Claude n'est pas peintre.

Même si Claude dit parfois ses vérités, je ne veux pas parler de Claude Allègre.

Moderne, Claude ne s'appelle pas Pompidou pour autant.

Entre Claude Nougaro et Claude François j'hésite; je ne sais pas lequel Claude préfère.

Claude a un Chéri, et Claude est une femme. Peut-on pour autant l'appeler Madame Claude?

Bref, Claude a un prénom en commun avec d'autres personnalités, mais pour la distinguer de toutes celles-ci, il faut ajouter sa date de naissance : le 20 janvier!

Maintenant nous savons à qui souhaiter UN JOYEUX ANNIVERSAIRE! Ne te cache pas dans ta cuisine, sors du four, va au jardin et ouvre les cartes de vœux de tes dix doigts.

Je t'offre le portrait de ce petit oiseaux avant qu'il ne se fasse attraper par un chat ou un autre. (Pour le distinguer d'autres oiseaux nous l'appellerons Claude.)

Kirjoittajan helmi

Pitkää helminauhaa kantava Kutis haastoi minutkin kertomaan omasta kirjoitushelmestäni. Siitä yhdestä josta olen ylpeä.

1. Tämä haaste sai alkunsa Satakielen sanoin -blogista. Kerro kuka sinut haastoi.

2. Kirjaa ohjeet ja liitä tunnustuskuva blogiisi.

3. Valikoi kirjoituksiesi joukosta onnistunut teksti, josta olet syystäkin ylpeä. Teksti voi olla esimerkiksi runo, novelli tai katkelma romaanista.

4. Luonnehdi valitsemaasi tekstiä yleisluontoisesti. (haiku, eläinsatu, dialogi, maisemakuvaus jne.)

5. Listaa ainakin viisi tekijää, jotka tekevät tekstistä onnistuneen.

6. Lähetä haaste kommentin muodossa eteenpäin niin monelle kirjoittajaystävällesi kuin itse haluat.

Minkä tekstin sitten valitsisin? Blogitekstin tietysti, muita minulla ei ole ellei sitten puhuta kirjeistä joita joskus lähetän viranomaisille.

Teksti (ja siihen liittyvä kuva) jota varmaan on kaikkein eniten käyty katsomassa kertoo Alkoholista ratissa ja on jo aika vanha. Yritänpä suomentaa vaikken pidä kääntämisestä, joten voinen myöntää että valitsin tämän myös sen lyhyyden takia.

Eräs autolehti on kuulemma lanseerannut idean sallitun veren alkoholipitoisuuden vähentämisestä ratissa, ja hallitus on sen kumonnut.

Haluamatta itse polemikoida asiasta, sen puolesta tai sitä vastaan, ihmettelen kuitenkin miksi tiet tehdään nykyään nimenomaan niitä varten jotka ovat juoneet lasin tai pari liikaa.

Tämän postauksen eräs suuri ranskalainen tiedotussaitti väitti humorostiseksi, ja sitä kautta blogiini tuli ainakin sinä päivänä useita satoja kävijöitä - joistei yksikään jättänyt kommenttia.

Toleranssia ei muuten laskettu ja siksi tämänpäiväisessä kuvassa näkyy rattijuopon lailliset jäljet!

Famu falsetissa voisi mielestäni kirjoittaa omasta helmestään. (Puolestani kirjoitan ehkä joskus siitä miten rattijuoppoustilastot kertovat sen mitä niiden tekijät haluavat.)

Les mâles

Il ne va pas un jour sans que Fous-le-Camp vienne frapper à ma fenêtre.

Il crie au secours.

Son éternel rival et ennemi, le Rouquin, le poursuit jusque no man's land et Fous-le-Camp, dans l'espoir d'un aide improbable s'approche de la maison qui pourtant ne lui est pas ouverte.

Le Rouquin ne lui laisse aucun répit, il lui tourne autour, il cherche le meilleur angle d'attaque.

Fous-le-Camp se retranche sur le seuil de la maison.

La porte reste fermée.

Hermétiquement fermée même.

Qui n'aurait pas peur du Rouquin et de son regard menaçant?

Même moi, apparemment, car la photo de l'attaque n'a ni queue, ni tête!

Allergies

Comme certains parmi vous le savent, je suis allergique et condamnée à avaler des antihistaminiques jusque la fin de ma vie. Quotidiennement. (S'il n'y avait que ça... et si seulement les cachets étaient efficaces à tout moment!)

Allergique aux chats, non, je ne le suis plus depuis que Moumoune m'a guérie en venant s'installer à la maison. (L'allergologue admet que cela arrive de temps en temps, et pour ma part je pense que l'adaptation à l'allergène de cette façon fonctionne mieux - et de manière plus agréable - que par les piqures.)

Par contre, je suis toujours allergique aux acariens qui se promènent à la maison et c'est une bonne excuse pour ne pas attraper l'aspirateur, car cela les ferait voler au lieu de marcher, et des acariens volants sont encore pires que ceux qui lézardent à l'ombre.

Je suis aussi allergique à autre chose, mais cela ne se manifeste pas de la même manière, à savoir un pif tout rouge, tout brûlant au milieu du visage. (J'étais encore en pleine crise cette semaine, je sais de quoi je parle.)

La dernière fois que je suis allée me procurer ma dose d'antihistaminiques à la pharmacie, j'ai de nouveau constaté que j'étais allergique aux imbécilités.

Sur la photo, à gauche, on voit une plaquette avec quinze cachets. C'était ma dose pour 15 jours, mais le pharmacien a décidé de changer de laboratoire pour ses génériques, et maintenant, dans la boîte il y a trois plaquettes avec chacune cinq cachets. Le prix remboursé par la Sécurité Sociale doit être sensiblement le même mais ce que je mets à la poubelle (ou que je rapporte à la pharmacie) à triplé.

Je me demande seulement quelle en est l'utilité! Je n'en vois qu'une - l'occasion de râler encore une fois sur ce blog.

Portrait de pinson affamé

La série continue.

On dirait qu'il (ou elle, puisque c'est Dame Pinson) a tous ses doigts de pied.

(Réponse au deuxième commentaire de Cergie.)

J'en ai fait trois photos, voilà la troisième. C'est toujours la même Dame Pinson.

Fruits et légumes

Le houx était rouge de fruits avant que la neige nous envahisse. Sans doute avait-il fait autant de fruits en prévision de l'hiver afin de pouvoir aider les oiseaux à trouver leurs cinq fruits et légumes quotidiens.

***

Je viens d'ajouter la vérification des mots sur ce blog, car j'ai passé du temps à retirer des spams récemment. Je retirerai aussi la vérification des mots sous peu, car d'habitude il suffit de la laisser juste pendant quelque temps afin que les spams ne reviennent pas aussitôt.

La pagaille sur les routes

"Il neige de nouveau en Haute-Normandie depuis hier soir" vient de dire un journaliste à la radio. C'est drôle, je m'en étais aperçu!

La neige est tellement inhabituelle qu'on ne parle plus d'autre chose. Moi, c'est pareil!

Quelque part je voudrais que cela dure encore longtemps, c'est tellement beau, mais quelque part j'admets que cela crée des sacrées pagailles, surtout sur les routes.

Il faudrait peut-être rouler dans les champs! (Il n'y a pas que moi qui le dis, on a vu un certain nombre de véhicules dont les conducteurs ont eu marre des routes et qui ont fini dans les champs ou les fossés...)

Portrait de mésange charbonnière

La mésange charbonnière avait appris le succès du rouge-gorge et voulait, elle aussi, se faire tirer le portrait.

Un peu timide - ce qui n'est pas dans sa nature - elle n'a pas voulu se montrer toute entière, mais s'est à moitié cachée derrière un des poteaux de la pergola.

Une autre fois, peut-être, nous montrera elle aussi le bas.

Portrait de rouge-gorge

Fier de tous les commentaires qu'il a suscités l'autre jour, le rouge-gorge a bien voulu poser pour un portrait sous la neige.

Fier mais pas orgueilleux il ne m'a pas demandé de cachet mais il veut que je lui transmette les commentaires que son portrait recevra.

Fier il sera quand il les entendra, car je vous fais confiance.

La semaine du blanc

Comme le temps ne se prêtait pas au jardinage, nous avons décidé de faire un petit tour en voiture.

Dès notre arrivée au village voisin le temps nous annonçait la couleur. Elle était blanche.

Mais nous n'avions encore rien vu!

Le vent apportait la neige des champs sur la route qui avait été dégagée.

Pour prendre de plus petites routes on hésitait, on discutait, on demandait de l'aide. Il fallait bien rentrer chez soi. Mais comment?

A Daubeuf Serville nous avons tourné à droite, puis à gauche.

Y avait-il seulement une route?

Peut-être, en suivant les poteaux avions nous une chance de rester sur la route...

Ensuite les poteaux ont laissé la place à une clôture qui essayait d'enfermer la neige dans les champs - sans trop de succès.

Nous avions la priorité.

A Nointot nous avons transporté les sacs et cabas d'une famille partie faire ses courses à pied.

Ensuite nous avons préféré rebrousser chemin. (La neige devenait vraiment trop haute.)

La route de Tancarville avait été dégagée. On roulait bien.

Les quais du Havre étaient blancs à coté du charbon noir.

A l'aéroport du Havre-Octeville nous n'avons vu personne.

La route vers Antifer était bordée de congères.

Les bateaux n'avaient pas de problème de neige.

Les vaches par contre...

Un grand merci à DD qui m'a permis de faire ce reportage photo. Sans lui au volant j'aurais eu du mal à conduire et à faire les photos en même temps.

Mais que'est-ce que nous nous sommes régalés!

Encore de la neige

La vigilance orange a été levée dans nos régions et transférée vers le Sud-Est, mais il a encore neigé cette nuit et les routes sont de nouveau couvertes d'une couche blanche.

De nouveau n'est peut-être pas l'expression exacte, car il y en a qui l'étaient encore hier après-midi lorsque nous avons pris la voiture pour voir comment c'était dans les environs.

Et c'était beau. Le soleil faisait une petite apparition, le ciel était toujours menaçant au-dessus de la mer, et le sol blanc donnait une luminosité spéciale aux paysages urbaines et rurales.

Quand nous avons essayé de remonter le chemin pourri qui mène à la maison il s'est mis à neiger de nouveau. La côte était glissante car des enfants voisins y avaient fait de la luge l'autre jour.

Il nous a fallu deux essais pour arriver en haut. D'autres années de neige nous n'y sommes pas arrivés du tout.

Le capé

Hier vers 5h du matin nous regardions un des camions de la scierie d'en bas quitter la cour pour sa tournée de livraisons. Moins de 5 minutes plus tard nous le voyions revenir. On ne pouvait pas quitter la ville pour cause de neige.

Chouette! Nous nous sommes recouchés, et je ne me suis levée que 2h 1/2 plus tard! Qu'est-ce que j'ai bien dormi!

Il était tombé quelques flocons pendant la nuit et DD était de repos forcé. Il a chaussé ses grosses bottes, mis son capé russe sur la tête et il est sorti faire quelques photos dans le jardin.

Son capé, il l'a acheté à un matelot sur un bateau à Rouen à l'époque où les russes étaient encore des soviétiques.

Inutile sous nos latitudes, lui a-t-on dit, mais non, il s'en est déjà servi plusieurs fois, et depuis que la réunion de Copenhague a trouvé la parade au réchauffement climatique et qu'il fait froid de nouveau, il n'est pas près de s'en séparer. Niet!

Rouge-gorge sous la neige

Je suis entrée dans la cinquième année de mon activité de bloggueuse et je me demande comment je vais pouvoir continuer sans trop me répéter.

Montrer tous le temps les mêmes choses, dire les mêmes bêtises, cela devient forcément un jour de la rengaine.

Un rouge-gorge dans la mangeoire est une vue qui me plait et que je photographie donc de temps en temps. J'en ai même montré un il y a moins d'un an, photographié sous le même angle que celui d'aujourd'hui. Les couleurs sont similaires aussi.

Alors je me dis que je me répète et cela ne me plait pas.

Mais j'ai trouvé la parade! Je pourrais toujours prétendre que ce n'est pas le même individu! Qui me prouvera le contraire?

(Si je suis convaincante assez, il y aura dorénavant une photo de rouge-gorge tous les jours, mais ce ne sera jamais le même - au moins officiellement, car où pourrais-je trouver 365 rouge-gorges pour l'année en cours?)

Visibilité

C'est fou comme un peu de neige peut changer notre perception des choses. Quand il neige il y a très peu de visibilité, et dès que les flocons cessent de tomber on voit tout, même ce qu'on ne voyait pas avant que la neige ne tombe.

Avec toute la neige qui est tombée en ce début d'année, nous devrions par conséquent avoir une bonne visibilité sur l'année qui nous attend. Et pourtant je ne sais pas ce qui se passera demain, et même pas ce qui va arriver plus tard aujourd'hui.

Peut-être n'avons nous pas eu assez de neige!

La trêve de Noël

J'avais décidé de proclamer la trêve de Noël comme on le fait en Finlande depuis le 14° siècle et comme me l'avait rappelé ma cousine Linnéa en m'envoyant une carte de vœux représentant la maison Brinkala à Åbo (Turku) d'où la trêve est proclamée tous les 24 décembre à midi pour une durée de vingt jours.

C'est un moment très solennel qui contribue à faire de Noël un moment très important aux yeux de beaucoup de finlandais.

L'évènement est suivi par des milliers de personnes sur place et aussi à la télévision, voire par Internet.

Il est évident que je n'avais pas les mêmes moyens à ma disposition mais j'avais néanmoins tenu un discours sur l'importance de bien se comporter à tout mon petit monde.

Et tout le monde s'est bien tenu. Moumoune et Nefertiti se sont beaucoup reposées. Aucune des deux n'a apporté de trophées de chasse à la maison, et même la présence de Fous-le-Camp rodant dans les parages n'a pas suscité énormément d'émotion.

Mais dès le 1° janvier au matin c'était fini car le Rouquin qui n'avait rien à faire de ma trêve à moi - et il est vrai, il fait partie de mon monde encore moins que Fous-le-Camp - avait décidé de venir jusque la maison pourchasser son souffre-douleur et rival.

Sans doute le Rouquin connaissait-il malgré tout la règle qui veut qu'on soit doublement puni pour chaque crime et délit commis pendant la trêve, car quand il a senti ma présence derrière la vitre il est reparti, la queue entre les jambes, tandis que son rival me regardait de ses yeux pleins de reconnaissance - et aussi de gourmandise, car il allait pouvoir manger au calme.

5/12

Minun kavi säkä. En olisi uskonut saavaani yhtään lumista kuvaa mukaan 12 kuvaan, mutta heti vuoden ensimmäisenä päivänä onnistui ja viime yönä lunta satoi lisää joten näppäsin vielä valkoisemman kuvan. Päiväksi on luvassa lisää lunta mutten tiedä onko lupauksiin uskomista.

Kottikärryjen takana piilossa ollut vesipumppu on otettu sisään mahdollisten pakkasasteiden varalta mutta kasteluletku on jostain syystä jäänyt ulkosalle. Ehkä se pitäisi muutenkin uusia. Minneköhän kottikärryt ovat kadonneet?

Kukkapenkin työt ovat yhtä kesken kuin viime kuussa. En ole hämmästynyt.

2010

Fais en une bonne année.

Gör det till ett gott år.

Make it a good year.

Tee siitä hyvä vuosi.