vendredi 23 janvier 2009

Recyclage

Nombreuses sont les entreprises qui annoncent des résultats en baisse, et qui souhaitent augmenter la diminution de leur personnel. Il suffit d'ouvrir un journal économique pour s'en constituer une liste interminable.

Les temps sont donc durs, pas seulement pour les entreprises mais aussi pour leurs salariés, et encore plus pour leurs futurs ex-salariés.

Or, chez Dominique et Madame qui tiennent un dépôt-vente, tout va bien, car nombreux sont ceux qui veulent se séparer de quelques objets pour se faire un peu d'argent pour leurs fins de mois, et nombreux sont ceux qui n'hésitent plus à acheter du vieux pour ne pas tout dépenser en achetant du neuf.

***

Regardez bien! Reconnaissez-vous quelque chose sur la photo?

18 commentaires:

Olivier a dit…

par exemple le célèbre Crédit municipal de Paris (le chez ma tante si bien connu) m'a jamais autant eut de demande, beaucoup de gens l'utilisent pour des fins de mois difficiles.
Par contre pour la devinette, je donne ma langue au chat (j'aime bien comme gâteau les langues de chat, hummm)

Delphinium a dit…

oui les temps sont durs. J'ai bien regardé la photo mais je donne aussi ma langue à Moumoune ou Nefertiti. Je vois bien un ordinateur à écran plat, des petits bols, une plante verte dans le fond, un homme bien sympathique, une dame qui travaille (c'est souvent les femmes qui travaillent). :-))
Bonne journée ma petite dame

PeterParis a dit…

Oui, j'ai bien vu ce qu'il y a sur l'écran! Ton ancien ordinateur? Il remarche?

Bon week-end et essayons d'oublier nos soucis! :-)

Rolka a dit…

Moi, je crois que le PC est à Dominique pour faire sa gestion. Il n'est donc pas encore à vendre !
Pour le reste du message, je pense que c'est un discours habituel de chef d'entreprise.
Les Entreprises annoncent des résultats en baisse et à quoi pense-t-on en premier ? Ben voyons, à supprimer du personnel. Idem quand les entrepreneurs gèrent mal leurs sociétés.
Et pourquoi ne pas faire aussi un effort de solidarité en diminuant les bénéfices pendant un certain temps ? Les salariés trinquent toujours plus, c'est navrant, je ne suis pas d'accord et je le dis même si ça ne change pas la donne. L'humanisme est peut-être pour une autre vie qui sait.

Miss_Yves a dit…

Un ancien P.C ?
Réponse sur mon blog à propos "des maladresses".

Cergie a dit…

Une chose est sûre en tout cas : cette photo n'est pas du recyclage de l'année passée...
(Tu veux bien que je te donne un petit cep de vigne que j'ai en trop, s'il a survécu à l'hiver dans son petit pot de terre ? Tu pourras garder le pot pour me mettre un iris de Sibérie for instance)

alice a dit…

Aurais-tu mis en vente une paire d'horloges que j'aperçois au mur?

Sinon, peut-être faudrait-il un jour expliquer clairement combien coûte un salarié à une entreprise (et beaucoup d'entreprises sont petites, donc sensibles à toute fluctuation), cela remettrait un peu les pendules à l'heure. Sans jeu de mots.

hpy a dit…

Alice, si on prend un salaire assez bas, disons à peu près le smic, à savoir 35h par semaine + quelques heures sup, on tombe sur un salaire brut d'un peu plus que 1500 euros. Sur ce la salarié touche environ 1200 euros. Je sais, il faudrait faire plus d'heures sup pour toucher plus. La part salariale qui va à l'état est donc d'environ 300 euros, à laquelle on ajoute la part patronale qui compte tenu des réduction Fillon etc n'arrive pas à 400 euros (contre près de 800 avant si j'ai bien compté). Pour les 1200 euros touchés par le salarié, l'état en touche donc environ 700.
Assurance maladie,
assurance vieillesse plafonnée
assurance vieillesse déplafonnée
accident de travail
allocations familiales
FNAL plafonné
contribution solidarité autonomie
assurance chômage AS
AGS
AGTF T1
Retraite
Prévoyance
Taxe d'apprentissage
Participation formation
participation formation alternance
CSG déductible
CSG/CRDS exonération TEPA
et j'en passe
ET , bien entendu, tout ceci sort de la poche de l'entreprise.

Mick a dit…

I see four empty bowls of cream! There is no recession, apparently, for the cats!

Maxime a dit…

Il me semble que je reconnais bon nombre d'objets qui sommeillent dans des cartons quelque part dans une des mes granges.
serais-je riche sans le savoir ?

Thérèse a dit…

La liste me semble longue. Et nous qui sommes en train d'étudier comment aller vivre en France... cela nous donne des idées mais sont-elles bonnes?
Mille milliards de mille sabords! Mais c'est ton blog à l'écran...

Marguerite-marie a dit…

c'est ton blog à l'écran...je trouve qu'il n'y a pas encore beaucoup de choses à recycler.

tr3nta a dit…

when one has to study is the best place to be!!!... :-)

Nice workshop here!

claude a dit…

Bon je recommence, j'ai été coupée !
Je disais que les temps ne sont pas durs pour tout le monde.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Avant de lire Thérèse je n'avais pas vu que pendant que Madame s'affaire, monsieur se distrait en regardant ton blog. Notre Suissesse
bien-aimée a raison, souvent les femmes bossent pendant que ces messieurs bricolent un peu.
Tu as raison, pour payer toutes ces taxes, charges et autres retenues mon Chéri bosse fort !etite, i

hpy a dit…

Olivier, ne me dis pas que tu ne manges pas aussi des langues de chat (en plus des cookies).

Delphinium, et les mauvaises nouvelles tombent à peu près chaque fois que je rencontre quelqu'un en ville ou ailleurs... c'est un peu trop.

Peter, il n'y a rien à tirer de mon ancien ordinateur.

Rolka, il y a entreprise et entreprise, mais n'oublions pas que les entreprises ne sont pas là pour faire du social. Alice sera sans doute d'accord avec moi pour dire qu'il y a beaucoup de dirigeants de petites entreprises qui vivent avec un smic, parfois moins, et pourtant qui n'hésitent pas à travailler 35 heures par semaine deux fois par cette période pour s'en sortir et pour pouvoir garder et payer leurs salarié(s)!

Miss Yves, non, je pense qu'il est assez récent.

Cergie, pour le pinard c'est toujours oui!

Mick, no! The cats are innocent to all what's happening around the world. They still can have their cream. (And they just did!)

Maxime, certainement.

Thérèse, tu as raison!

Marguerite-Marie, toi aussi, tu as raison.

Tr3nta, have a nice and studious weekend then.

Claude, laisse le bosser, ton Chéri, je crois qu'il fait quelque chose qu'il aime.

Anonyme a dit…

Oui il aime ce qu'il fait et des fois il ne bosse fort que pour faire face aux échéances, salaires et charges en tout genre. Mais quand tu ne peux même pas te prendre 1500 euros pour le mois, c'est un peut fort et très dur, car à la maison aussi nous avons des échéances et des charges.
Il se demande s'il a choisi le bon métier...

hpy a dit…

la femme de l'ébéniste, on ne le sait pas beaucoup, mais une grande partie des petits commerçants, des "petits patrons" vivent avec un "salaire" inférieur à celui qu'ils payent à leurs salariés. Je crois même qu'on ne le sait pas assez. Et en même temps, leurs droits à la retraite, au chômage etc sont bien plus limités que ceux des salariés. Vive la liberté, vive la fraternité et surtout vive l'égalité. D'après l'expert-comptable, il n'y a pas beaucoup de métiers aujourd'hui, où un patron gagne bien sa vie. (Même les cabinets comptables licencient et ferment par manque de clients!)

Rolka a dit…

Je suis d'accord HPY je ne pensais pas aux artisans ou petits patrons, certains ne sont pas beaucoup mieux lotis que les salariés. Il faut le dire et ne pas mélanger les genres.
Ce qui est aussi vite dit, c'est ce que l'on entend trop souvent dire par certains patrons qu'ils ne sont pas là pour faire du social. Ce n'est effectivement pas le but d'une entreprise et pourtant la solidarité et la considération, peut parfois sauver une entreprise et dans les entreprises cela manque trop souvent, surtout par les temps actuels.
Il ne faudrait pas opposer Patrons et salariés, car si observe bien la conjoncture chacun a besoin l'un de l'autre. sauf qu'aujourd'hui certains abusent de leurs pouvoirs avec des menaces latentes ou carrément affirmées. (voir par exemple travail du dimanche)
Je sais, que tout n'est pas blanc ou noir...il faudrait se serrer les coudes tous et ne pas faire n'importe quoi.