samedi 1 novembre 2008

The harvest

Like an old potato harvester that has seen many a potato coming up from the fields recently, the blogging world has been harvesting awards, and I have seen one of them being dropped off by Liisa.

(I hope that nobody minds if I compare potatoes and awards. Both are important, but you should not fry the awards. You may make decorations of potatoes though, especially for Halloween, in the case that you don't have pumpkins.)

So, Liisa kindly dropped off the Arte y Pico-award without breaking it into pieces (it looks fragile, and I must put it in a place where it will not fall down.)



The Arte y Pico award is given to bloggers who are artistic in some way.

This reminds me of two persons, an elderly man and his not much younger wife, who came to visit my home several years ago. They looked around, and obviously didn't find anything they liked. The woman then said, as she had been educated to be very polite, "It's an artistic interior you have here".

But I should talk about the award, not my house.

It's hard to give it away, but the rules say that I must give it to five bloggers that I find artistic in some way (please forget everything I said about artistic interiors).

Isopeikko writes wonderful stories, and the few drawings we can see are very good too. I'm a fan. A true fan.

Namaki is someone I found very recently, and her photos are a delight.

Kutuharju, away on a vacation, writes so funny stories. May she shorten her vacation!

Maxime is a photographer who hides his landscapes in mist or other wet things, and still keeps them beautiful.

Alice doesn't take only photos, she also writes. Both well.

Please remember not to eat the award, only the potatoes. Fried, or prepared in any other way you may wish.

19 commentaires:

Anonyme a dit…

Nice week-end !

Maxime a dit…

Le trophée de la patate !
Rien ne pouvait me faire plus plaisir : un de mes peintres contemporains préférés, Henri Cueco (mon voisin, puisqu'il est corrézien), en a fait un des thèmes de son oeuvre. Voici ce qu'il en dit dans son savoureux "Dialogue avec mon jardinier" (désolé, la citation est un peu longue...)

Dialogue avec mon jardinier - Henri Cueco

* Ma parole, tu fais le portrait d'une patate !
* …
* Grandeur nature, un vrai portrait ressemblant ! C'est une commande ?
* Oui, une commande de la pomme de terre elle-même.
* Oh, alors tu gagneras pas grand-chose !
* Elle me paiera en pommes de terre.
* Je te regarde, on dirait vraiment que tu la regardes, pour la faire comme elle est.
* Je la regarde pour la faire comme elle est.
* Toute tordue avec son coup de bêche.
* Blessée, oui, c'est ça qui me plaît, cette blessure.
* C'est arrivé il y a deux mois peut-être. Tu vois, elle a refait de la chair par-dessus… Je t'en amènerai de plus belles du jardin d'en bas.
* Volontiers. Mais je préfère celles qui ont souffert. Tu vois, cette blessure, on dirait un sexe.
* J'y ai pensé, mais j'aurais pas osé. Tu vas la faire exacte comme ça, ronde, avec l'ombre ?
* C'est pourtant pas grand-chose, une patate.
* Regarde-la un peu !
* J'ai beau regarder, je vois une patate… ça n' a pas l'air de te réussir, les patates. Je te trouve tout barbouillé des idées, comme l'autre jour, avec ton idée que rien n'a existé vraiment.
* Peut-être que, si j'arrivais à peindre clair, j'aurais pas besoin de t'en parler autant.
* Tu cherches quoi, au juste ?
* À capturer un peu de temps !
* Petit !
* Quoi, »Petit » ?
* Je me moque de toi. Tout ça avec une qu'on mange ! Si j'expliquais ça aux copains sur la voie… Mais pourquoi pas un caillou de ballast ? C'est pas aussi bien ?
* C'est aussi bien sûrement. Mais ça bourgeonne pas, c'est moins vivant. Pourtant c'est sûrement vivant. Tout ce qui existe est vivant, c'est obligé, mais il y a des degrés.
* Un caillou vivant ?
* Pourquoi pas ?
* Je t'en prendrai quelques uns sur la voie ferrée. Du vrai ballast, du vif, pas du faux.
* Volontiers.
* Je vais les prendre en douce, les copains se demanderaient…
* Il m'en faut cinq ou sept, pas plus.
* Je t'en amènerai un petit sac, tu choisiras. C'est pas méchant, Ca se sauve pas. Tu pourras les peindre tant que tu veux.
* J'attends.
* Ceux que je t'amènerai, en auront vu passer des trains !

Daniel Chérouvrier a dit…

Peruna, sauna, sisu that's Finland !

Anonyme a dit…

salut ma petite dame, je passe et je vous fait un petit coucou et félicitations pour cette nouvelle distinction. Vous allez crouler sous les pommes de terre. :-)

Daniel Chérouvrier a dit…

j'ai retrouvé le fantôme d'un Américain non pas à Paris mais à Troyes entre les deux guerres,
cf http://troyes-en-champagne.blogspot.com

Marie-Noyale a dit…

Une tres bonne recolte donc cette année!!! Bravo.
Pour moi ce sera un petit hachis parmentier..
cela sent l'enfance et la cantine...mais fait maison maintenant...c'est bien meilleur!!
Bon WE.

claude a dit…

Bravo pour ta photo d'hier. On dirait des fleurs de carottes sauvages.
Après les carottes les patates que l'on récolte dans un champs de maïs.
Excuse moi, mais c'est le week-end et je n'ai pas les esp^rits clairs.
Bravo again pour cette nouvelle distinction.
Cela me fait penser que je vais bientpot donner une recette de patates !

Webradio a dit…

Heu, elles sont hautes ces pommes de terre...
Surprenant, mais bon...

Anonyme a dit…

It looks very rusty, but it still seems to work.

isopeikko a dit…

Peikko koittaa piilotella toisten takana suuressa palkintojenjakojuhlassa, jonka Hpy on yllättäin järjestänyt. Hpy pitää vekkuleita puheita ja kertoo kaikille minkä takia kaikki on kutsuttu palkinnolle.

Peikkoa ujostuttaa ja se kääntää itsensä vähän nurinpäin ja tallaa saman tien sormilleen. Hurja älähdys kiirii pitkin juhlasalia juosten tukka pystyssä ensin toiseen ja sitten toiseen päähän kunnes se jää hengästyneenä istumaan salin koillisnurkkaan.

Kun Hpy kutsuu peikkoa hakemaan oman palkintonsa kumartaa peikko jo valmiiksi ja nostaa kouransa takakautta ylös vastaanottamaan palkinnon. Syvä kumarrus saa peikon nenän painumaan lattian rakoon ja se jää siihen kiinni heti pysähdyttyään. Onneksi peikon hurja älähdys on jo saanut hengityksensä tasaantumaan ja se tulee vetämään peikkoa nenästä niin että peikon ei tarvitse enää olla olevinaan sohvapöytä, vaan se voi hipsiä hiljaa piiloon muiden taakse juttelemaan kissojen kanssa.

Kohta peikko pujahtaa ovesta ja pinkaisee pihalta juoksuun. Se pitää palkintoa korkealla ja kiljahtelee peikosti hyppien samalla pitkiä ja korkeita loikkia.

Thérèse a dit…

Ceci n'est pas une pomme de terre. Dixit Magritte!

namaki a dit…

Je me rends compte que je ne t'ai pas remerciée en direct pour ton magnifique cadeau qui m'a beaucoup touchée !

Mick a dit…

Another splendid photograph and I love the old farm machine. My grandfather had a potato digger - he pulled it behind his tractor - that must have been 50 years old when I first saw it over 50 years ago!

Alain a dit…

Pommes de terre et maïs : que mangerions-nous si C.Colon n'avait pas découvert l'Amérique ? La machine mérite de figurer au musée des "Arts et Métiers".

Anonyme a dit…

fini pour les patates et le mais attend

Olivier a dit…

felicitation pour ton Award. La machine est superbe, je suis d'accord avec mister Alain, elle pourrait figurer dans un musée

alice a dit…

Tu mérites la Patate d'or! Et je te remercie d'avoir pensé à moi. Il faut aussi que je pense à mettre des petits trucs gais dans mon autre blog, sinon tu vas penser que je suis quelqu'un de sinistre!
Des bises!

Cergie a dit…

Ce priix vaut de l'or : sais tu que 2008 est l'année de la patate ?
Les patates souffrent d'une bactérie qui réduit les récoltes à peau de chagrin en pourrissant les tubercules ; la filleule de Patrick commence aujourd'hui une thèse sur la lutte biologique contre ce fléau qui menace le monde

Anonyme a dit…

Thank you so much, dear :)
After Isopeikko's peikkoyish speech I'm left [almost] wordless.
It was certainly worth having a bit shorter holiday this time just to come back for this!!
Huge thanks.