vendredi 24 janvier 2014

Les moutons


Je ne peux pas être tout à fait d'accord avec des mauvaises langues qui prétendent que chez DD et HPY on s'occupe plus des animaux que des êtres humains, mais il faut toutefois avouer que les animaux ont beaucoup de droits chez nous.

La preuve, ils semblent s'y plaire.

Je ne parle pas que des chats, mais aussi des araignées qui tissent leurs toiles que nous laissons parfois en place longtemps assez pour que d'autres petites bestioles aient le temps d'y être prises au piège.

Je ne parle pas non plus seulement des cloportes ou des poux de loup, ces crustacés terrestres qui aiment rentrer au chaud en hiver, en espérant y trouver à manger. Les gendarmes ont ces mêmes habitudes.

Des oiseaux sont déjà entrés dans la maison, moins fréquemment bien sûr que des mouches et des moustiques, et sans y rester longtemps.

Il en va de même pour des bourdons que j'aide toujours à retrouver la sortie, tout comme je le fais pour les papillons de jour et de nuit.

Il est déjà arrivé à des escargots de se promener le long des vitres, voir dans l'évier de la cuisine quand ils ont accompagné les salades rentrées du jardin.

Malheureusement il y a aussi les moutons qui s'incrustent, aidés à se multiplier par les chats.

J'ai beau les chasser, ils reviennent toujours se cacher sous les meubles et courir le long des murs.  

D'eux je ne m'occupe pas assez!

lundi 20 janvier 2014

Est-ce le printemps?

Non loin de Yerville et de son château d'eau en fausses pierres se trouve la petite commune de Bourdainville.

Son château d'eau et celui de Yerville se ressemblent comme deux flocons de neige.

De loin, et c'est d'ailleurs de cette façon que je l'ai aperçu il y a quelque temps, et que je me suis dit que je devrais m'en approcher, de loin donc, on peut deviner les mêmes fausses pierres que sur son voisin de Yerville.

Arrivée plus près, sur le parking de la mairie, j'ai pu constater que la ressemblance s'arrêtait à l'aspect des pierres.

Une fausse fenêtre y avait été ajoutée, et des rosiers grimpants montaient tranquillement à l'assaut de la tour.

S'ils continuent de monter, un jour, peut-être, un prince charmant pourra grimper le long des tiges pleines d'épines, afin de secourir la jeune fille en détresse qu'un personnage odieux aura cachée dans ce château, pour lui y faire subir la torture de la goutte d'eau.

Ce samedi, les tiges ne montaient pas haut assez, et comme je suis loin de pouvoir prétendre au titre de prince charmant, la jeune fille imaginaire n'a pas appelé au secours lors de mon passage.

Par contre, ajoutée à un soleil que les rares nuages n'arrivaient pas à cacher, l'image des rosiers en fleurs me donnait l'impression d'être passée de l'automne directement au printemps. La température affichée au compteur de la voiture, sans aucun doute supérieure aux normes de la saison, ne faisait rien, non plus,  pour me mettre sur la bonne voie de l'hiver.

Pourtant, ce matin, il gèle sous un ciel de brouillard. Mais il est vrai, je ne suis plus à Bourdainville, et je ne peux pas affirmer que les rosiers y aient pris un coup de froid, ni que l'eau se soit transformée en glace.

mercredi 15 janvier 2014

Nuages

Il y avait encore des beaux nuages dans le ciel hier matin quand je pris le volant pour la première fois.

Il avait plu dans la nuit, et la route était mouillée.

Certains nuages étaient encore prometteurs de nouvelles pluies.

Au-dessus le ciel était beau. La température extérieure était de 4° quand je suis partie, mais peu après l'ordinateur de bord m'avertit d'un risque de verglas, car la température avait baissée d'un degré.

L'usine de panneaux essayait de faire concurrence aux nuages, sans y arriver. La fumée indiquait des vents venant de la mer.

Ces vents sont souvent signe de pluies à venir. Quelques gouttes d'eau tombèrent sur le pare-brise.

Un peu plus tard les premiers rayons de soleil donnaient déjà une autre couleur aux nuages.

Ceux-ci restaient pourtant comme collés au ciel toute la journée, car à mon retour dans l'après-midi, ils y étaient encore. La température était monté jusqu'à 7° et il ne pleuvait pas.

samedi 11 janvier 2014

Fiskbullar

Aussi loin que ma mémoire me porte en arrière, je n'ai jamais été fan du plat que les suédois appellent "fiskbullar".

Les rares fois que j'y ai goûté, je l'ai trouvé plutôt fade, mais il est fort possible que la cause n'en soit pas le plat lui-même, mais la façon dont il avait été préparé.

C'est un peu comme avec le "lutfisk" que les nordiques mangent à Noël, et qui lui non plus ne figure sur ma liste des plats préférés. La dernière fois que j'en ai mangé, il tombait en morceaux sans goût, et le plat n'était sauvé que par la sauce qui l'accompagnait. Mais j'avoue, c'était sans aucun doute un problème lié à la personne qui l'avait préparé.

Revenons donc à nos fiskbullar.

J'ai deux vieux livres de recettes en suédois. Dans le premier que j'ai consulté, j'ai trouvé mes fiskbullar dans l'index, mais la page que j'avais à chercher se trouvait dans le tome II que je ne possède pas.

Heureusement le deuxième livre m'apportait plus de lumière.

Pour faire des fiskbullar pour quatre personne il faut

750 gr de poisson blanc (colin ou autre)
1 càs de beurre 
20-30 cl de lait froid préalablement bouilli
sel
sucre
poivre blanc
1/2 càs de fécule de pomme de terre
fumet de poisson, sel

Passer trois fois  le poisson au hachoir de viande (une fois vidé et débarrassé des arêtes, bien entendu). Le mélanger avec le beurre et les épices. Ajouter la fécule de pomme de terre et le lait, un peu à la fois, et à la fin, le sel et les épices. Former des boulettes et les faire cuire 10 minutes dans le fumet de poisson ou, à défaut, dans de l'eau légèrement salée.




J'ai fait tout cela, sauf que j'ai utilisé de la truite saumonée et que j'ai remplacé la fécule de pomme de terre par de la maïzena.   Il fallait faire avec ce que j'avais sous la main. 




Bref, ma préparation n'était pas vraiment orthodoxe, mais pourtant, si demain on m'interdit de faire un nouvel article sur mon blog, prétextant que j'ai aujourd'hui commis l'irréparable faute de parler de fiskbullar, à savoir des quenelles, je ne serais pas d'accord et j'appellerais cela de la censure préventive, chose qui ne doit pas exister dans un pays qui prétend qu'il n'est pas une dictature de l'esprit.

Dans ce cas personne ne saurait jamais, qu'aux fiskbullar je préfère un bon jambon et du fromage à raclette, accompagnés de petites pommes de terre, le tout arrosé d'un ruisseau en provenance de la vigne.


Voilà pourquoi je préfère vous le dire tout de suite!

vendredi 10 janvier 2014

Impardonnable





Contrairement à ce que j'ai écrit mardi, il y a une chose que j'ai du mal à pardonner.


Il est vrai que je parlais de défauts mardi, et qu'aujourd'hui je parle d'actes, ce qui n'est pas tout à fait la même chose, sauf si on considère que les actes sont faits par des personnes qui ont des défauts.

Il existe des gens qui  n'ont aucun respect pour les autres, ni pour la nature, ni pour l'environnement dans lequel nous sommes tous obligés de vivre. Vivre ensemble.

Comme vous le savez sans doute depuis le temps que j'en radote, DD et moi aimons bien sortir faire un petit tour en voiture (ce serait mieux à pied, je sais, mais nous avons nos raisons).

C'était donc un jour en ce début d'année que nous avons pris une nos nos petites routes habituelles pour voir si les vents avaient fait beaucoup de dégâts. Ils l'ont.

Et là, nous nous apercevons que des gens pour lesquels il n'y a pas d'autre qualificatif que "connard", avaient cru bien faire en se débarrassant de choses qui devaient les encombrer.

On reconnait ces connards à leur façon de laisser leur détritus en pleine nature, à des centaines de mètres de l'habitation la plus proche - là où ils ne risquent pas de se faire observer par quelqu'un - tout en pensant qu'ils ont trouvé là, la solution idéale à leur problème.

Si les connards peuvent se déplacer jusqu'à un coin isolé de la campagne, les gens moins bêtes peuvent se déplacer jusqu'à la décharge la plus proche. 




J'espère seulement qu'il y a le nom du ou des connards sur les cartons ou sur la valise, afin que ceux qui s'occupent de ces incivilités puissent retrouver les responsables de cet acte de barbarie envers la nature et les bonnes manières de vivre ensemble, et les punir pour leur acte impardonnable, dû à un défaut dans leur personnalité.

Une bonne fessée ne leur ferait pas de mal, mais comme les fessées sont sans doute interdites, il faudra la remplacer par autre chose qui leur fera aussi mal - ou plus.

J'ai du mal à comprendre qu'on puisse encore aujourd'hui se comporter de cette façon, alors que tout le monde est, ou doit être au courant, que le plastique, le métal ne disparaissent pas de la nature en quelque secondes.

Des connards de cet acabit, il y en a beaucoup en Normandie, je peux malheureusement en témoigner. 


mardi 7 janvier 2014

Youpii

L'année pouvait-elle mieux commencer qu'avec un prix et un tag en un seul commentaire?




En même temps qu'Ina m'octroyait le prix du blogueur curieux (ou du curieux blogueur?), elle me mit au défi de répondre aux 10 questions suivantes:

1. Quel est ton style déco?
2. Pour la déco de quelle pièce as-tu mis le plus de tes tripes?
3. A quoi utiliserais-tu de l'argent sans mauvaise conscience?
4. A quoi utilises-tu beaucoup d'argent?
5. De quel bonheur rêves-tu?
6. Quel serait ton plus grand malheur?
7. En quoi es-tu le plus consciencieux?
8. Quel défaut pardonnes-tu le plus facilement?
9. Quel est le meilleur caractéristique chez une femme?
10. Idem chez un homme?

Au boulot hpy!

1. Mon style déco? Simple mais pas minimaliste. De la clarté par des murs de couleur clair, de la couleur par des meubles (dont certains en bois, bien que cela ne soit pas à la mode) et des tableaux. Un ramassis arrivé le long des années et dont je ne me suis jamais débarrassé.

2. Mes tripes? La cuisine, sans doute, car c'est bien là qu'on les prépare. Sérieusement parlant, dans toute la maison, car c'est un ensemble qui ne se décline pas par petits morceaux.

3. Je n'ai jamais mauvaise conscience quand j'utilise l'argent que j'ai gagné à la sueur de mon front; pourtant je ne suis pas dépensière, car je n'éprouve pas l'envie de posséder ce que je crois que mon voisin possède. 

4. Les chats me coûtent cher. Quand je fais mes courses, c'est souvent pour eux d'abord et pour nous ensuite.

5. Je ne rêve pas de bonheur, je suis hpy.

6. Ne parlez pas de malheur! J'applique la méthode Coué pour tout ce qui s'en rapproche.

7. Au boulot, bien que, je l'avoue, je travaille souvent un peu au pif. Bloguer est très sérieux aussi, surtout quand je n'en ai pas l'air, alors il faut que je sois super-hyper-consciencieuse.

8. Un défaut? Chez moi ou chez les autres? L'expérience m'a appris à pardonner beaucoup de choses, et surtout à essayer de comprendre. En plus je suis trop paresseuse pour être rancunière.

9. Même que 10.

10. La droiture, une poignée de main qui vaut plus qu'un contrat élaboré par mille avocats et juristes, et qui sera contesté par mille autres confrères.

J'espère que vous serez nombreux à répondre à ce tag. Cergie, Claude, M&M's, Missive, Thérèse...

dimanche 5 janvier 2014

Dans les pas de Claude





Samedi, DD et moi étions obligés de nous rendre dans la région rouennaise, bien que nous eussions préféré rester à la maison à nous reposer avec les chats. Nos affaires furent heureusement vites achevées, et comme cela faisait déjà longtemps que j'avais envie de retourner au Panorama, haut-lieu d'où on peut bien observer la ville de Rouen, j'ai convaincu DD de m'y conduire.

J'y étais déjà montée il y a des années, mais apparemment ce n'était pas en compagnie de DD, car pour lui cette visite fut la première. C'est donc moi qui ai retrouvé la route pour y accéder.

La vue est connue, car dès qu'on fait un reportage sur Rouen, il se trouve un cameraman pour monter sur la falaise et cibler la Seine et les ponts qui l'enjambent, ainsi que la cathédrale, et les cents clochers de la ville.

Même avant les cameramen, un illustre Claude est monté au Panorama pour y immortaliser la Vue Générale de Rouen. Ce fut en 1892.

L'huile sur toile est exposée au Musée des Beaux-Arts de Rouen depuis 1995.

Sur la toile de Monet on peut s'imaginer la pollution que nous n'avons pas tellement vue lors de notre visite, mais que nous avons sentie, malgré tout, car n'ayant pas passé plus d'une heure et demi dans les environs, j'étais heureuse de trouver, dans ma poche, un vieux paquets de pastilles à la menthe et à la réglisse, afin des chasser les chats qui se trouvaient dans ma gorge.

Je me demande comment j'ai fait pour survivre à Rouen, à l'époque où nous occupions un appartement sur l'Ile Lacroix, celle qui se trouve entre la rive gauche et la rive droite.



Notre premier appartement avait vue sur le Pont Mathilde (ou plutôt sous le pont), celui même qui fut le théâtre d'un incendie il y a plus d'un an, et qui est malheureusement encore fermé à la circulation, ce qui oblige de nombreux personnes à faire des détours plus ou moins longs.

A l'époque où nous habitions l'île, l'emplacement nous convenait bien, car à proximité des lieux que nous fréquentions le plus, que ce soit de façon professionnelle ou pour les loisirs.

Aujourd'hui je suis contente d'habiter une ville moins polluée, et ce bien que Rouen soit, d'après ce qu'on m'a dit, plus propre qu'avant. 

Monter jusqu'au Panorama vaut malgré tout le coup.

mercredi 1 janvier 2014

HPY 2014

H
P
Y
HPY
HPY ANNEE
HPY NYTT ÅR
HPY ANO NOVO
HPY ANO NUEVO
HPY NEUES JAHR
HPY UUTTA VUOTTA
HPY 2014