jeudi 11 octobre 2018
lundi 24 septembre 2018
Au départ il y eut un œuf
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jeudi 8 mars 2018
Christian et Christiane
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Libellés : amitié
jeudi 4 janvier 2018
Questions de genre
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jeudi 30 novembre 2017
La femme soumise et le porc
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Libellés : société
mardi 5 janvier 2016
Les oiseaux déserteurs
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mercredi 30 décembre 2015
L'Etat, réparateur de pneumatiques
Si l'Etat s'était occupé des attaques que subissent la Police et les pompiers, et ce depuis longtemps, il n'aurait pas aujourd'hui à s'inquiéter de manifestants qui dérapent, mais comme d'habitude, au lieu de chercher des solutions aux problèmes initiaux, on continue de mettre des rustines sur les rustines - jusqu'au jour ou le pneu ne tiendra plus, car on ne peut pas réparer un pneu ad vitam æternam.
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Libellés : société
mercredi 16 décembre 2015
Circulos meos
Je viens de voir passer une information qui disait: "Face à la montée du FN, Manuel Valls a décidé de prendre des "mesures d'urgence" contre le fléau du chômage de masse, ancré en France depuis trente ans."
Si la menace de disparaître au profit d'un adversaire qu'on juge indigne d'occuper la place qu'on occupe soi-même, pouvait inciter la classe politique à faire des choses que les Français attendent d'elle, elle n'aurait plus rien à craindre de cet adversaire, et elle pourrait de nouveau se reposer sur ses lauriers.
Un cercle vicieux, en quelque sorte...
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Libellés : société
lundi 16 novembre 2015
Les foyers de haine
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Libellés : société
jeudi 17 septembre 2015
La peur de l'inconnu
Dommage.
***
"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis", (Citadelle)
"Seul l'inconnu épouvante les hommes. Mais pour quiconque l'affronte, il n'est déjà plus l'inconnu". (Terre des Hommes)
Antoine de Saint Exupéry
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Libellés : société
dimanche 6 septembre 2015
Ma guerre
Je ne sais pas combien de temps elle y est restée, je sais juste qu'elle en est revenue, ce qui n'était pas le cas de nombreux autres enfants.
Enfants, nous ne nous occupions pas de la guerre que nous n'avions pas connue. Mon meilleur ami pendant les dix premières années de ma vie, Pa, était sans doute aussi insouciant que moi, bien que touché de près par l'expérience de ses aînés.
Je me rappelle un jour, Pa et moi étions au cinéma, dans une de ces salles où on passait informations et dessins animés en boucle. Soudain Pa s'exclame: "Regarde, c'est mon papa!" (Ce n'était pas dans un Tom & Jerry.) Tout autour de nous, on le traitait de menteur, mais c'était pourtant vrai. L'homme en uniforme était son papa, et mon voisin. Je le connaissais bien, tout comme je connaissais, et aimais, sa maman, Maj-Lis, que j'allais souvent voir dans sa cuisine, pour lui raconter des blagues de gamine. Je suis retournée la voir, dans sa petite maison de campagne, à la fin des années 1980. Son mari, qui allait mourir en 1989 était déjà proche de la fin à ce moment-là, et je n'ai pas pu le rencontrer.
Le papa de Pa fût promu major-général l'année de mes trois ans. C'était un titre qui imposait beaucoup de respect dans l'entourage. Je me rappelle encore la façon dont les gens le prononçaient, y compris mon père.
Le major-général avait été aide de camp du Maréchal Mannerheim pendant la guerre, c'est même lui qui avait inventé le cocktail qui porte le nom du Maréchal, un Mannerheim, composé à l'époque de spiritueux de style vodka de mauvaise qualité, de vermouth français et de gin, les deux derniers ingrédients ayant été ajoutés afin de couvrir le mauvais goût du premier.
Il continua à ce poste quand Mannerheim devint président, et il succéda à lui-même, en tant que premier aide de camp des deux présidents suivants, Juho Kusti Paasikivi et Urho Kaleva Kekkonen, les deux seuls que j'ai connus personnellement.
Je n'ai donc pas connu la guerre, mais j'ai connu des gens qui s'y sont battus, tel l'homme qui allait devenir mon dentiste des années plus tard. Pendant la guerre, pour sauver sa peau, il s'est accroché à quelque chose qui flottait, et qui l'aidait à flotter par la même occasion, et il a traversé à nage le lac Ladoga dans l'isthme de Carélie, que la Finlande fût obligée de céder à l'Union Soviétique à la fin de la guerre. Il n'est peut-être pas la peine d'ajouter que mon futur dentiste n'en sortit pas tout à fait indemne.
Les Caréliens, dont les terres furent cédées au puissant voisin en "dédommagement" (cela me rappelle un peu la situation actuelle quand ceux qui se défendent contre les voyous qui les attaquent, finissent par être jugés coupables) furent accueillis partout dans le pays. C'étaient nos réfugiés, et les reloger était un devoir et un honneur pour tous.
En face de chez nous, là où j'ai passé les vingt premières années de ma vie, il y avait, au pied de la Cathédrale Ouspenski, la plus grande église orthodoxe en Europe occidentale, un abri pour la population civile. Chaque mercredi (était-ce bien le mercredi ou un autre jour de la semaine?) à midi pile retentissait une sonnerie, une alarme, dans la ville. Ce n'était pas bien grave, c'était juste pour vérifier son bon fonctionnement. Si nous l'avions entendu à un autre moment de la journée, il aurait fallu courir se réfugier dans l'abri le plus proche. Tout le monde le savait.
Là où je déménageais ensuite, il y avait un abri identique. En fait, il y en avait, et il y en a toujours partout, car ils ont été rendus obligatoires par législation. Ce ne sont pas des simples abris anti-aériens, mais beaucoup plus performants.
Je n'ai donc pas connu la guerre, mais la période après ma naissance n'était pas simple non plus. La période de la guerre froide entre les deux grandes puissances mondiales se faisait ressentir partout dans le monde, et nous avions en plus à faire directement avec une de ses deux puissances le long d'une frontière de 1340 km, avec des miradors de part et d'autre, ainsi que des panneaux qui en interdisaient l'accès encore longtemps après ces premières années.
En outre, le fait que le pays souhaite élargir son commerce internationale d'avantage en dehors de l'Union Soviétique ne plût pas à celle-ci. Les relations diplomatiques furent interrompues avec entre autre le départ de l'ambassadeur soviétique en octobre 1958, et intervint une période appelé "gel de nuit" qui prit fin avec la rencontre du président Kekkonen avec Nikita Khrouchtchev et Andreï Gromyko fin janvier 1959 à Moscou. Les relations se dégradèrent de nouveau deux ans plus tard, à peu près en même temps que le mur de Berlin fût construit, et je me rappelle encore la crainte qui transpirait des grandes personnes même à l'encontre de la petite fille insouciante que j'étais.
En se référant au traité finlando-soviétique signé en 1948, les soviétiques envoyèrent à l'automne 1961 aux finlandais une note diplomatique qui parlait de la menace représentée par l'Allemagne Fédérale, tout en sollicitant des consultations d'entraide militaire. Tout se termina - malgré la crainte qu'on pouvait avoir - pas trop mal.
C'était dans ces années d'incertitude politique, et aussi économique, avec beaucoup de chômage et peu d'espoir, qu'un de mes oncles décida avec sa femme d'émigrer vers un pays plus prospère et surtout des voisins moins belligérants.
Ce n'est sans doute que quelques années plus tard que je fus grande assez pour voir le film "Le Soldat Inconnu", réalisé d'après l'œuvre écrit en 1954 par Väinö Linna d'après ces propres expériences pendant la guerre de continuation. C'était un film en noir et blanc, réalisé en 1955 par Edvin Laine, qui retraçait la guerre entre des simples soldats finlandais et l'envahisseur. Le Soldat Inconnu a fait l'objet d'un second film trente ans plus tard, en 1985.
Je n'ai pas connu la guerre, mais la guerre est toujours là, quelque part. Elle tue des innocents, elle les déracine. Elle fait du mal non seulement à ceux qui y participent de gré ou de force, mais aussi aux autres innocents, même longtemps après. Elle déchire les familles, elle fait se réveiller en sueur des hommes et des femmes qui enfants ont souffert des traumatismes de leurs parents. Longtemps après. Les conséquences d'une guerre ne finissent jamais.
Les guerres ne sont pas décidées, ni souhaitées par les civiles, mais par des personnes avides de pouvoir, cupides de richesses, parfois aussi dictées par leurs propres peurs. Ils entraînent dans leur sillage des personnes qui pensent comme eux, et font ensuite se massacrer des innocents, tout en se mettant eux-même à l'abri afin de voir les richesses, le pouvoir s'accumuler pour eux.
Même les pays qui décident d'en aider d'autres ne le font pas par compassion, mais par intérêt. Quand la Finlande était en guerre, elle fût bien aidée par quelques volontaires, on ne peut pas le nier, mais quand par exemple les Français et les Britanniques proposèrent d'envoyer des bataillons d'aide par le nord de la Norvège et de la Suède, ils ne dirent pas que ce n'était qu'une toute petite partie qui aurait réellement été envoyée en Finlande, mais que la plupart des soldats serait restée dans le nord scandinave, là où il y avait de la richesse minière, plus intéressant à défendre qu'un pays agricole.
L'histoire ne nous a pas appris grand-chose. La preuve, elle se répète tout le temps. Je ne peux que souhaiter qu'un jour nous puissions comprendre que la haine de l'autre ne mène à rien de bon, mais que des individus attisent cette haine pour nous envoyer les uns contre les autres, dans le seul but d'assouvir eux-mêmes leur cupidité de richesse, leur avidité de pouvoir. Et nous tombons très souvent, pour ne pas dire toujours, dans le panneau.
Publié par hpy à 18:31 8 commentaires
jeudi 6 août 2015
Migrations
Publié par hpy à 14:21 12 commentaires
Libellés : société
mercredi 17 juin 2015
Pilosités
Publié par hpy à 08:05 8 commentaires
lundi 1 juin 2015
Survoler
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Libellés : mémoires
lundi 25 mai 2015
Foufou se promène
Les quelques plantes que DD avait semées ou plantées souffraient atrocement du froid et des maladies que le mauvais temps n'éloignait pas.
Voir le mildiou à la force de l'âge dès le mois de mai n'augurait rien de bon pour les récoltes futures.
Quelques radis de dix-huit jours avaient malgré tout eu le temps de pousser, avant de se faire dévorer par les autres membres de la famille, Foufou n'en raffolant pas.
De temps en temps on pouvait voir un jeune lapin venir inspecter les plantations, admirer les salades qui avaient du mal à s'étoffer, tellement mal que même un lapin affamé ne s'y intéressa pas plus que ça. Foufou ne daigna pas non plus s'intéresser au petit lapin en question, il avait tellement bien éduqué ses soi-disant maîtres, pour ne pas avoir besoin de chasser afin de ne pas mourir de faim, bien au contraire.
Si on ne comptait pas avec le chat noir et blanc, la vie de Foufou était bien tranquille. Il dormait un peu, il se promenait un peu, il mangeait un peu, et puis il recommençait un peu. Il se sentait bien heureux, et il le montrait fréquemment à DD et à HPY en venait se frotter contre leurs jambes, en les mordillant un peu, beaucoup, passionnément même parfois.
Publié par hpy à 19:39 7 commentaires
Libellés : Foufou