vendredi 29 novembre 2013

Brouillard

Ce matin il y a, parait-il, énormément de brouillard au nord de la Seine.

Certains disent même qu'il y en a au nord de la Loire.

Le brouillard n'est pas quelque chose que j'aime quand je suis sur la route, ni quelque chose que j'apprécie quand d'autres personnes y sont.

Je souhaite que les automobilistes n'oublient pas d'allumer leur feux de brouillard quand ils en ont, qu'ils respectent les distances de sécurité, et surtout qu'ils ne se mettent pas à doubler d'autres véhicules sans voir ce qui se passe devant eux, ce qui est rarement le cas quand tout est d'un gris impénétrable.

Et je finis par leur offrir une dague, non pas pour se battre entre eux en cas de pépin, mais pour qu'ils puissent tous couper le brouillard et le faire disparaître.

J'ai d'ailleurs du m'en servir beaucoup cette nuit, car ici le temps est clair - sauf qu'il fait encore nuit. Je vois nettement les lumières briller derrière quelques fenêtres dans les immeubles en bas de la colline d'en face. Je vous aussi des gyrophares sur la rocade. Absence de brouillard ne veut donc pas dire absence de risque.

Les distances de sécurité doivent se respecter aussi quand le brouillard s'est levé.

mercredi 27 novembre 2013

Lumières du soir

Comme d'habitude à cette époque de l'année, il faisait déjà nuit quand je sortis enfin de mon bureau.

Il fallait que je porte une enveloppe avec mon dossier d'assurance jusqu'à une boîte à lettres. Tout ne peut pas être fait par courriel, et c'est bien dommage.

Ou peut-être pas. Si je pouvais tout faire sans quitter mon bureau, il est possible que je ne sortirais jamais, sauf peut-être pour aller acheter mon pain.

Je poussai ma promenade motorisée un peu plus loin que la première boîte à lettres se trouvant sur mon chemin, et je finis, comme d'habitude, par me trouver sur le bord de mer.

C'est d'ailleurs là qu'on trouve pratiquement les seules lumières de la ville.

Je baissai la vitre de la voiture et fis une prière pour que mes mains ne tremblent pas trop afin de vous rendre compte de la vue.













La mer avait foutu le camp, laissant toutefois assez d'eau dans l'avant-port pour que les lumières puissent se refléter dedans.

Heureusement d'ailleurs, car sinon mes photos n'auraient été ni en couleur, ni en noir et blanc mais en noir et noir.




mardi 26 novembre 2013

Harengs grillés

Quand nous sommes sortis en fin de journée samedi, je ne savais pas que nous allions tomber sur la fête du hareng en nous dirigeant vers le bord de mer.

Plus nous nous en approchions, plus nous nous en serions pourtant doutés si les vitres de la voiture n'avaient pas été fermées à cause du mauvais temps, car le hareng en train de griller sent assez fort.

Par conséquent, et pour pouvoir baisser la vitre le temps de faire une photo, nous sommes restés à distance de la fumée.




Nous n'étions d'ailleurs pas sortis dans le but d'aller dîner, mais juste pour nous changer les idées, et éventuellement faire une photo pour le blog. 

lundi 25 novembre 2013

Capriphobe

J'étais plongée dans mes dossiers, des dossiers d'assurance pour être plus précise, depuis quelques temps déjà, quand je me rendis compte que des cloches sonnaient devant la maison.


On n'est pourtant pas encore à Pâques, me dis-je, en levant les yeux vers la fenêtre.



Et si c'était "Rudolph the red nosed reindeer" en train de m'apporter des cadeaux, Noël étant plus proche que Pâques.



Non, ce n'était qu'un bouc, sa femelle et leur progéniture en train de bouffer ce qui restait de fleurs dans le massif devant la fenêtre!



Je sortis en gueulant comme un putois, et le trio s'enfuit vers le talus du voisin, pour revenir dès que j'avais le dos tourné et le regard de nouveau penché vers mes dossiers d'assurance.



Heureusement la cloche accrochée au cou de la femelle annonçait leur présence. J'ai ainsi du sortir une multitude de fois dans la matinée pour chasser les intrus avant qu'ils ne bouffent mes petits pins et mon tout petit bouleau.


Si jamais ces chèvres reviennent et s'installent à demeure, je finirai capriphobe.








jeudi 14 novembre 2013

Les Petites Dalles

J'ai eu envie de voir la mer et j'ai vu la falaise.

***

Super-débordée en ce moment, je reviendrai quand j'aurai le temps.

mardi 12 novembre 2013

Chez Liliana

Vendredi je suis allée à ma dixième et dernière séance de kinésithérapie.

Pour choisir mon kiné, j'avais demandé conseil à quelqu'un sensé s'y connaître au moins un peu. Cette personne m'avait indiqué trois cabinets, tout en me disant du premier qu'il ne prenait plus de patients. Cela a donc réduit mon choix à deux, dont un cabinet où j'étais déjà allée après une opération de l'épaule.

C'est ainsi que je me suis trouvée chez Liliana. Je n'ai pas eu à regretter mon choix.

Premio, je n'ai pas été embêtée dans la circulation, segundo, à aucune de mes visites je n'ai eu de problème pour trouver une place de stationnement à quelques mètres de l'entrée, ce qui est rare assez pour être mentionné.

En traversant la distance qui sépare la grille d'entrée de la porte que j'ai ensuite poussée, j'ai senti des parfums de plantes odorantes. En effet, il fallait d'abord passer par un chemin étroit avec des plantations de chaque coté. Je m'y suis arrêtée pour humer l'air et pour essayer de devenir de quelle plante venait ce léger parfum. 

De l'autre coté de la porte, des couleurs pastel, des orchidées, un bonsaï  et d'autres plantes faisaient entrer le jardin dans le cabinet, où, comble de bonheur, un air d'opéra m'accueillit.

Liliana (vous me pardonnerez de vous appeler par votre prénom)  a la chance de travailler en musique. Je n'ai pas écouté de l'opéra à chaque fois. J'ai aussi eu le plaisir d'entendre du jazz, de vieilles chansons espagnoles et latino-américaines - mais surtout pas de rap!

Ce que j'ai le plus apprécié n'a pourtant rien à faire, ni avec le jardin, ni avec la musique. Les cabinets de kinésithérapie où j'avais eu l'occasion d'aller avant, étaient - à quelques rares exceptions près - des endroits ou le thérapeute vous donnait quelque indications avant de disparaître s'occuper d'autres patients en même temps.

Chez Liliana il n'y a pas d'autres patients en même temps. Vous avez l'exclusivité de votre thérapeute pendant le temps que dure la séance, ce qui est devenu aussi rare que de trouver une place de stationnement juste à coté du cabinet.

Un jour, quand j'en aurai le temps, je m'offrirai peut-être une séance de massage relaxant, car on peut contacter Madame Cofaru aussi pour des massages non prescrits par un médecin. 

J'aimerais d'ailleurs mieux y aller pour cette raison, que d'être obligée d'y retourner parce que mon dos aurait collapsé comme l'a fait la falaise aux Grandes Dalles (voir la photo).

***

http://www.liliana-cofaru-fecamp.fr

vendredi 8 novembre 2013

Une maison de rêve

Il m'arrive de passer devant une vieille maison normande, de la regarder et de me dire qu'elle n'a pas l'air d'être habitée. J'aperçois ce qui ressemble à des panneaux de contreplaqué derrière, ou à la place des vitres, et je me dis  que ce n'est pas seulement pour une meilleure isolation contre le froid.

Les bâtiments agricoles jouxtant la maison paraissent encore plus délabrés. De la mousse pousse sur le toit, et des ardoises manquent à l'appel. Ce n'est pas le cas de la toiture de la maison principale, apparemment en bon état.

Il est très important de ne pas laisser la toiture se dégrader, quand on veut garder une maison au sec. L'eau de pluie qui s'y infiltrerait risquerait de tout détruire.

Malgré l'aspect un peu vieillot, ou plus probablement à cause de celui-ci, je trouve énormément de charme à cette maison en pans de bois.  Si elle était à vendre et si j'avais des sous à ne plus savoir quoi en faire, j'aimerais beaucoup l'acquérir dans le but de la restaurer avec l'aide de professionnels du bâtiment.

Coté extérieur je lui conserverai au maximum son air d'antiquité, sans lequel la magie serait rompue.

Ne sachant pas comment se présente l'intérieur, je ne peux que laisser l'imagination m'emporter. Beaucoup de poutres. Des poutres horizontales, d'autres verticales ou encore transversales. Trop de poutres. Il faudrait en éliminer, tout en laissant à la maison une touche de son ancienneté. Puis faire de l'espace et de la modernité. Mais pas de PVC. Rendre la maison lumineuse et facile à vivre.

Je garderais les bâtiments agricoles, leur trouvant une nouvelle raison d'exister.

Dans la cour, grande assez, je planterais des arbres et des arbustes, et aussi des fleurs. Et quand tout serait fini je convoquerais tous mes amis à une grande fête.

Une fête avec des bonnes choses à déguster. Du bon pain, du beurre salé. Du bon cidre pour faire normand. Mais pas seulement.

Mais la maison n'est pas à vendre, et même si elle l'était...  néanmoins, on ne peut pas m'empêcher de rêver, car c'est sans doute ce que je fais de mieux.

mercredi 6 novembre 2013

Une dernière demeure

Je ne sais pas combien de fois j'ai pu prendre la route qui monte du niveau de la Seine à Duclair, pour arriver sur le plateau, ensuite à Fréville et Yvetot, sans rien apercevoir de vraiment spécial.

Il a fallu d'un hasard pour que je m'aperçoive d'une clôture toute simple, ou plutôt des barbelés, et d'un portail fermé à l'aide d'une chaîne et d'un cadenas.

Derrière ce portail, huit - ou peut-être neuf - croix sur ce qui semble être des piliers, ou des stèles.

Un cimetière, peut-être?

Non loin de là, de l'autre coté de la route, se trouve  une entrée, et au loin, on peut voir un château.

Nous nous trouvons sur le territoire de l'ancienne paroisse d'Aulnay, absorbée au XIX° siècle par la commune de St Paër, dans le canton de Duclair.

Le château de Launay fut reconstruit au début du XVIII° siècle après avoir été détruit par un incendie. Il est aujourd'hui classé monument historique, ne se visite pas, tandis que le petit cimetière de l'autre coté de la route est le dernier demeure de Monsieur et Madame Baudouin de Joigny, ainsi que de leurs proches, anciens propriétaires du château, et agriculteurs sur la plaine avoisinante.

C'est drôle, tout ce qu'on peut apprendre en cherchant un peu ce qui se cache derrière des barbelés.


mardi 5 novembre 2013

Les châtaignes

La châtaigne ne fait pas partie de ma culture.

Jamais je n'ai attirée par les "Chauds les marrons" des vendeurs ambulants que j'ai pu entendre, tout en sentant l'odeur des châtaignes en train de griller. (Pourquoi dit-on marron, alors que les marrons ne se mangent pas?)

Non, la châtaigne ne m'a jamais passionnée.

Nous en avons pourtant ramassées déjà il y a quelques années, et j'en avais même utilisées lors de la préparation d'une volaille en sauce.

Le résultat, je m'en souviens, n'était pas mauvais, pourtant mes tentatives culinaires en étaient restées là.

Récemment nous avons ramassé un panier plein de belles châtaignes que j'ai commencé à trier, jetant celles qui pouvaient présenter des trous, et donc des vers - ou des asticots.

Il faut bien les trier, même après épluchage, car on ne voit pas toujours bien le trou. Y en a-t-il toujours, ou les vers naissent-ils dans les châtaignes, est une question que j'aurais pu me poser.

Et puis j'ai fait une soupe, moi qui ne suis pas très soupe non plus. Sauf peut-être, de temps en temps.

Une soupe à base de fruits et légumes d'automne, à savoir citrouille et châtaignes. Telle quelle elle n'avait pas beaucoup de goût, il a donc fallu ajouter autre chose pour l'aromatiser.







Il parait qu'on peut faire de la confiture avec des châtaignes aussi. J'essaierai peut-être un jour d'en faire un pot, pas deux.

dimanche 3 novembre 2013

La dernière exposition

Vendredi soir, le jour de la Toussaint, nous étions invités au vernissage de l'exposition d'art et d'artisanat local, organisée comme depuis plusieurs années par Maurice Lorcher et sa femme.

Ayant été retardés ailleurs, nous n'avons pas pu assister aux discours habituels, mais nous avons malgré tout appris, par une Jeannine qui en avait gros sur la patate, que c'était la dernière exposition dans ce genre organisée à Senneville sur Fécamp.

En effet, ces événements ne seraient pas rentables assez pour que la commune continue à mettre un local à disposition des organisateurs.

Ayant quitté une Jeannine fort remontée, j'ai fait le tour des exposants.

J'ai ainsi longtemps discuté avec Monsieur et Madame Loisel qui ont un atelier à Ste Hélène de Bondeville. On peut d'ailleurs le visiter. Ils y font des vitraux d'art, et des travaux dans le style Tiffany.

A une autre occasion j'avais déjà admiré les falaises d'Etretat, exécutées par Armand Loisel, et j'ai appris que l'œuvre était parti en Autriche.

Cette fois-ci, c'est un voilier qui a capté mon regard.  Il y en avait même plusieurs, mais celui déployant ses voiles blanches devant la falaise m'attirait particulièrement.

J'aurais bien pris ce bateau pour rentrer à la maison, mais j'ai un gros souci, je ne sais plus où mettre toutes ces belles choses qui m'attirent.

Il y avait aussi des œuvres de taille moins importante, et je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter un petit vitrail dans les tons feuilles d'automne, représentant deux oiseaux, des inséparables peut-être, et signé Arlette Loisel. Il est aujourd'hui suspendu dans l'ouverture entre la cuisine et la salle à manger, mais je ne sais pas encore si c'est sa place définitive.



Le voilier me tente toujours...

samedi 2 novembre 2013

Les poids

Vous étiez loin du compte.

La patate, glanée par DD, n'existe plus. Nous l'avons mangée, DD et moi, mais pas en une seule fois, car elle pesait 900 grammes. 

La citrouille, quant à elle, est loin d'être la plus grosse vue cette année. Nos amis Philippe et Florence en ont qui sont beaucoup, beaucoup plus grandes.

4.600 kg quand même.

Par contre je n'ai pas pesé la châtaigne.