dimanche 5 janvier 2014

Dans les pas de Claude





Samedi, DD et moi étions obligés de nous rendre dans la région rouennaise, bien que nous eussions préféré rester à la maison à nous reposer avec les chats. Nos affaires furent heureusement vites achevées, et comme cela faisait déjà longtemps que j'avais envie de retourner au Panorama, haut-lieu d'où on peut bien observer la ville de Rouen, j'ai convaincu DD de m'y conduire.

J'y étais déjà montée il y a des années, mais apparemment ce n'était pas en compagnie de DD, car pour lui cette visite fut la première. C'est donc moi qui ai retrouvé la route pour y accéder.

La vue est connue, car dès qu'on fait un reportage sur Rouen, il se trouve un cameraman pour monter sur la falaise et cibler la Seine et les ponts qui l'enjambent, ainsi que la cathédrale, et les cents clochers de la ville.

Même avant les cameramen, un illustre Claude est monté au Panorama pour y immortaliser la Vue Générale de Rouen. Ce fut en 1892.

L'huile sur toile est exposée au Musée des Beaux-Arts de Rouen depuis 1995.

Sur la toile de Monet on peut s'imaginer la pollution que nous n'avons pas tellement vue lors de notre visite, mais que nous avons sentie, malgré tout, car n'ayant pas passé plus d'une heure et demi dans les environs, j'étais heureuse de trouver, dans ma poche, un vieux paquets de pastilles à la menthe et à la réglisse, afin des chasser les chats qui se trouvaient dans ma gorge.

Je me demande comment j'ai fait pour survivre à Rouen, à l'époque où nous occupions un appartement sur l'Ile Lacroix, celle qui se trouve entre la rive gauche et la rive droite.



Notre premier appartement avait vue sur le Pont Mathilde (ou plutôt sous le pont), celui même qui fut le théâtre d'un incendie il y a plus d'un an, et qui est malheureusement encore fermé à la circulation, ce qui oblige de nombreux personnes à faire des détours plus ou moins longs.

A l'époque où nous habitions l'île, l'emplacement nous convenait bien, car à proximité des lieux que nous fréquentions le plus, que ce soit de façon professionnelle ou pour les loisirs.

Aujourd'hui je suis contente d'habiter une ville moins polluée, et ce bien que Rouen soit, d'après ce qu'on m'a dit, plus propre qu'avant. 

Monter jusqu'au Panorama vaut malgré tout le coup.

11 commentaires:

Catherine a dit…

Méfie toi à Rouen à la Saint Edouard,
depuis le Panorama de la pollution du brouillard.

Bergson a dit…

il ya beaucoup de nouveau arrivants sur Rouen qui bouge beaucoup

Ina a dit…

Hienot maisemat! Hyvä, että joku asiaa tässä maailmassa menee parempaan suuntaan, jos ilmansaasteet ovat vähentyneet,

Minulla olisi blogissani sinulle tunnustus ja haaste, jos haluat ottaa vastaan,
täällä:
http://lapsuksia.blogspot.fi/2014/01/curious-blogger-award.html

orvokki a dit…

Upeat on maisemat.
Hyvää loppiaista, vaikka eihän sitä siellä kai vietetä.

Alain a dit…

On trouve aussi ces paysages dans "Adieu poulet", film qui passe régulièrement sur les chaines de la TNT.

Thérèse a dit…

Des vues que je ne connaissais pas malgre le fait d'avoir ete a Rouen quelques fois mais il y a nombre d'annees.

Miss_Yves a dit…

Magnifique panorama.
Nous y sommes allés -un jour de grand vent, comme par hasard..Et sans pastilles !
J'avais apprécié la reproduction de Monet en regard.

On goûte encore mieux les descriptions de Rouen par Maupassant et Flaubert après avoir admiré ces vues.

Le proverbe du jour de Catherine est une fois de plus bien trouvé!

Solange a dit…

J'ai déjà visité cette ville en 1978, j'en garde un beau souvenir.

ELFI a dit…

une grande différence entre la vieille ville et la zone industrielle..(le bucher de jeanne fume toujours?)
biz

Daniel a dit…

Coucou Hélène.
Sur la deuxième image au font nous voyons le pont que nous empruntâmes pour aller visité le Pays de Caux.
Nous aurions peut être du faire un petit détour pour voir ce joli panorama sur le fleuve.
Très bonne journée A + :o)

claude a dit…

ON peut y aller en voiture là-haut, car à pied, c'est même pas la peine que j'y pense. C'est beau de là-haut.
Je n'ai vu qu'une partie de Rouen d'en bas et j'en garde un très bon souvenir, surtout que j'étais en bonne compagnie.