lundi 31 octobre 2011

La Transat partira, partira pas


La Transat Jacques Vabre aurait du partir du Havre dimanche dernier, mais le départ de la course a été retardé au moins jusque mercredi pour cause de temps capricieux.

Samedi dernier il faisait pourtant beau sur le Havre, avec un soleil qui brillait  sur les pagayeurs qui jouaient dans le bassin entre le Quai de la Saône et le Quai du Rhône, pas loin des conteneurs à étudiants.

Il n'y avait pas trop de monde de ce coté-ci, mais plus on s'approchait du Bassin Paul Vatine, moins il y avait de place pour circuler. Les bateaux de la Transat et leurs skippers attiraient des visiteurs locaux, régionaux, nationaux et même internationaux.

J'ai aperçu quelques mâts au loin, mais comme je préfère le calme à la foule, le pagayeurs m'ont suffi.

dimanche 30 octobre 2011

Décharge sauvage?

 C'était un dimanche soir plutôt humide début octobre.
Nous étions sur la RD 68 et venions de passer l'ancienne gare de Tourville les Ifs, quand je vis un énorme tas gris au loin sur notre gauche.

Prends la première route à gauche, demandai-je à DD qui était au volant. J'aimerais bien voir ce tas de plus près pour ma photo du 30 du mois.

Cela avait l'air d'être une décharge sauvage avec ses blocs de béton, ses tôles de fibrociment (avec ou sans amiante), ses bouts de ferraille et je ne sais quoi encore.

Quelqu'un avait du démonter un bâtiment ou deux. J'espère que la décharge n'est que provisoire, et qu'elle disparaîtra bientôt. En attendant, je crois avoir trouvé sa situation géographique sur Google Maps. Si c'est bien cela, on voit que le tas n'est pas tout petit.


vendredi 28 octobre 2011

Dans l'eau

De l'autre coté du terminal pétrolier, tout près à vol d'oiseaux, mais beaucoup plus loin par la route, il n'y a plus de plage de sable, juste des rochers, et là nous avons trouvé deux plongeurs-pêcheurs. Pas des pêcheurs de perles, pourtant.

jeudi 27 octobre 2011

Contemplation motorisée

Ceux qui n'ont pas de bateau - ni même d'ami ayant un bateau - peuvent observer la plage, la mer et les bateaux depuis leur voiture. 


L'espace de contemplation en était pleine.

mercredi 26 octobre 2011

Tri-porteurs


Tout le monde n'a pas besoin d'un tracteur agricole pour sortir son bateau de l'eau. 

Certains peuvent le porter à bout de bras, s'étant auparavant réchauffé l'huile de coude en pagayant.

mardi 25 octobre 2011

Traction avant


Rien ne vous oblige à rester sur la grève, vous pouvez aussi prendre la mer - ou en revenir.

Comme souvent le long de la cote, c'est un tracteur agricole qui aide les navigateurs à mettre leur bateau à l'eau.

Et, of course, aussi de le ressortir pour le reconduire sur la terre ferme en passant par la plage de sable et la bande de galets qui roulent sous les roues.

lundi 24 octobre 2011

Sur le sable chaud


Nos plages sont connues pour leurs galets. Pas très confortables quand il faut courir dessus, ni pour s'allonger sur une serviette de bain et se faire adorateur du soleil.

Vous n'avez pas de plages de sable alors? 

Voici la question qui revient souvent lorsqu'on parle avec des gens venus visiter le coin.

Et la réponse est souvent non, car on ne pense pas à la plage du Cap d'Antifer, juste à coté du terminal pétrolier, transformé en petit paradis, à savoir en un lieu où on peut se promener sur le sable fin  une fois qu'on a franchi la ligne des galets.

Hier après-midi il faisait tellement beau que j'avais laissé mon petit blouson dans la voiture. Un t-shirt était amplement suffisant sous le soleil de fin d'octobre.

D'autres promeneurs arboraient fièrement leur garde-robe d'hiver. Je ne sais pas comment ils faisaient pour ne pas avoir trop chaud.

vendredi 21 octobre 2011

Fermeture annoncée


La nouvelle est tombée plus tôt cette semaine. L'usine à papier M-Real d'Alizay va fermer, faute d'avoir pu conclure un accord avec l'un ou l'autre des deux derniers repreneurs potentiels, un français et un thaïlandais.

J'ai vu l'usine à papier monter en 1989 sous le nom d'Alipap, à coté de l'usine à cellulose (pâte à papier) déjà en fonction depuis le début des années 1950, d'abord sous le nom de SIC avant de devenir Alicel, et avant de fermer l'année dernière.

Le site est ensuite passé dans les mains du suédois MoDo, puis  acheté par le finlandais Metsäliiton Teollisuus, devenu  M-Real par la suite.

A Alizay on fabrique du papier pour écriture, notamment pour faire des ramettes de feuilles A4.

Mais de ce papier, nous n'en utilisons plus beaucoup, nous envoyons nos courriers par internet pour faire plaisir à ceux qui pensent que fabriquer du papier est une des causes de la déforestation, et pourtant on utilise de moins en moins de bois pour le faire.

Il faut peut-être dire qu'il faudra malgré tout toujours utiliser aussi du bois comme matière première, car les fibres du papier recyclé ne peuvent être utilisées qu'une petite douzaine de fois avent de disparaître, devenues beaucoup trop minuscules.

Le papier pour écriture, c'est comme le papier journal, on en a de moins en moins besoin, car l'informatique, internet est passé par là.

Mais qui va payer tous ceux qui, comme le mari d'Isabel (non, Isabel n'est pas une bloggueuse), se trouveront sans emploi une fois l'usine M-Real d'Alizay définitivement fermée? Le Pôle Emploi?

Elle n'est pas belle la vie?



Il faut sans doute ajouter que les usines à papier (impression, écriture, journal) licencient, réduisent leur capacité  et ferment partout. Le cas M-Real à Alizay est loin d'être unique, il est juste plus près de moi.


jeudi 20 octobre 2011

Bleu presque turquoise


Baptisée mais pas pratiquante, et surtout pas très catholique, il m'arrive pourtant d'avoir envie d'entrer dans une église, et quand je le fais, j'évite de déranger ceux qui s'y trouvent pour des raisons autres que les miennes.

Je ne veux pas utiliser de flash, et si on n'entendait pas le faible "clic" de mon APN je serais vraiment contente.

La Chapelle des Marins de St Valéry en Caux vaut bien une visite pour ses vitraux qui me font penser au bleu de la mer au large de cette petite station balnéaire.

Un bleu que j'associe plus avec les mers chaudes qu'avec la Manche.

Une mer qui peut être méchante , cruelle même,  avec ses petits marins.


Parfois la vie est cruelle aussi, avec chacun d'entre nous, et tous nous essayons de trouver le truc pour diminuer l'impact du mal. Avec des résultats différents.

mercredi 19 octobre 2011

Pub


Parce que je l'aime bien...
Parce que j'aime ce qu'elle fait...

(et pardon s'il y avait un copyright sur l'image)

mardi 18 octobre 2011

Voraces


Le pêcheur-vendeur jeta les viscères du gros poisson par terre. 
Le temps que le lève mon APN tout fut englouti.

lundi 17 octobre 2011

Glou glou


C'est connu, l'eau attire, mais je n'ai pas entendu de plouf, et personne n'a bu la tasse.

jeudi 13 octobre 2011

J'ai honte - presque


Le mois d'octobre avance, nous sommes déjà le 13, mais rien ne change dans les massifs à fleurs.

Les mauvaises herbes sont arrivées pour rester, les fleurs fanées ne disparaissent pas comme par magie, et tout cela, parce que je ne sors plus.

Il va falloir que je chausse mes bottes (où donc peuvent-elles être?), que j'enfile mes gants de travail, et que je mette un peu d'ordre dans ma jungle de plus en plus sauvage. Samedi, peut-être. Ou dimanche. Ou la semaine prochaine.

Le phlox fleurit rose pour la deuxième fois cette année. Pour les pavots géants j'ai perdu le compte, mais ils fleurissent, eux aussi, tout comme quelques soucis, des pavots de Californie et le saponaire qu'on utilisait comme savon autrefois.

Les roses trémières fleurissent sur des tiges toutes courtes - des repousses, sans doute.

Alors, pourquoi s'en occuper?


mardi 11 octobre 2011

Itsemurhaehdokas

Olin autolla liikkeella viime sunnuntai-iltana kun kännykkäni soi. Se on lähinnä työkännykkä, eikä siihen soita juuri kukaan muutenkaan  kuin työasioissa. Kun se sitten soi sunnuntai-iltana ennakkoluuloni sanoivat minulle: Ongelma.

Langattoman langan päässä oli alaiseni joka kiihtyneenä sanoi. "Teen vielä huomenna työtä teille ja sitten lopetan."

Huomautin etta hänellä on viikko irtisanoutumisaikaa, mutta kiihtynyt mies selitti ettei hän voinut jatkaa koska hänestä oli sanottu että hän on vanha.

Vastasin hänelle olevani liikkeellä autolla, haluavani pysäkoidä johonkin jotta voisimme keskustella asiaista. Sain luvan.

Mitä hän sitten tekisi lopetettuaan työnsä? Tappaisi itsensä!

Itsemurhaehdokas nyyhkytti ettei hän voinut jatkaa koska hänen työtoverinsa A oli sanonut hänelle että B oli sanonut että hän (siis se puhelimessa oleva) on vanha. 

Huomautin hänelle etta me olemme suurin piirtein saman ikäisiä,  ja että minullekin sanotaan joskus että olen vanha, enkä kuitenkaan pistä siitä pahakseni. Lisäsin että on olemassa nuoria ääliöitä, siinä missä on vanhojakin ääliöitä. Tärkeintä on olla joko nuori tai vanha, olematta kuitenkaan ääliö.

"Mutta siitä lähtien kun A on meillä töissä, kaikki pitävät vain hänestä, eikä enää ollenkaan minusta. Minun työni on muuttunut paljon vaikeammaksi. A tarjoaa kaikille kahvia ja kaikki pitävät hänestä eikä kukaan pidä enää minusta!  Teen vielä huomenna työni ja sitten tapan itseni."

Keskustelua jatkoi monta minuuttia, kymmeniä varmaan, en katsonut kelloa, minun piti saada mies muuttamaan mielensa itsemurhasta,  ja myös pysymään töissä. Hyvää työntekijää ei kannata päästää tekemään itsemurhaa. Myönnän että ihmettelin samalla mistä saisin hänen tilalle nopeasti toisen yhtä hyvän työntekijän. Olenko siis itsekäs?


Sanoin että minä pidän hänestä. Han vastasi että hänkin pitää minusta! Hän siirtyi teitittelystä sinutteluun ja sitten takaisin teitittelyyn. Sekosi sanoissaan kokonaan.

Kunhan olimme keskutelleet siitä sun tästä, työtovereista ja asiakkaista, myös siitä miten kauan olemme toisemme tunteneet, ja mies loppujen lopuksi oli huomattavasti rauhoittunut, sanoin että hänellä on vielä lomaa ottamatta ja että hän voi pitää viikon vapaata ja levätä. Vastaus oli: "En halua lomaa, jos minun on pakko, niin voin ottaa sitten marraskuussa."

Minä en saanut maanantaivastaisena  yönä unta, mutta maanantaina mies oli niin kuin ongelmaa ei olisi koskaan ollut. Ja hän on tehnyt työnsä myös tänään, tiistaina!

Olettaisin että koko juttu on merkinnyt minulle paljon enemmän kuin entiselle itsemurhaehdokkaalle. Olen vielä kerran saanut huomata että (jotkut) miehet ovat pieniä lapsia, ja voivat pilkastua pikkuasioista. Lapsetkin kuulemma tekevät itsemurhaa paljon uskottua enemmän. Niin ainakin väittää viime aikoina julkistettu tutkimus.

Olen tänään tehnyt tilastoja jotka aion näyttää sunnuntai-illan keskustelukumppanilleni, sillä ne vahvistavat että eräät hänen väitteensä työasioista eivät pidä paikkansa. Minun on pakko tehdä näin, vaikka hän luultavasti on unohtanut koko jutun jo. Minä en pysty siihen vielä.


Mitäköhän olisi tapahtunut ellei minulla olisi ollut kännykkä mukanani sunnuntai-iltana? (Viikonloppuisin unohdan sen yleensä jonnekin...)




lundi 10 octobre 2011

Imprudences

Une fois n'est pas coutume; je vais donc râler encore une fois contre tous ceux qui se croient seuls sur la route et font n'importe quoi, ce qui peut parfois non seulement leur créer des soucis d'ordre matériel, mais aussi coûter la vie, soit à eux-mêmes, soit à quelqu'un d'autre.

Je crois qu'il est difficile d'accepter qu'on a été impliqué dans un accident où quelqu'un a perdu la vie, même si on n'en est pas responsable, mais comment vivre en sachant que c'est notre imprudence qui à tué? 

mercredi 5 octobre 2011

La maison blessée



Elle a du être belle dans sa jeunesse, la maison à coté de l'église abbatiale, en face des ruines du palais ducal.

J'ai l'impression qu'elle est maintenant divisée en trois, voir plus, avec à gauche une clinique  vétérinaire, et à droite un local commercial actuellement à louer,  qui lui aussi dénature l'ancienne façade.

Il est évident qu'on ne peut pas toujours garder les vieilles maisons intactes, mais comment a-t-on pu permettre une transformation aussi flagrante à cet endroit, alors que dans des quartiers plus éloignés du centre historique, les commerçants n'ont pas toujours le droit de choisir ne serait-ce que la couleur de leur devanture?

Cette maison ne me parle pas, elle pleure ses blessures.

mardi 4 octobre 2011

Avoir les boules

Dimanche dernier il y avait concours de pétanque au boulodrome de Fécamp.
Des boulistes enthousiastes s'y agglutinaient sous un soleil de plomb.


Pendant que certains jouaient, d'autres attendaient leur tour en discutant. 
De boules, évidemment.



Tirer ou pointer, that is the question.
(Surtout pour moi, car je n'y comprends rien.)



On plie les génoux pour garder une souplesse de ballerine.



Un arbitre officieux mesure les distances



avant d'appeler l'arbitre officiel.
Les millimètres sont importants.
Les micromètres aussi.



Mais ce que j'ai surtout retenu,


c'est que moi, 
j'aurais imposé le port d'un casque de sécurité, 
car les boules volaient partout.

samedi 1 octobre 2011

Un "award" d'encouragement

Cela faisait longtemps que qui que ce soit avait pensé à moi avec un "Award", ce que je comprends fort bien, mais voilà que la chose est réparée, grâce à Ina, qui elle-même avait reçu dit "Award" de Famu.

Comme j'ai été assez absente du blogosphère dernièrement, cet "Award" me fait d'autant plus plaisir. C'est un encouragement à prendre mon APN des deux mains, et de taper quelques mots sur le clavier des dix autres doigts. J'espère y arriver, bien que je n'utilise que quelques quatre ou cinq doigts, je crois.

Mais d'abord il faudra que je remplace ma carte mémoire qui fait des siennes - un début  d'Altzheimer, peut-être. Ce serait d'ailleurs pratique si on pouvait remplacer la carte mémoire de chacun d'entre nous aussi, lorsque celle-ci commence à faire défaut....

Apparemment cet "Award" n'est accompagné d'aucune obligation de raconter sa vie, ni de le transmettre à d'autres, et je ne vais donc ni insister sur le fait que mon travail prend beaucoup (trop) de temps, ni transmettre l"Award" aux amis historiques comme  (dans l'ordre alphabétique) Claude, Lucie,  Olivier ou SusuPetal, bien qu'ils le méritent! (Excusez moi!)

Pour ne pas finir sur cette note un peu négative, voudriez-vous m'aider, Solange et Suzanne, en vous baissant pour ramasser l"Award" qui a glissé de mes deux mains (les troisièmes) quand j'ai voulu vous le donner! Ne vous battez pas pour l'avoir et le garder, mais partagez le entre vous, en le prenant chacune en entier.

Et si vous voulez faire comme un personnage historique a fait avec le pain et le poisson, multipliez-le! Ainsi arrivera-t-il sans doute un jour aussi à Claude, Lucie, Olivier et SusuPetal (toujours dans l'ordre alphabétique), et alors je pourrai me dire que moi aussi, j'y suis pour quelque chose.

Merci Ina.