jeudi 31 octobre 2013
mardi 29 octobre 2013
Sous le ciel noir, un peu de lumière
Il n'est certainement pas facile d'être dans la majorité présidentielle aujourd'hui.
Dès que le gouvernement annonce des mesures sensées faire entrer de l'argent dans les caisses vides de l'état, un vent de révolte se lève. Ce vent se met à souffler de plus en plus fort un peu partout, comme même sur ce blog, avec un mot contre la rétroactivité de la loi sur la hausse des prélèvements sociaux sur les AV, les PEL et les PEA.
La plus forte réaction de ces derniers jours est sans aucun doute venue de Bretagne avec diverses manifestations contre l'écotaxe. Cette dernière n'était pourtant que la goutte qui faisait déborder le vase des problèmes d'une économie agricole au plus mal, et peut-être même sans relation directe et réelle avec ces problèmes. Je fais remarquer en passant que la fronde ne venait pas des transporteurs routiers, pourtant concernés, plus que toute autre catégorie de professionnels, par cette taxe.
Quand le vent souffle fort assez, le gouvernement recule, comme en retirant les PEL et les PEA de la loi fiscale sur la hausse des prélèvements sociaux, n'y laissant que les AV sous certaines conditions, et surtout en suspendant l'écotaxe sur tout le territoire jusqu'à nouvel ordre.
Il est évident que c'était la seule bonne solution, car le système de l'écotaxe - qui sera mise en place un de ces jours - n'était pas clair, loin de là. Pour ma part, je savais de quelle façon les transporteurs allaient la payer, ayant fait partie d'un groupe d'étude sur cette question il y a quelques années, et l'ayant suivi de près depuis, mais personne, aucun transporteur, ne pouvait dire exactement de quelle façon la taxe allait pouvoir être répercutée aux chargeurs sans passer par de nouvelles négociations tarifaires. (Les prix sont libres, tout est question de concurrence et de rapport de force.)
Pourtant, tout en étant content de faire plier le gouvernement, le peuple n'est pas satisfait car les reculades répétitives du pouvoir font de la victoire une banalité. Les Français finissent par mépriser ce pouvoir qui lâche prise dès qu'ils crient un peu. Il y a sans doute un gros problème dans la façon de faire et de communiquer.
Malgré tout, le gouvernement a aussi quelques bonnes idées, comme la vente à l'unité des médicaments, afin de réduire le budget de la sécurité sociale. Des voix se sont élevées contre l'expérimentation, disant même que ceci n'aurait aucun effet positif, et que les pharmaciens, tout comme les patients, risqueraient de se tromper en n'ayant plus des boîtes facilement reconnaissables sous les yeux.
On dit ce qu'on veut, mais c'est un système qui fonctionne très bien dans de nombreux pays, dont la Finlande où je l'ai toujours connu. J'en suis pourtant partie il y a bientôt quarante ans!
Je n'ai de conseil à donner à personne, mais il me semble que le gouvernement aurait intérêt plutôt à essayer de trouver d'autres petites solutions telles que celle-ci, afin de réduire les coûts de fonctionnement de l'état, au lieu de ne rien décider d'autre que des hausses des impôts et des taxes, pourtant probablement nécessaires aussi, au moins en partie.
Comme disait une certaine publicité, il faut positiver.
Publié par hpy à 16:17 10 commentaires
Libellés : société
lundi 28 octobre 2013
Christian²
Je ne sais plus si c'était vendredi soir ou samedi en fin d'après-midi, et peu importe d'ailleurs, que le téléphone a sonné et que DD a répondu.
(Le soir et le weekend j'évite tant que possible de répondre au téléphone, je le fais assez pendant mon travail!)
J'ai presque aussitôt entendu DD dire, "Je ne connais pas de Christian de chez X, vous devez faire erreur", avant qu'il ne continue à parler avec l'inconnu au bout du fil.
Le X me disait quelque chose, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, et ce n'est qu'une fois la conversation terminée que j'en ai eu l'explication.
Christian travaille dans une entreprise dans laquelle DD faisait régulièrement des livraisons il y a encore quelques trois ou quatre années. Ils s'étaient ensuite perdus de vue, mais depuis qu'ils s'étaient aperçus en coup de vent il y a quelque temps, Christian pensait à renouer le contact, de façon purement amicale, pour parler du "bon vieux temps".
Il a donc annoncé sa visite dans la région pour dimanche et demandé s'il pouvait venir le saluer. DD a dit oui, bien sûr. Il était tout heureux de revoir Christian avec qui il s'était toujours bien entendu, bien que leur relation n'ait jamais été autre que professionnelle.
Christian est donc venu dimanche en fin d'après-midi et tous les trois nous avons passé un bon moment à discuter de plein de choses tout en buvant un petit café (ou thé) et en mangeant quelques beignets que j'avais achetés pour l'occasion.
Quand Christian est parti, nous n'avons pas attendu longtemps l'arrivée de Christian. Celui-ci a soufflé une bonne partie de la nuit, et aussi dans la journée de lundi.
Tous nos arbres ont tenu bon, mais le petit lilas qui poussait le long du chemin du voisin a cassé. Il n'était pas aussi solide que l'amitié professionnelle des deux hommes ayant toujours travaillé en bonne entente.
Publié par hpy à 15:24 10 commentaires
vendredi 25 octobre 2013
Ça se dégrade
Pour aller chez le kiné, je passe par la rocade en haut de laquelle se trouve le lotissement d'immeubles et pavillons situé en dessous des lignes à haute tension, contre lequel je rouspétais un peu quand sa construction commençait il y a quelques années, en 2007, je crois.
Depuis cette époque, il me semble, il y a eu dépôt de bilan, ou en tout cas problèmes financiers du constructeur/promoteur. On aurait même demandé à la ville de refaire les routes pleines de trous de ce lotissement privé. (Je ne sais pas si la ville a accepté de le faire.)
Les constructions, pavillons et immeubles, ne sont pas encore terminées, et pourtant, je le vois quand je passe, les dégradations sont déjà là. (Pourtant, d'après ce qu'on m'a dit, les loyers n'y seraient pas bon marché.)
Voyez un peu! C'est ainsi partout. Il aurait sans doute fallu investir un peu plus d'argent au départ, car la qualité laisse apparemment beaucoup à désirer.
Voir des murs dans cet état-là n'incitera pas de nouveaux locataires à venir s'installer loin de tout, sauf de l'hôpital et du mouroir des vieux.
Voir des murs dans cet état-là n'incitera pas de nouveaux locataires à venir s'installer loin de tout, sauf de l'hôpital et du mouroir des vieux.
Je suis désolée pour la qualité plus que médiocre des photos, prises d'une voiture qui n'était pas à l'arrêt, et en plus par temps pluvieux, donc sombre!
***
Ça se dégrade, c'est aussi quelque chose que j'aurais pu dire au sujet de la loi qui condamne les épargnants à payer plus de prélèvements sociaux qu'ils n'escomptaient sur les Assurances Vie, les PEA et les PEL.
Que l'état ait besoin de nos sous, nous le savons, mais qu'on puisse voter une loi à effet rétroactif est quelque chose de complètement idiot. Les lois ne doivent pas être rétroactives, car il faut que nous sachions à quelle sauce nous allons être mangés, avant de prendre notre décision de faire, ou de ne pas faire telle ou telle chose.
La déclaration des Droits de l'Homme interdit la rétroactivité d'une loi. Malheureusement cela ne concerne que le droit pénal, mais pénaliser ceux qui ont cru aux promesses de l'état et qui se trouveront aujourd'hui à payer plus que prévu (et ce sont beaucoup de petits épargnants) relève de quelque chose que je ne peux que traiter de crime de col blanc.
Qui croira désormais aux promesses que l'état pourra nous faire, puisque l'état pourra ensuite changer d'avis, et nous pénaliser pour quelque chose que, un peu plus tôt, il a voulu que nous fassions. Qui sait si on jour on ne nous demandera pas de rembourser des aides que nous aurions pu toucher pour isoler nos habitations, ou les aides familiales, les primes pour l'emploi... Un jour on décidera peut-être d'augmenter la TVA de façon rétroactive aussi, car la brèche sera ouverte à tout.
Pourquoi ne pas tout confisquer, tout de suite, interdire la propriété individuelle et la liberté d'entreprendre, pour à la place installer des sovkhozes et des kolkhozes où tout le monde travaillera gratuitement et obligatoirement afin d'enrichir (?) l'état et ses princes?
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Ça se dégrade, c'est aussi quelque chose que j'aurais pu dire au sujet de la loi qui condamne les épargnants à payer plus de prélèvements sociaux qu'ils n'escomptaient sur les Assurances Vie, les PEA et les PEL.
Que l'état ait besoin de nos sous, nous le savons, mais qu'on puisse voter une loi à effet rétroactif est quelque chose de complètement idiot. Les lois ne doivent pas être rétroactives, car il faut que nous sachions à quelle sauce nous allons être mangés, avant de prendre notre décision de faire, ou de ne pas faire telle ou telle chose.
La déclaration des Droits de l'Homme interdit la rétroactivité d'une loi. Malheureusement cela ne concerne que le droit pénal, mais pénaliser ceux qui ont cru aux promesses de l'état et qui se trouveront aujourd'hui à payer plus que prévu (et ce sont beaucoup de petits épargnants) relève de quelque chose que je ne peux que traiter de crime de col blanc.
Qui croira désormais aux promesses que l'état pourra nous faire, puisque l'état pourra ensuite changer d'avis, et nous pénaliser pour quelque chose que, un peu plus tôt, il a voulu que nous fassions. Qui sait si on jour on ne nous demandera pas de rembourser des aides que nous aurions pu toucher pour isoler nos habitations, ou les aides familiales, les primes pour l'emploi... Un jour on décidera peut-être d'augmenter la TVA de façon rétroactive aussi, car la brèche sera ouverte à tout.
Pourquoi ne pas tout confisquer, tout de suite, interdire la propriété individuelle et la liberté d'entreprendre, pour à la place installer des sovkhozes et des kolkhozes où tout le monde travaillera gratuitement et obligatoirement afin d'enrichir (?) l'état et ses princes?
Publié par hpy à 08:48 11 commentaires
mercredi 23 octobre 2013
DD aux champs
Qu'il pleuve ou qu'il vente, rien n'empêche DD de faire ce qu'il a décidé de faire, et en ce moment c'est glaner des patates.
C'est normal, car les patates ont été récoltées mais les champs pas encore retravaillés. On peut donc trouver des pommes de terre à la surface, bien qu'il y ait de plus en plus de champs n'en laissant apparaître aucune.
En effet, de nombreux patatiers utilisent des machines de plus en plus perfectionnées pour récolter leurs pommes de terre, et ces machines de la dernière génération raflent tout, sans rien laisser aux éventuels glaneurs.
DD a intérêt à glaner tout ce qu'il pourra cette année, car l'année prochaine il n'y en aura peut-être plus du tout.
Publié par hpy à 12:21 15 commentaires
Libellés : DD, Thiètreville
mercredi 16 octobre 2013
Le faux coût du transport
Dernièrement j'ai passé pas mal de temps allongée sur le canapé en écoutant la télé d'un quart d'oreille. (J'y retourne d'ailleurs encore aussi souvent que possible.)
Ma chaîne préférée est BFMTV. Les informations qui passent en boucle toute la journée sont peut-être intéressantes la première fois qu'on les entend, mais à la longue c'est toujours la même chose, et cela devient facilement un tout petit peu trop monotone, et donc parfait pour somnoler.
De temps en temps je regarde aussi ce qui se passe sur les autres chaînes. Je ne peux donc pas dire sur quelle chaîne j'ai aperçu cette publicité de Super U, expliquant comment est composé le prix d'un litre de lait bio.
Sur un prix total de 0.95 €, je n'ai rien à dire sur la TVA de 0.05 €, ni sur les charges et la rémunération du magasin, 0.17 €. Les producteurs de lait râlent, il me semble, car je l'ai entendu aux informations, pour les 0.43 € qu'ils touchent. Mais quand j'ai vu 0.30 € pour le transport et le conditionnement, j'ai tiqué.
Sachant que le lait est transporté en citerne du producteur (la vache) à la laiterie, et cela sur une distance aussi courte que possible, qu'il est ensuite, une fois conditionné, transporté de la laiterie à la centrale d'achats (une base qui regroupe les produits devant être ensuite distribués dans les magasins), avant d'être acheminé jusqu'aux magasins, je me suis mise à calculer le prix du transport, car à mon avis, quelque chose sonnait faux dans le 0.30 € le litre.
Je ne tiens pas compte du prix depuis le producteur jusqu'à la laiterie. Ce n'est qu'un détail qu'on peut inclure dans le prix global.
Mais sachant que dans un camion entre la laiterie et la centrale d'achat, ainsi que dans celui qui distribue le produit aux magasins, on peut mettre 25 tonnes, voir plus depuis quelque temps, vu que le poids total autorisé en charge a été augmenté de 4 tonnes, je pourrais calculer le prix du transport global de la façon suivante : 0.30 € * environ 25000 litres, à savoir 7500 €.
Pour 7500 € je peux transporter plusieurs camions de la laiterie jusqu'à la centrale d'achat! Beaucoup même. Je serais même ravie de le faire, car j'aimerais bien toucher 7500 € pour mettons, au grand maximum, 1000 km (producteur - laiterie - centrale d'achat - magasin).
De nombreux transporteurs se plaignent en effet qu'ils font des transports (de 25 tonnes, toujours) à un prix inférieur à 1 € le kilomètre. Disons donc qu'ils touchent, pour être un peu mieux payés, 1.30 € / km pour le transport de 25000 litres de lait conditionné, ce qui impliquerait que le lait est transporté sur une distance de 5800 km environ.
Et même s'ils touchaient 2 € par kilomètre parcouru, cela ferait encore une distance globale de 3700 km.
Il est vrai que l'enseigne inclut le conditionnement dans ces 0.30 €, à savoir le prix de la bouteille et le bouchon en plastique, la mise en bouteille etc. Mais dans sa publicité elle montre un camion transportant une bouteille de lait quand elle parle de ces 0.30 €, et la professionnelle du transport que je suis, ne peut que s'insurger contre cette façon de présenter les choses.
En outre la publicité ne parle pas des coûts, ni de la marge de la centrale d'achat...
De même je suis plus que certaine que la future écotaxe qui entrera en vigueur au 1° janvier prochain, et qui sera payée par les transporteurs qui auront beaucoup de mal à la répercuter aux chargeurs, à savoir environ 0.15 € par kilomètre parcouru sur 15000 kilomètres de routes nationales et départementales, à savoir presque toutes les routes empruntées par les camions, conduira à une hausse du prix de tous les produits que nous achèterons l'année prochaine, dont le lait.
On parie?
Publié par hpy à 17:23 14 commentaires
Libellés : Gruchet le Valasse, travail
lundi 14 octobre 2013
La charte de la diversité
Je suis tombée presque par hasard sur la charte de la diversité en entreprise.
Cette charte est sensée nous aider à lutter contre la discrimination en tout genre, ce qui en soi est une chose louable. On ne doit pas jeter dans la corbeille à papier des CV provenant de personnes dont on n'apprécierait ni le patronyme, ni la photographie, au moins pas pour cette raison.
Mais, en introduisant dans les règles d'une entreprise, par la signature de cette charte, une quasi-obligation d'embaucher des personnes issues de la diversité, nous pouvons craindre d'être obligés d'embaucher les salariés, non plus pour leur capacité à effectuer un travail donné, mais pour des raisons toutes autres, à savoir leur provenance, leur sexe, leurs convictions religieuses, leurs opinions politiques et ainsi de suite.
Pour moi, la seule chose qui doit compter, c'est la capacité de la personne à effectuer le travail pour lequel elle est embauché!
Après elle peut venir de n'importe quel coin de la terre, pratiquer ou non n'importe quelle religion, avoir n'importe quelle langue maternelle et baiser qui elle veut (tant que cela ne se passe pas pendant les heures de travail et tant que cela ne relève ni de la pédophilie ni d'autres pratiques interdites par la loi, comme le viol, par exemple).
Tenez, sans parler des opinions politiques des uns et des autres (je n'ai accompagné aucun de mes collègues dans l'isoloir afin de savoir pour qui ils votent) dans notre petite entreprise par exemple, seul un quart du personnel est du sexe féminin, et seul un quart est issu de l'immigration, au moins l'immigration de première et deuxième génération, car je ne connais pas l'arbre généalogique de mes collègues. Par contre tous sont plus ou moins des seniors.
Faudrait-il donc, en cas d'une embauche supplémentaire, privilégier une personne également du sexe féminin et issue de l'immigration afin d'augmenter ces quotas? Définitivement une "juniore" et en même temps une homosexuelle (lesbienne) puisque, bien que je n'ai jamais demandé à mes collègues leurs préférences sexuelles, il me semble, vu que tous sont en couple avec une personne du sexe opposé, que c'est cela qui manque pour que nous puissions nous glorifier d'un peu plus de diversité de ce coté-là!
Attention! Il est interdit de préciser le sexe de la personne dans une annonce d'embauche. C'est de la discrimination. Je pense aussi que peu de personnes trouveraient une annonce demandant une bi- ou une homosexuelle à leur goût. Il y en probablement même qui porteraient plainte pour cette mention.
Mettons que je reçoive dix CV, dont un seul d'une femme, et un seul d'un homme issu de l'immigration, précisant par ailleurs qu'il est délinquant sexuel récidiviste, les huit autres venant d'hommes ne présentant aucun signe particulier quant à leurs patronyme, photographie etc.
Dans le but de respecter la charte de la diversité, je devrais donc considérer seulement les deux CV que je viens de mentionner, à savoir celui de la femme, et celui de l'homme issu de l'immigration, et cela, bien que parmi les huit autres, j'aie aperçu un profil qui me paraisse correspondre parfaitement à l'annonce.
Et mon choix final? Ce serait forcément la femme ou l'homme issu de l'immigration afin d'augmenter l'un ou l'autre des quotas. Si je choisissais l'homme, je pourrais en outre me vanter d'avoir embauché un repris de justice aux mœurs bizarres, ce qui serait parfait pour les quotas de diversité.
Comme on n'a pas le droit de demander leur casier judiciaire aux candidats, je saurais en plus que je serais tombée sur un candidat particulièrement au courant des choses de la diversité, car n'importe qui n'aurait sans doute pas fait mention de ses démêlés avec la justice dans le but de se faire embaucher.
Non, je ne signerai pas la charte de la diversité en entreprise, car je veux pouvoir continuer à embaucher la personne dont le profil corresponde le mieux à ce que je souhaite, à savoir à faire son boulot tout en s'intégrant dans l'équipe déjà en place.
Publié par hpy à 19:15 12 commentaires
jeudi 10 octobre 2013
Entoilée
Comme tous les ans à la même époque, à savoir en début d'automne, les araignées tissent leurs toiles partout dans le jardin.
Il est impossible de faire un pas ou deux sans risquer de tomber dans un de leurs pièges tendus entre deux plantes.
C'est sans aucun doute ce qui m'est arrivé, à moi aussi, pour que je m'absente aussi longtemps de ma toile à moi.
J'ai d'ailleurs l'impression d'être encore un peu engluée et d'avoir du mal à me libérer de l'emprise des araignées.
Petit à petit je retrouverai sans doute ma place, mais il me faudra encore un peu de patience.
Publié par hpy à 17:53 22 commentaires
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