mardi 25 novembre 2014
vendredi 14 novembre 2014
En attendant la fin de la semaine de travail
Enfin une bonne nouvelle: la croissance a légèrement augmenté au troisième trimestre!
Mais quel sera le chiffre en fin d'année?
Je ressens, depuis le mois d'octobre, et plus encore depuis novembre, une chute spectaculaire dans l'économie locale, et malheureusement, je ne suis pas seule à le dire.
Mes contacts, clients, fournisseurs, confrères et concurrents disent plus ou moins la même chose. Cela ne va plus du tout.
En prenant seulement l'industrie papetière en Seine-Maritime, les nouvelles ne sont pas excellentes.
Hier j'ai appris qu'UPM fermera une machine de papier journal sur deux dans son usine de Grand Couronne, ce qui entraînera la suppression de près de deux cents postes. (UPM ferme aussi en Grande Bretagne et en Finlande, mais cela n'aura sans doute pas trop d'influence sur la croissance française, quoique, indirectement peut-être...)
C'est vrai, on lit aujourd'hui son journal sur internet, moi la première d'ailleurs. Nous n'avons donc pas besoin d'autant de papier journal que par le passé. (On le disait déjà à l'époque lointaine où j'étais active dans l'industrie papetière, mais la tendance n'a fait que se renforcer pendant les dernières décennies.)
En début du mois, c'était Smurfit Kappa, producteur de cartons d'emballage, qui annonçait la fermeture de l'usine de Ponts et Marais, mais aujourd'hui l'usine serait à vendre. Trouvera-t-elle un acheteur, voilà la question.
Pourtant tout ce qui se vend et se transporte aujourd'hui est emballé, et le carton - matière recyclée et recyclable - est en bonne place pour faire des emballages, ne serait-ce qu'au point de vue écologique.
En élargissant la questions à d'autres activités, on peut citer une usine fécampoise, Global Plastics, vieille de 25 ans, qui a été placée en liquidation judiciaire fin octobre, avec comme résultat la suppression d'une bonne quarantaine de postes. On n'y fabriquera plus de film alimentaire.
Aujourd'hui même, un commercial (je ne citerai pas le nom de l'entreprise, je n'en donnerai pas l'activité non plus, car on y travaille encore), se plaignait que plus rien ne se vend, que le téléphone ne sonne pas, et que personne n'accepte des rendez-vous.
Alors moi, sans être pessimiste de nature, je ne pense pas que la croissance du quatrième trimestre sera vraiment formidable... j'espère me tromper, et j'ai l'intention de passer un bon weekend, sans penser économie, décroissance, récession.
Quand DD sera rentré, ce qui ne devrait pas tarder, j'essaierai de trouver une bouteille de bon vin derrière les fagots, à déguster avec les restes d'un rôti de porc, suivi d'un excellent fromage de Neufchâtel, car il ne faut pas se laisser abattre par les mauvaises nouvelles, mais au contraire, tout faire pour les combattre.
Publié par hpy à 19:43 13 commentaires
Libellés : Colleville, économie
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